er Pee -Tu vois ie pont,- A Washington, Gorbatchev a Reagan: - Comment tu fais pour étre aussi riche? - Tu vois la riviére |a-bas? - Oul. - Tu vois le pont sur la rivieére. - Oui. - Et bien officiellement, le pont a couté 100 millions. Et officieusement, i] a couté un peu moins. Et la différence... - Ah, ah, j’ai compris. Quelques temps plus tard, a Moscou, Reagan a Gorbat- chev. - Tu es devenu plus riche que moi. Comment fais-tu? - Tu vois la riviére, la-bas? - Oui. - Tu vois le pont sur la riviére? ~ Le pont? Quel pont? Y a pas de pont! - Hé, hé. Oncle Archibald Ronnie 2 Chev Soleil ce Codambie—, oA sifiige VOCUX de joie et de bonheia pour ajotrd hii, demain et toujours! ane tee aanend ade joe. ob Aoubeurss Ue complent plus by abcde dunce dine MC. plier azi,7 fous on al oleae med : Rn Conlenared - llur. Sectrece. adsiclue.., {Tose fuck | al SOMMAIRE, . 7 sur 7, Information 2 . Dune place a_ autre, Information 3 . Théatre 4 . Horaire Radio-TV 5,6,11,12 . Voyages 7 . Vancouver Children’s Festi- val 8,9 . Information 10 . Visages d’ici 13 . L’-Heure des Jeux 14 . Les Petites Annonces 15 . Opéra 16 VOL. 21, NO. 2 VENDREDI, 6 MAI 1988 Yves Merzisen prend la parole ‘le monument funéraire de la francophonie hors Québec’’ Le droit linguistique des Francophones dépend du bon vouloir (du mauvais vouloir, devrions nous écrire) des provinces. Nous avions investi beaucoup d’espoir dans l’accord du.Lac. Meech. Mais aujourd’hui, force est de constater que cet accord est mort-né. Il nous reste Pisolement dans_ l’impuis- sance, c’est-a-dire la demiére étape avant la disparition de _la langue frangaise. Voila en substance le. message..que nous livre Yves Merzisen, président de la Fédération des Franco-Colombiens. Pour cet homme traditionnel- lement optimiste et qui lutte pour la cause f ise depuis des années, il semble oa les Francophones hors Québec aient désormais plus rien a attendre des provinces et de notre allié naturel, le Québec dont Pintérét pour la cause ee Les 50,000 francophones de la Colombie-Britannique n’ont au- cun droit linguistique au niveau provincial. Dans ce domaine, nous sommes donc totalement a la merci des décisions de notre gouvernement. De récen- tes rencontres avec nos dirigeants les inciteront peut- étre a prendre un rdle de leadership dans ce domaine (aprés tout, on parle francais de temps en temps a la législature provinciale, a Victoria.) Nous étions donc trés envieux de ce fameux article 110 des Territoires du Nord-Ouest quela Cour Supréme du Canada avait invoqué pour prouver la validité des droits linguistiques des francophones de |’Alberta et de la Saskatchewan. Tout le brouhaha qui a suivi ce V’histoire d’amour entre Poona et JCB touche a sa_ fin. es ' nous pro- fee %) — posecette semaine am la finde son récit. Zut! on commengait a s’y attacher! Monsieur«Voyages» | jugement n’a été qu’une longue et surprenante parodie de justice. Le message final est clair: dans le domaine des droits linguistiques les provin- ces n’en feront qu’a leur téte et sont prétes a deéfier tout jugement rendu en faveur des minorités. Si lajustice la plus élémentai- re est bafouée, quels sont les recours que les francophones hors Québec ont maintenant a leur disposition? Selon Gil Rémillard, Lowell Murray et bien d'autres, ’adoption de l'accord du Lac Meech sera la fin du purgatoire pour les hors- Québec et l’accession a un état paradisia- que ou les droits linguistiques seront respectés et s’ils ne le sont pas, nous pourrons aller devant les tribunaux. Les soi-disant protections constitutionnelles font sourire les francophones hors Québec. Celafait maintenant six ans que l'article. 23 de la Charte est supposé protéger les droits a l’enseignement dans la langue de la minorité. Résultats? Allez donc voir la situation scolaire dans les provinces de |’ouest! Les premiers signataires du Lac Meech ont fait de cet accord un objet de dérision. MM. Devine et Bourassa ont non seulement répudié «l’esprit du Lac Meech» mais ont peut-étre porté un coup mortel a notre survieen «neutralisant» brillam- ment le Premier Ministre du Canada lors de sa visite en Saskatchewan. _ Le Québec doit comprendre que nous nous réjouissons de son entrée dans le club constitutionnel. Mais il faut qu'il comprenne également que cet accord signe notre arrét de mort. Notre seul choix est de dénoncer publiquement cet accord car si l’article 23 de la Charte est impuissant a garantir nos droits, quelles garanties aurons-nous jamais que la deuxiéme ronde des négocia- tions résoudra notre dilemme? Le dernier recours des Suite page 2 Saad Cela fait 30 ans que Nigel Barbour va a l’opéra. Il doit donc savoir de quoi il parle, hein? En demiére page, suivons-le au Queen Elizabeth Theatre. Au programme: Die