par Alain Dexter L a pollution atmosphérique actuelle est attripuable aune industrialisation faite sans égard a I environnement. Par contre, nous ne. sommes pas les seuls responsables : proviennent de leurs usines et fonde- ries alimentées au charbon et au ma- Zout. Ce n'est pas que les Américains soient Moins vertueux que d'autres, -Cest tout simplement que leur infra- -LAir luants (issus de la combustion) sur de grandes distances, et l'utilisation de gaz comme les chlorofluocarbones (qui servent a vaporiser des liquides sous pression), nous valent d’étre menacés - produit d'activités industrielles, telles que |'extraction de minerais (et leur transformation), {a manutention de cé- réales, la fabrication de solvants (et Jeur usage), la fabrication de pate de resser aux micropolluants dans les _ Maisons, soit ceux émis par les colles a plancher, a tapisserie, les peintures etautres produits du genre. Plusieurs maladies du métabolisme (fatigue de la détérioration de notre environ- _ structure industrielle est gigantesque d'un amincissement Ge la couche — sulfate etc., dont les effets environne- _ chronique entre autres) pourraientétre nement par la Pollution de tai. ~ et que leurs centres de production sont dq ozone. mentaux les plus nocifs peuvent étre _attribuables a certains de ces compo- Notre ‘puissant | = a prés de fate e hortere La Pollution sinnenhenque locale. facilement amoindris par le recours a. sés chimiques. ue de détru - est plus facile a controler, au plan légi-__une technologie mieux adaptée. Alain Dexter est consultant en en ; issions¢ -_ Slatifdumoins, puisqu’elle estunsous- On.commence également a siinté- ronnement 4 Ottawa. Carriere de l’an 2000 * Dynamitage passantde 500 a 1200 tonnesal'heure. pour une mine d'or en Abitibi. On avait —_voir sa philosophie, qu'il partage avec pare lei Cushot hg 2 ‘ Ona ainsi réduit de 24417 heurespar un probléme d'acides et on l'a réglé.» —_/e directeur général, Duncan Gage, dans D epuis le mois de mars, Montréal-Est peut se vanter d'avoir la carriére la plus moderne du Québec mais aussi une des plus «pro- pres» au Canada. En effet, la Carriére de Montréal-Est, propriété de Francon- Lafarge, a investi 15 millions $ dans un nouveau systéme de concassage et des travaux qui contribueront a l’'amé- lioration de l'environnement. Située en zone industrielle au moment de son ouverture dans les années 20, la car- riére était menacée d'expropriation depuis quelques années en raison de la zone résidentielle qui I'entoure au- jourd’hui. «On est un type d’entreprises qui n’a pas nécessairement bonne réputa- tion.» Pourtant, l'entreprise doit conti- nuer a exister; on aura toujours besoin de béton, de pierres, d'asphalte ... dit Claude Mongeau, vice-président aux agrégats. Quiconque veut étre en busi- ness dans les années qui viennent doit changer d'attitude face a l’environne- ment et faire des efforts.» L’entreprise a donc pris le taureau par les cornes et convaincu les autori- tés municipales qu'il était possible d’ex- ploiter une carriére a proximité du mi- lieu urbain. On s'est attaqué a deux types de pollution : pollution de I'air et parle bruit. Les émissions de poussiére provenant des activités de concassage et du trafic des camions ont été consi- dérablement réduites. On a pavé les routes a I'intérieur de la carriére et la compagnie s'est équipée de camions de nettoyage semblables a ceux qu'uti- lisent les municipalités. Dans une carriére traditionnelle, on dynamite la pierre qui est ensuite trans- portée par des camions de gros ton- Nage au site de concassage. «Le nou- veau principe adopté a la Carriére de Montréal-Est permet d’éliminer les ca- mions hors-route qui étaient un élé- ment de plainte chez les citoyens, explique l'ingénieur Claude Mongeau. Le va-et-vient de 50 tonnes, ¢a fait du bruit!» Les nouveaux concasseurs sont montés sur pneumatiques et se dépla- cent a mesure que la face de dynami- 3 tage progresse. La roche est ensuite transportée par convoyeur électrique jusqu’a l'usine. Dans une salle de commande, un systéme informatisé contrdle les opérations et gére un en- semble sophistiqué de dépoussiéreurs. L’impact des dynamitages consti- tue la principale inquiétude de la popu- lation voisine. La compagnie Francona fait appel a des experts du gouverne- ment du Québec et de la Communauté urbaine de Montréal, ce quia permis de réduire les niveaux de vibrations dans le sol. Eninstallantun systeme de concas- sage des plus modernes, la Carriére de l'Est a fait d'une pierre, deux coups. Non seulement la compagnie respecte- t-elle les normes de la Communauté urbaine de Montréal mais la productivi- té sera considérablement améliorée, jour la période de production. De plus, Francon n’aura plus a faire appel a un sous-traitant puisque le fonctionnement du nouveau systéme ne requiert que 6 employés par quart de travail. «On a aussi voulu rehausser |’as- pect visuel de notre site. Un talus cou- vert de gazon et planté d'arbres va améliorer l'aspect général de la rue Sherbrooke, nous ditM. Mongeau. Chez Francon, on veut créer un élan nou- veau. On ne peut pas joindre les rangs d'une telle entreprise sans étre nous- mémes sensibilisés. Avante travaillais La carriére de Montréal-Est: démonstration d'une coexistence possible avec la proximité du milieu urbain. par Luc Comeau armi les nombreux succés de marketing enregistrés au chapitre des nouveaux produits éco- logiques, le Vaporisateur ECO-Logi- que, mis en marché en 1988 par la compagnie torontoise Mondex Trade and Development, s'est vendu a 2 millions d’exemplaires jusqu'ici. Ce produit sert a vaporiser toutes sortes de liquides, dontlesnettoyants, les désinfectants ou les fixatifs a che- veux. Une pompe manuelle fixée au contenant permet de créer la pres- sionnécessaire ala vaporisation, sans pour autant utiliser des propulseurs (tels les chlorofluorocarbones ou les hydrocarbones) qui amincissent la couche d’ozone et contribuent a l’ef- Atomiser sans tien détruire fet de serre. Ce vaporisateur com- porte plusieurs autres avantages. Sa fabrication de plastique permet le re- cyclage et la ré-utilisation. Si la com- pagnie Mondex obtenait 1 pour cent du marché nord-américain de 3 mil- liards de vaporisateurs jetables, cela réduirait le volume de déchets de 460 000 pieds-cubes par année. Cele permettrait d'allonger la pé- riode d'utilisation des dépotoirs, tout enréduisantle volume de métal ou de plastique utilisé pour la fabrication de nouveaux contenants. Laré-utilisation permet également aux consommateurs d'épargner des sommes considérables en achetant des produits liquides en grands formats. Luc Comeau est journaliste-pigiste a Toronto Pour la premiére fois, une mine se meéritait une mention en environnement. Promouvoir sa philosophie “Claude Mongeauessaie de promou- son entourage. Et au plan individuel, il fait, comme tout bon citoyen, des ef- forts pour participer au programme de récupération de sa municipalité. Claire Chabot est journaliste scientifi- que a Montréal {| ADS associés itée est l'un des chefs de file parmi les i groupes-conseils en environnement au Canada. Notre Division Environnement est constituée d'une équipe multidisciplinaire importante dont l'expérience, la compétence et l'efficacité sont largement reconnues. Nos services couvrent l'ensemble des spécialités reliées a l'environnement. SCIENCE DE LA TERRE ET DE L'EAU Géologie/Géom Hydrogéologie/G Océanographie ETUDES TECHNIQUES Recherche et développement Etude de faisabilité technique et environnementaie Etude d'impact Litige et médiation environnementale Vérification de conformité environnementale Analyse de risques Attestation d'assainissement BIOPHYSIQUE ET HUMAIN Aménagement du territoire/Urbanisme Cartogra Hygiéne/Santé et sécurité au travail Inventaire biophysique/Ecologie GENIE DE L'ENVIRONNEMENT Gestion de projets et construction Gestion des déchets Restauration de sites/Déversements Traitement de lair Traitement des eaux usées Traitement du bruit ADSUMEA ... Par ses solutions bien adaptées aux contextes social, technologique et juridique, a l'aube du XXI siécle, ADS ENVIRONNEMENT est fiére de contribuer a élioration de la qualité de vie que nous léguerons aux générations futures. la sauvegarde et a l'am 2155, rue Guy, bureau 1200, Montréal (Québec) H3H 2R9 Tél : (514) 932-4454 - Fax : (514) 932-1518 Montréal, Québec, Sherbrooke, Jonquiére, Hull-Ottawa Trols-Riviéres, Rimouski, Arthabaska, Calgary technique Procédé de traitement thermique AOSTRA TACIUK des sols et des déchets contaminés par des substances organiques 4 associés ltée ENVIRONNEMENT S (dd) «seiqesuodse: ep suol|iw ZZ» ‘jueweuUoAUy