Information 4 } L'accusé Economie arlait francais ; es ond La mine, nance des fonds reste 4 détermi- ner. Sile procés s’était déroulé en francais, le probléme n’existerait pas. Mais lapossibilité d’étre jugé en francais en Colombie-Britan- nique n’existe que depuis le pre- mier janvier 1990 et ce procés a débuté en 1989. En effet, le ministére de.la Justice de la province permet a tout accusé d’obtenir un procés en francais si la cause reléve du droit criminel. «Pourrespecter les droits fondamentaux des indivi- dus, les accusés d’ offenses crimi- nelles peuvent utiliser ce service a travers toute la province,» con- firme M. Francois Tougas, con- seiller juridique. Les causes civi- les ne peuvent étre entendues qu’en anglais pour le moment. «La demande doit cepen- dant étre faite au plus tard au moment oi la date du procés est fixée. Aprés ce délai, le tout reste a la discrétion du juge,» déclare Don Rose, directeur de l’admi- nistration des services de la Cour au ministére de la Justice. Déja 11 causes ont été entendues a travers toute la province par un tribunal francais. La responsabilité de deman- a Vaccusé et 4 son avocat. «Si l’accusé n’a pas d’avocat, le juge doit obligatoirement 1’en infor- mer,» précise M. Rose. «Présen- tement deux juges sont aptes a diriger un procés en francais. Un troisiéme sera bient6t prét,» dit M. Kevin Gillett, un avocat qui peut plaider des causes dans la langue de Moliére. Selon lui, trés peu de ses confréres anglophones sont au courant de 1’existence d’un tribu- nal en frangais. «Il y a eu peu de publicité. Je n’ai regu qu’un petit dépliant, cette année,» poursuit- il. Pourtant M. Rose assure que la publicité nécessaire a été faite. De son cété, Mme Bourgeois, souléve des interrogations: «Rien ne me porte 4 croire que tout va bien.» Aucune cause avec un jury n’a été entendue par la cour en frangais. Le cas échéant, Don Rose spécifie que la province peut répondre a la demande. Grace a différentes sources, son adminis- tration a pu établir une liste de gens susceptibles de former un jury francais. Daniel Bélanger de cléture. des soumissions. Bureau de I'lle Granville 1669 rue Johnston Vancouver (C.-B.) V6H 3R9 | SCHL. 3° CMHC MM Granvillebland | APPEL D'OFFRES POUR UN CONTRAT DE SERVICE D'ENTRETIEN ET DE REPARATION DU SYSTEME D'ELECTRICITE Les soumissions pour un contrat de service comprenant la réparation et l'entretien du systéme électrique sur I'Tle Granville seront acceptées en partant d'un contrat de base "sur demande". Les soumissions devront étre présentées sur le formulaire de la Société d'hypothéque et de logement. Les documents de soumissions peuvent étre retirés au bureau de la SCHL a l'adresse reprise ci-dessous. Les soumissions cachetées, adressées 4 SCHL 1669 rue Johnston, Vancouver, C.-B. V6H 3R9 devront mentionner le nom du projet et seront recues jusqu’a 15 heures, heure de Vancouver le jour de la date SCHL, Ile Granville ne s'engage a accepter ni la plus basse ni aucune Date limite: le 13 décembre 1990 a 15 heures. Pour renseignements, composer le 666-6655 Gestionnaire, Opérations et Entretien cette inconnue Réparer une certaine in- justice. C’est ce qu’a voulu faire Pierre Lebel, invité parla cham- bre de commerce franco-colom- bienne, le mercredi 7 novembre dans le cadre de ses diners- conférences. «L’ industrie miniére nous entoure. Elle a un impact direct et journalier sur chacun de nous. Elle représente une des nos plus importantes activités économiques et malgré tout cela, elle reste une inconnue,» cons- tatait ainsi, en préambule, le président d’Imperial Metals Canada_) Photo: Michel Gascon. quelques chiffres éloquents: «le bureau des mines des Etats-Unis estime qu'un nord-américain moyen va consommer durant sa vie 12,000 kilos de glaise, 562,000 kilos de pierre, sable, gravier et ciment, 15,000 kilos de fer et 360 kilos de plomb...» Un marché colossal donc ou le Canada, en général, et la Colombie-Britannique, en par- ticulier, jouent un réle de tout premier plan. Dans la produc- tion mondiale, le premier raffle, 3 H s *s De gauche a droite: Robert Groulx, Directeur de la radio de Radio-Canada; Bernard Ledun, Consul diminution des réserves natio- nales, le président d’Imperial expliquait: «Les sociétés minié- res du Canada se doivent de continuer leur exploration pour les métaux de base, sinon on prévoit une baisse en produc- tion... dés 1955, ce qui auraitun effet tres négatif sur notre ba- lance commerciale des marchan- dises.» Parallélement, Pierre Le- bel a insisté sur un autre défi pour les années a venir: celui de l’environnement. Exposant les général de France a Vancouver; Pierre Lebel, Président d'Imperial Metals Corporation et Adrien Jaland, Président de la chambre de commerce Franco-Colombienne. Corporation. Que cette industrie affecte notre quotidien, Pierre Lebel en voulait pour preuve la table dres- sée devant lui. Que ce soit le sel, les couteaux, les assiettes ou les verres, tous Ces produits, n’a-t-il pas manqué de rappeler, pro- viennent directement ou indi- rectement de la mine. Et de citer g a Vincent Pigeon B.A., L.I.B. Hean, Wylie, & Cie Avocats & notaires 1501-4330 Kingsway, Burnaby, C.B. V5H 4H9 Télécopieur: (604) 434-7707 Téléphone: (604) 434-5784 = Vendredi 30 novembre 1990 Le Soleil de Colombie eneffet,lamédaille d’ordans les catégories zinc et uranium ainsi que trois médailles d’argent res- pectivement pour le gypse, la potasse et l’amiante, sans parler du platine, du titane, de 1’or ou du cuivre ot le Canada fait également partie du quarté de téte. A l’arrivée, des exporta- tions annuelles d’une valeur de 25 milliards de dollars, diri- gées 466% vers le voisin améri- cain. Conclusion: la mine, ¢a paye. Et notamment en Colom- bie-Britannique, province cana- dienne produisant le plus de cui- vre, charbon, plomb, argent et molybdéne, ow 1’industrie mi- niére emploie 20,000 personnes et occupe le second rang en va- leur de production. « Vancouver est une des plus importantes villes miniéres au monde,» rappelait Pierre Lebel. Seulement, le filon n’est pas intarissable. Constatant une techniques de réhabilitation, il a souligné, également, l’impor- tance d’une bonne réglementa- tion technique, citant pour exem- ple la loi provinciale promulgée en juin 1990 sur les mines. Cette derniére oblige la com- pagnie miniére a fournir certai- nes garanties au gouvernement ~ avant de pouvoir exploiter un Site. Si Pierre Lebel n’a pas fait de lien direct entre la néces- sité d’ouvrir de nouveaux sites et les efforts 4 déployer en ma- tiére d’environnement, on peut penser, tout de méme, que 1’in- dustrie miniére n’est pas rester insensible aux déboires écologi- ques et médiatiques de sa con- soeur forestiére. Si elle désire offrir de l’anonymat, gageons que cette activité économique veut le faire sous son meilleur profil. Francois Limoge