4 - Le Soleil de Colombie, vendredi 3 février 1989 INFORMATION Audiences publiques sur I’accord du lac Meech Quelle place pour les Acadiens ? Les audiences publiques sur ?accord constitutionnel du lac Meech qui ont débuté le 25 janvier a Frédéricton § au Nouveau-Brunswick, _risquent de se transformer en audiences publiques sur la spécificité du peuple acadien, et la reconnais- sance de ses droits collectifs dans la Constitution cana- dienne. Par Yves Lusignan La Société des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau- Brunswick a affirmé a la veille de|’ouverture de ces audiences, qu'une trentaine d’organismes et d'individus acadiens deman- deraient l’enchassement de la Loi 88 dans la Constitution canadienne. Adoptée en 1981, cette loi provinciale reconnait égalité des deux communau- tés linguistiques officielles au Nouveau-Brunswick. Les Acadiens ont décidé de tirer profit aleur facon du débat constitutionnel surle lac Meech en mettant l’accent sur «le caractére distinct» de leur communauté. Au concept de la société distincte reconnu au Québec: dans |’Accord du lac Meech, les Acadiens du Nouveau-Brunswick opposent celui de la «communauté distincte» de la seule province officiellement bilingue au Cana- da. Cette subtile récupération par la bande du concept de la société distincte, qui d’ailleurs ne fait méme plus |’unanimité au Canada anglais, ne date pas d’hier. Le 15 aout 1988, jour dela féte nationale des Acadiens, 33 organismes_ et __ institutions acadiens et francophones réu- nis a Caraquet — signaient solennellement un protocole d’appui demandant au gouver- nement du Nouveau-Brunswick d'inscrire la Loi 88 dans la Constitution canadienne. Un amendement a la Constitution canadienne qui ne_ touche qu'une seule province peut se faire avec |’accord dela province concernée et du Parlement fédéral. La Société des Acadiens a affirmé dans un communiqué émis la veille du début des audiences publiques, qu’une trentaine d’organismes et d’in- dividus acadiens et francopho- nes en_ profiteraient pour demander quel’égalité des deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick soit inscri- te dans la Constitution. Au cours d’une_. entrevue téléphonique, le président de la Société des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau- Brunswick a confirmé que la communauté acadienne voulait rurales. que ces audiences portent sur la reconnaissance noir sur blanc de la collectivité acadienne du Nouveau-Brunswick dans le texte fondamental du pays. «On veut que la collectivité acadienne en tant que peuple prenne sa place dans la Constitution canadienne» a déclaré a |’APF Me Michel Doucet lors de l’ouverture des audiences publiques. Les droits individuels des Acadiens du Nouveau-Bruns- wick sont reconnus dans la Charte canadienne des droits de 1892 mais selon Me Doucet, les Acadiens réalisent aujourd’hui que ce nest pas assez. Me Doucet qualifie ces audiences publiques de moment histori- que pour les Acadiens du Nouveau-Brunswick. C’est en effet la premiére fois que les Acadiens réclament officielle- ment l’enchassement dans la Constitution canadienne de droits collectifs. Les Acadiens ne s’opposent pas au concept de la société distincte pour le Québec reconnu par |l’Accord du lac Meech, mais veulent plus qu’une simple obligation pour les provinces de faire la promotion des droits de leur minorité francophone. Dans cette optique, le président dela SAANB voit mal comment le premier ministre Frank McKenna pourrait refuser cette enquéte, d’autant plus, dit-il, qu’il s'est fait le champion des droits des minorités au pays depuis son accession au pouvoir. Suite page 5 Fidele a la promesse faite aux communautes rurales du Canada Au printemps 1988, la Société canadienne des postes a pris un engagement ferme enyers les Canadiens des zones rurales: elle a promis que les produits et services postaux deviendraient plus accessibles aux communauteés rurales, communautes qu'elle juge de premiére importance. En faisant appel aux ressources établies dans chaque communauté, la Société canadienne des postes a confié a des commercants locaux la gestion d'un nombre sans cesse croissant de comptoirs postaux. Résultat: les services postaux sont plus accessibles, plus commodes et plus efficaces dans les zones L'accés aux produits et services postaux dans les zones rurales s'est amélioré de facon spectaculaire. Dans le passé les heures d’ouverture étaient en moyenne de 29 heures par semaine. A la suite de notre engagement, cette moyenne a été portée 2 65 heures par semaine: une augmentation de 126 %. Nos efforts ont porté fruit. Des enquétes récentes menées par une maison indépendante démontrent que la grande majorité des Canadiens des zones rurales considérent que leur bureau de poste évolue dans la bonne direction pour assurer un meilleur service. Exactement comme nous I’avions promis. Postes Canada est dans les zones rurales du Canada pour y rester. Cest promis. SOCIETE CANADIENNE DES POSTES Notre engagement: vous donner un meilleur service. CN ul LOCATION DE MATERIEL DE CONSTRUCTION CN Rail envisage la possibilité de louer du matériel de construction au cours de 1989, au fur et a mesure de ses besoins. Les matériels énumérés ci-dessous peuvent étre exigés en divers endrc'ts en Saskatchewan, au Manitoba et dans l'ouest de |'Ontario. - Compacteurs - Grues - Tracteurs sur chenilles - Pelles mécaniques - Niveleuses - Décapeuses. - Chargeuses - Camions et remorques - Matériel divers Les listes de matériel et de prix doivent étre établies surles documents fournis a cette fin conformément aux exigences du Chemin de fer. On peut se procurer ces documents auprés des personnes Suivantes: Ingénieur Ingénieur de la voie de la voie 2e étage 2e étage, 640 Ch. Plessis Edifice CN Winnipeg, 201-1ére Ave. Manitoba Sud R3C 2P8 Saskatoon, Saskatchewan Bureau du S7K 1J6 chef de la voie 4425-1ere Ave. Bureau Nord de |'ingénieur Régina, de |'entretien Saskatchewan 2e étage, S4R 1A3 Bureau CN Vickers Heights PO Bureau du Thunder Bay, superviseur a Ontario lentretien POT 220 Succursale CN 1ére avenue et Bureau du chef rue Main de la voie Melville, 728 Bignell Ave. Saskatchewan The Pas, SOA 2P0 Manitoba R9A 1L5 Les taux de location qui ne sont pas présentés, conformément aux exigen- ces du Chemin de fer, surles documents précités ne seront pas pris en considération. Bien qu'il ne s'agisse pas d’un appel doffre officiel, les personnes intéres- sées sont invitées a faire parvenir leur soumission sous pli cacheté avant midi (heure normale du centre), le vendredi 24 février 1989. Les soumissions, qui seront valides jusqu'au 31 décembre 1989, doivent préciser les renseignements suivants: Marque, modéle, numéro de série, année et capacité du matériel, équipements, adresse et numéro de téléphone d'affaires. Pour de plus amples renseignements, communiquer avec J.P. Federowich, administrateur, contrats d'ingénierie au (204) 988-8604. ‘ La Compagnie ne s'engage pas a accepter l’offre la moins élevée. Elle se réserve le droit de rejeter toutes les soumissions et de choisir le matériel en fonction de son age et de son état. Bureau de |'ingénieur régional CN Rail Winnipeg, Manitoba