QUE D’eau...Que d’eau... nous diraient certaines plan- tes , si elles pouvaient par- ler. Si la nature s’organise tou- jours en raison des condi- tions climatiques quand Elle s’implante, il n’en est pas de méme avec ces plantes “émigrées’’ (ou déportées) de nos jardins et de nos appartements. Plus particuliérement, les plantes en pots sont direc- tement dépendantes de nos soins et de l’environnement que nous leur donnons. Pour les besoins d’eau nous devons découvrir les différences suivant les plan- tes,suivant l’environnement, le mélange terreux dans les pots et la vitalité des plan- tes suivant les saisons. Je dis bien, nous devons découvrir les exigeances des plantes, car de la méme fa- on que pour les humains, es plantes ne suivent pas 4 la lettre des régles don- nées. Nous reviendrons plus en détail sur les plantes elles- mémes dans un proche ave- nir; voyons maintenant, dans un sens général les bons et les mauvais traitements que nous infligeons 4 nos plan- 7 sor shih du pot. La raison: l’eau ne fera pas que passer, quand vous arrosez, et la terre restera humide plus long- temps; les racines trouve- ront plus d’appui pour s’é- tablir, et les bactéries de votre sol ne seront pas dé- rangées par un excés d’air et donc d’oxygéne. Si votre plante semble ‘ baisser de l’aile’’, ne pen- sez pas immédiatement 4 un manque d’eau..Pour vous rendre compte si la terre est humide, soupesez le pot (un pot sec et un pot trop humide ont une nette diffé- rence de poids.) Un deuxié- me test, si vous n’étes pas sQr, est de gratter avec vo- tre doigt la surface du pot et aussi profondément qu’il vous sera possible: ce se- ra difficile de gratter dans un pot sec, mais bien fa- cile dés que la terre est humide. Pour arroser efficacement, trempez le pot dans une bas- sine( cuvette, lavabo ou é- vier)., que l’eau immerge si possible le pot complé- tement, sinon vous remplis- sez le sommet du pot( de t'arro Saqe - -Tasser le sel \es nerds cot essentiel. les Vaccines vecouvrent daberd le poortovr ao por - : caillooy DPrammage ov Tessons aA | rer C’est trop souvent le ‘‘par- ce que’? A votre question: **pourquoi ma plante jaunit, perd ses feuilles, ou meurt.. sans raison car je lui don- ne bien de l’eau réguliére- ment!’’. Tout d’abord avant méme d’arroser une plante, veil-' lez A ce que la terre dans le pot soit assez tassée:bien souvent les plantes dans le commerce sont nouvelle- ment rempotées et ont leur. terre trop aérée. Tassez fermement avec le pouce et plus spécialement au bord 1212, rue VANCOUVER. SALON LUCIEN BELLIN Denman: pha Ja becte de fomber vous ne laissez le pot dans l’eau qu’une ou deux minu- tes suivant la taille du pot; vous le sortez quand il ne se forme plus de bulles d’air 4 la surface supérieure du pot. Placez le pot sur une.sou- coupe(dessous le pot). Lais- sez dans la soucoupe l’eau qui va s’écouler du pot, mais N’EN RAJOUTEZ PAS. Un tel arrosage, une fois par semaine doit suffire dans bien des cas ou ne sera complété que par une fai- ble quantité versée au som- AIS coin aveBeach/ Tél: 683-4622 rdin ~ 6». P STW CEN cr, |e met du pot.(Un verre pour un pot moyen, ou un pot A eau pour un grand pot.) En arrosant par ce moyen, vous étes sQr d’avoir toute la terre de votre pot réel- lement arrosée. Si vous ob- servez les indications de temps données ci-avant ( quant au trempage), vous ne laisserez pas la terre de vo- tre pot se vider de ses é- léments nutritifs. Bassinage t—\ Le tf % la fagon qui vous sera le —™ \ thes oor plus facile). ATTENTION: eet ot r £m notage. 4 CROSane. PAG Te Ge 4 == Il est meilleur pour votre plante de souffrir d’un peu de sécheresse entre deux ar- Lasser |, pooce povr rosages de ce genre, plu- tot que de la garder dans un perpétuel ‘‘bain de pied’’: votre plante sera plus ré- sistante aux maladies, ne s’allongera pas 4 la recher- che de la lumiére, et ne donnera pas de chance 4 la moisissure et aux cham- pignons (Fungus) d’attaquer les racines. Par contre, un bassinage une ou deux fois par se- maine (ou méme davantage s’il. fait trés chaud et si l’atmosphére est trés sé- che) ne peut que faire du bien 4 la plupart de vos plantes. Mais attention dene pas bassiner si la plante est ou était au soleil (cela provoquerait des brdlures : brunissures en plaques sur les feuilles.). Bon Naturage. 327-7515 VAUGIER BROS. v oO gf & iti} > =) fo) ) z q > ~ (0) a x te) ° c a lig WwW of A] [9] o ie v wien ep coin de loffice de la langue francaise vous mien direz tant par Louis Paul Béguin LES SAINTS ET LES SOTS On appelle homophones, en linguistique des mots quiont le méme son.(On dit aussi ‘*homonyme’’, ce qui veut dire: de prononciation iden- tique). Autrement dit , il n’y a pas entre eux, de dif- férences phoniques. Dans un journal littéraire, j’ai rele- vé une phrase amusante qui est un piége orthographique. La prononciation identique des signes linguistiques qui s’y trouvaient rendait diffi- cile l’orthographe. I] faut en effet réfléchir un tant soit peu avant de se risquer 4 écrire les noms homonymes qu’on a réunis en une phra- se qui, naturellement, ne veut rien dire.. ‘*Cinqg capucins sains de corps et d’esprit et ceints de leurs ceintures portaient dans leur sein le seing du Saint-Pére.’’ Six mots dans cette phrase se prononcent de la méme fagon mais s’é- crivent différemment. Fai- tes-la écrire A vos invités, un soir d’hiver. Cela peut constituer un jeu de socié- Pour la composition en pho- tographie, comme en archi- tecture, l’on peut dégager certaines données de base telle que quatre angles se réunissant A un point donné établissent une idée de pro- fondeur. Done une photo qui dans l’ensemhble représente des lignes horizontales d’un. coté A autre peut suppri- mer la profondeur. Ainsi qu’une photographie donnera plus de grandeur a un objet sil’appareil est plus bas que l’objet en question. Dés que cette technique est bien assimilée, la composi- tion devient un plaisir. Il faut encore étre capable de voir la beauté des choses de la nature sans pour cela avoir A s’encombrer de signes de toutes sortes tels que lam- padaires, fils électriques et téléphoniques etc. . qui ne sont pas nécessaires. té, entre amis.Dans_ cette phrase, il y a également le probléme du pluriel ou du singulier du mot ceinture. Chaque capucin portait une ceinture, il y en a donc cinq. Le pluriel s’impose. Mais a- lors, allez-vous rétorquer, c’est la méme chose pour le mot sein. Aprés tout, cha- que brave capucin a... Eh non. Et voila pourquoi. L’ex- pression ‘‘dans leur sein’’ est , ici , figurative. Vous pourriez repliquer que cer- tains auteurs ont mis le pluriel, dans un cas sem- blable. Enfin, le frangais est une langue subtile et par- fois compliquée. Ses capri- ces font son charme, quoi. Pour m’amuser, j’ai fabri- qué, moi aussi, une phrase béte mais quirenferme quel- ques homonymes. La voila: **Le sot de Sault-Sainte-Ma- rie fit un saut quand le sceau de la ville de Sceaux tomba dans son seau.” Qu’est-ce que vous en di- tes! Louis- Paul Béguin. par Lucien BELLIN. hoto La photo nature Au milieu de la ville. grace au téelé-objectif, nous pou- vons retrouver un moment de paix, car leur champ de — profondeur est trés court a grande ouverture. Ce qui donne la chance de s’arré- ter sur l’objet convoité sans pour ela étre dérangé par entourage La télé‘a grande ouverture donnant des champs de profondeur courts intéressent les photographes qui veulent faire ressortir un sujet quiautrement serait hanal. — ® a ty, e. Cues i) (\j \ ty} i tf (4 Sujet Sujet | sujet flov clair flee Révez-vous de saisir un coin de mer ou vogue un ba- teau paradisiaque... Mais un gros hateau est 1a, qui vous importune. Servez-vous a- lors d’écrans tels que buis- sons, herbes cachant l’inde- sirable tout en conservant la mer et le ciel. Vous au- rez une photo sans age.