— ere oe ae 4- Le Soleil de Colombie, vendredi 15 avril 1983 Par Alexandre Spagnolo Maintenant, ce que les Canadiens ont gagné? Ils ont hérité de certains avantages, Tusage des canots, des trat- neaux, des raquettes-neige, de la culture du tabac (d'une langue indigéne d’Amé- Tique), du mais (nom em- prunté a une langue _hai- tienne, appelé aussi blé de Turquie, au Canada, blé d'Inde. : : Du cété linguistique, un nombre incalculable de mots indiens, si ce n'est que Canada, Manitoba, Québec, Saskatchewan, Ottawa; mal- heureusement le nom de notre province a échappé a cette réminiscence du passé car il ne dit rien, le Duc de New- castle (Henry Pelham Clin- ton) ancien Secrétaire d’Etat aux Colonies, l’a dit “Ni original, ni de quoi se félici- ter”. Ce que les Indiens ont grandement perdu, la liberté de se déplacer a leur guise, vivre dans des réserves, aprés avoir eu droit 4 20 acres de terre par famille, contre 320 pour la famille de Blancs, ce que nous avons relevé d'un plaidoyer de l’Oblat Charles Grandidier, en 1874, auprés du Gouvernement Provincial, prenant fait et cause pour les Indiens de son entourage. Politique actuelle En général, a partir d'ici, nous nous ms seule- ment des Indiens du Canada. et de la vallée Laurent, suivant certains au- teurs, consistait 4 encour. les Indiens a la chasse lucra- tive du castor, a se méler progressivement a ces Fran- Politique, économie, sciences, et arts Contrats africains pour Hydro- Québec. : Hydro-Québec vient de si- gner deux contrats de coopé- ration d'une valeur totale de 11 millions $ avec le Came- roun et la Guinée. C'est ce qu’a annoncé le ident du conseil d’administration de cette société d’Etat, M. Jo- seph Bourdeau, a son retour d'une visite de trois semaines dans cing pays francophones d'Afrique. Au Cameroun, l'accord de coopération technique d'une durée de cing ans prévoit Yenvoi dans ce pays d'une dizaine d’experts techniques d’Hydro-Québec et l’octroi de bourses d'études a vingt étu- diants camerounais qui vien- dront parfaire leurs connais- sances a ]’Ecole polytechnique de Montréal et effectuer des du Saint- — ee ee eae Ces Amérindiens, ces Esquimaux , D’ot viennent-ils? — Cais, en une attitude de “Vivre et laisser vivre”. Par contre, la politique des Britanniques de- meura dans la pratique, celle qui s'est développée dans T'Etat de New York, de l’épo- que coloniale qui nécessita des traités avec les différentes’ tribus indiennes, comme s’ils étaient des Etats souverains, donc, deux points de vue. Au XIXe siécle, les Indiens du Canada cédérent pratique- ment toutes leurs terres 4 la Couronne, gardant en contre- partie certaines régions au titre de réserves permanentes_ , et recevant des subventions, des droits de protection, de santé et d’éducation. En bref, la politique bri- “ tannique a entrainé la protec- tion des aborigénes sous la tutelle du gouvernement; il y © a, paratt-il, des exceptions, que nous n’avons pu définir, au Nord et en Colombie bri- tannique, mais, en général, ledit principe est celui pris par le gouvernement. Aujourd’hui, les diverses tribus indiennes doivent étre considérées comme des grou-' pes de minorités, chaque groupe avec ses problémes. Ceci a soulevé des critiques, suivant la thése que cette continuelle protection aurait: échoué, en pratique, parce qu'elle ne stimule pas les res- ponsabilités 4 un haut niveau et une administration auto- mes_ Blancs; s'est encore réduite. L’Indien peut-il, s'il fait. un choix, devenir Canadien a part en- tire, le désire-t-il? That is the question. ; ew Stages aux bureaux d'ingé- nieurs d'Hydro-Québec. -En Guinée, une entente similaire prévoit la formation au Qué- bec de trente spécialistes gui- M. Bourbeau a rappelé que de tels accords sont essentiels pour obtenir la confiance des * pays en voie de développe- ment et permettre par la suite a Hydro-Québec d’obtenir des contrats pour la construction de barrages et de lignes de transport d’électricité dans ces pays. Depuis l’an dernier, ~a-t-il poursuivi, Hydro-Qué- bec a choisi de concentrer ses efforts dans des pays cibles. En Amérique latine, ce sont surtout l’Argentine, la Colom- bie, le Venezuela et Haiti; en Afrique, les pays francopho- nes; au Moyen-Orient, 1’Ara- bie saoudite; en Asie, l'Indo- nésie et |’Inde. Impéts & ‘comptabilité ® canadiens &ameéricains @ individus & sociétés Y SAINTONGE-CONSULTANT 101-1956 W. Broadway 732-8412 ae pt WY ii) ‘Définition d’un Indien Suivant le gouvernement fédéral, un Indien est une personne ayant le statut d’In- dien sur la base du fait qu’elle est enregistrée sur la liste des tribus ou encore, toute per- sonne qui se réclame étre des- cendante des premiers habi- tants du Nord-Américain, qu'elle soit enregistrée ou non. Les Indiens inscrits appar- tiennent a une des 558 tribus recensées et ont droit de vivre dans leurs propres réserves, au nombre de 2200: quelle énor- . ~~ me sl fecgienesion, pasion a? Bao * eat * core ee, a population , On considére. “Populations aborigénes”, comme un nom CNRAIL CONSTRUCTION DE DEUX STATIONS DE POUR Le travail consiste & travaux mécaniques e' eee cris tevattate, ton, nn ure. Les soumissions cache- tées dans une enveloppe & votre >. seront .re- gues u’é midi, heure av. des Montagnes, mardi 26 avril 1983. Les documents de sou- mission peuvent &tre obte- nus @ du bureau de I ur Chef 1béme étage, rian - 104¢me Avenue, Edmon- ton, Alberta, ou auprés du ‘| bureau de l’officier des voies et routes d’accés, 14480 - 117 A Avenue, North Surrey, C.B., ou du bureau de l’ingénieur des voies Gone ete rue ; ce r- ge, C.B. sur dépét dun ‘chéque certifié de cinquan- te dollars ($50) a l’ordre du Canadian National Railway Co. Le dépdt sera rembour- sé lors du retour des docu- ments en bon état, dans les trente (30) jours suivant la date de la fermeture des soumissions. Pour de plus amples —_ renseignements Foebtinites appelez le bu- reau du superviseur de la construction, Prince Geor- ge, C.B. (604) 563-1164. La soumission la plus basse ou toute autre ne. sera pas nécessairement acceptée. R.A. Walker Vice-Président Edmonton, Alberta seat Yf, sy PEP EAL apy y onan d Bae > * Femme indienne devant - méme quotidien dit: Qui sont-ils? RSE eet oY es I | H son typee. collectif incluant les Indiens et les Esquimaux du Canada. Dans l'intéressant ouvrage ‘du Professeur John Robert Colombo “Canadian Referen- ces” (édition Oxford Uni- ‘versity Press-1976), on reléve que suivant le recensement de 1971, il y aurait 297 000. Indiens et 18 000 Esquimaux vivant au Canada. A I'excep- tion de 40 000, le reste est enregistré suivant le “Indian Act”, du Département des Affaires Indiennes et du Déve- | Une question de langages Il nous revient que seule- ‘ment trois des 58 langues - :couramment parlées par les Indiens et les Esquimaux pourfaient survivre éventuel- lement, suivant un ethnolo- ‘gue du Musée National de l’'Homme. : Plusieurs langages des na- tifs sont disparus, d'autres tombés dans l’oubli, ce fait . doit plaire aux Anglais et aux Francais, qui voient la un / certain processus d’assimila- _ tion, aprés. presque cent an- | nées d’une politique éducative mise sur pied vis-a-vis des _ Indiens, Michael Foster croit que cette disparition progressive représente une grande perte pour la culture méme des abo- rigénes et d’autre part pour tout notre pays. Sans avoir des chiffres pré- cis, on évalue a environ 150000 le nombre des abori- génes s'exprimant dans leur langage; de ce chiffre, la tribu Cree et celle Ojibwa regrouperaient 85.000 indivi- dus environ: elles dominent au Québec et en Alberta — Cree, de Cristinois ou Cristi- naux. Le langage au troi- siéme range, le plus parlé, serait le “Inuktitut” des Es- quimaux de 1’Arctique, envi- ron 16.000 personnes. ee eee a loppement du Nord. - A suivre Nous ne mentionnons pas . ici, les Métis, les Half-Breed, = : des lais, mot ent Ses ea ec i -employé au XIXe'siécle dans: 4/.n'y a pas de plaisir compa- croloye se ee eee geen. LAY § Pat Pla comps progéniture issue de mariages ou liaisons entre Canadiens- '.Francais et principalement avec des femmes des tribus Cree ou Ojibwa, ces Métis sont aussi appelés “Bois bri- lés” & cause de la couleur de leur peau. Ils sont trés nom- breux au Canada, peut-étre dépassant en nombre les In- diens, une caste en porte-a- faux parmi notre population. Nous relevons dans le quoti- dien “The Vancouver Sun” du 15 mars dernier, qu'un mem- bre du Parti Conservateur et du Parlement a dit: Il est temps d’abolir les réserves indiennes et de les intégrer dans la société canadienne. C’est une teinte de racisme a rétorqué Charles Wood, Pré- sident de l’Association des In- diens de l’Alberta. . Un autre politicien de Prin- ce George, toujours dans le Les droits des aborigénes sont irréalisables dans un monde moderne, ajoutant, au diable, nous avons conquis le pays et contrairement 4 ce que vous ferez ou vous direz, nous ne le ferons plus dorénavant... Un bon article de Marc Girot, journaliste au Soleil de Colombie (numéro de 30 juil- let) a bien relevé les avanies que subissent les Indiens' au .Canada, constatées lors de l’Assemblée Mondiale des Pre- miéres Nations, tenue a Regi- na, a laquelle ont participé 2000 délégués venus de par- tout, ot le Chef George Manuel, Colombie britannique, n'a pas maché ses mots a cet égard. ~ Le réveil ou le sursaut des amorcé, jus- Indiens s'est qu’ou? — Une nouvelle appellation semble surgir “Les Premiéres Nations”, alors les Canadiens- Frangais, la deuxiéme; on sait quelle est la troisitme? On ne triche pas avec la chrono- logie, bien qu’elle géne sou- des tribus de la — vieil- ami, excepté peut-étre celui d’en faire un nouveau. R. Kipling -jeudi 5 mai 1983. -} reau CN RAIL Soumissions pour CONSTRUCTION DE SYSTEME DE TRIAGE ET D’ECOULEMENT DES EAUX POUR L’EX- PANSION DU CHAN- TIER DE TERRACE, KM 0.0 [MILE 0.0], SUBDIVI- SION DE SKEENA, TERRACE” COLOMBIE BRITANNIQUE. Le travail consiste en} l’excavation et le triage de | toutes les classes de maté- riaux; enlévement des dé- bris, transport, mise en place et concassage des matériaux dans les zones de remplissage; fourniture et mise en place des C.M.P. et des matériaux granulai- res. Les soumissions- cache- | — tées dans une enveloppe a votre adresse seront re- cues jusqu’é midi, heure avancée des montagnes, ie Les documents de sou- mission peuvent &tre obte- hus auprés du bureau de l'Ingénieur Chef Régional, 15éme étage, 10004. - 104¢me Avenue, Edmon- ton, Alberta, ou auprés de lofficier des voies et routes d’accés, 14480 - 117 A Ave., North Surrey, C.B. ou de Yingénieur des voies et routes d’accés, 283 rue George, Prince George C.B., le ou aprés le jeudi 14 avril 1983, sur dépét d’un chéque certifié de cinquan- te dollars ($50) a l’ordre du Canadian National Railway Co. Le dépét sera rembour- sé lors du retour des docu- ments en bon état, dans les trente (30) jours suivant la date de la fermeture des soumissions. Pour de plus amples _ renseignements techniques appelez le bu- e l'ingénieur de la construction, Prince Geor- ge, C.B, (604) 563-1164. Pa geese i | 7 ou toute autre ne | pas; nécessairem oe oe ‘Par Michel Monnet creuses que fausses. tariat d'Etat. blement malhonnéte, interdits de vote a organisme. secret. poing. coups. Spectateurs aussi. Les aventures de Simplet SIMPLET ET LA REGLE DU JEU Voila le nouveau: mot a la mode, servant a la justification de n’importe quel avantage, passe-droit et main-mise. Cela s'est appelé autrefois le contrat- social et a servi de caution a l’esclavage, |’assujetisse- ment des femmes, le racisme et les castes. En résumé, c'est pile je gagne et face tu perds. Les grandes phrases grandilloquentes pour défendre cette sujetion sont aussi En ce temps il est gravement question a la Fédération Franco-Fauve et tous les groupes y rattachés, reliés ou _affiliés de priver du droit de vote au sein de leur organisme les membres en régle qui sont en: méme temps’ employés réguliérement, partiellement et arcimonieu- sement. Tout ¢a pour complaire au Ce dernier invoque les réglements, coutumes, codi- cilles du testament d’Adam et surtout conflit d’intérest. Lors Simplet toujours a la défense des pauvres manants trouve cette farce de régle du jeu légérement anti-démocratique, un tantinet immorale puisqu’en fait elle transforme des franco-faunes A part entiére en» sous franco-fauves, . un ou plusieurs échelons de leur | Quant au conflit d’intérét, il y-existe un reméde: Vhonnéteté. Avons-nous le droit de jeter le doute et la suspicion sur les meilleurs d’entre nous parce qu’emplo- yés par nous. Lorsque nos représentants, ministres, députés fédéraux, provinciaux, maires et. adjoints se votent (enpersonne et a leur personne) quelque subside, salaire, frais de déplacements, voyages, banquets et autres, n’existe-t-il pas un conflit d’intérét. Simplet pour sa part estime que les ‘tétes diri- geantes (ou qui sont supposées l’étre) “A la F.F.F. devraient consulter M. Mac Aux Dames Matitre és _ Bassoche sur la constitutionnalité de cette régle avant de se lancer dans une de ces improvisations dont ils ont le A moins qu'a la prochaine corrida, “fin mai, un chevalier champion du petit peuple se dresse la lance au Qu’attend Chapelet Tremblant, Duc de Nanaimo, ei pour revendiquer le titre de Roi F.F.F., couronne qu'il a ‘ - sacrifiée deux ans passés sur l’autel de l’unité et de . soutenir cette cause. Ce serait faire d’une pierre deux Il ne lui reste qu’a rabattre sa visiére et Tajuster ses opinions. La lice est ouverte, les chevaux piaffent, les oct * Fs SEN RECT, GEE Bits Gena uper Secré- et passa- »