pS aa te 2, Le Soleil de Colombie, Vendredi 29 Octobre 1976 _ Le see de Colombie LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE. DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Conseil d’administration: A. Piolat J. Baillaut N. Therrien KEKE EKA K KKK KKK K KKK KKK KEKE KEK KEKE EE DIRECTEUR: André Piolat. REDACTEUR: Jean-Claude Arluison . SECRETAIRE: Marguerite. Batut MISE EN PAGE: Danielle Leclaire PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 £ & ; : LES HEBDOS DU CANADA C'EST PAS UN CADEAU Une définition ___ trompeuse La productivité est devenu un mot rabaché. Les politi- ciens et les économistes don- nent l'impression que l’amé- liorer va résoudre ‘tous les problémes. Et pourtant la définition- acceptée (produc- tion par employé) est extré- mement trompeuse. Le terme “productivité” doit étre dé- fini différemment. Ne mesurer Je rendement | qu’en fonction de la produc- tivité des employés sous- entend une partialité auto- matique en faveur des grosses- _firmes axées sur le capital. Grace a des concessions spé- ciales — allocations pour frais de premier établissement et amortissements rapides — le systeme fiscal renforce cette partialité en encourageant ces firmes a remplacer les in- dividus par des machines. | Si Ton mesurait la pro- _ ductivité en termes de rende- ment par rapport au capital employé, ces mesures se- raient partiales en faveur des petites firmes axées sur la main-d’oeuvre. Comparer la - ~ productivité des grosses et des petites entreprises est comme comparer des pom- mes et des oranges. Un pouvoir de monopole, ~ sous. quelque forme qu'il soit, va_produire des gains apparents de productivité. L’acquisition et la fusion avec des compagnies concur- rentes — améliorant ainsi les bénéfices grace a des prix plus élevés -- vont donner Timpression quelle aug- “mente. La création de bar- riéres contre entrée de nou- velles entreprises aura le méme résultat, ainsi que la prolifération, sous linflu- ence d'une publicité massive, de produits de consomma- tion” qui ne présentent que des différences superficiel- les de nom et d’emballage. - eee Il est clair que les chiffres actuels de productivité ne peuvent étre considérés com- me un guide de lefficacité compétitive national: Ils ne nous donnent aucune indica- tion sur les industries quil faudrait encourager, et elles qu’il faudrait abandonner. eee Ils ne considérent pas non plus les couits sociaux — tels que la santé, les domma- ges de lenvironnement ou Tépuisement des ressources — que les systemes compta- bles ne prévoient pas. Le ré- sultat: deux industries qui - sont les premiéres pour la productivité, selon la mé- thode actuelle de mesure, sont la distillation et l’exptoi- tation des ressources non- renouvelables. eee La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante aimerait que le gouverne- ment établisse un moyen ~ plus efficace de mesurer la productivité qui ferait cor- respondre le rendement a la fois au capital et 4 la main- d’oeuvre employée. AVIS N’OUBLIEZ PAS DE RECULER VOS HORLO- GES, VOS MONTRES ET REVEIL-MATINS SAMEDI SOIR 30 OCTOBRE. RETOUR A NORMALE... L’HEURE ~ bilinguisme. événement particulier, ou simple homme politique. Actuellement, EDITORIAL © BILINGUISME ET INTOLERANCE En cette année olympique, trois grands sujets se disputent les médailles d’or, d’argent et de bronze de l’actualité canadienne: l’inflation, le chOmage et le L’inflation et le chOmage sont des problémes qui affectent, 4 des degrés divers, la grande majorité des nations. Ce sont des questions fort complexes sur ~“lesquelles des experts du monde entier se penchent depuis longtemps sans parvenir 4 découvrir de solution- miracle. Mais le probléme du bilinguisme au Canada, lui, n’est pas aussi complexe, et il aurait pu étre résolu depuis trés longtemps. Malheureusement, l’ingrédient de base - absolument’ indispensable 4 la réussite de la recette du _bilinguisme - est en quantité pitoyablement insuffisante. - Cet ingrédient s’appelle LA TOLERANCE. L’on a souvent parle de la bigoterie des adversaires de la politique fédérale de bilinguisme et de biculturalisme; le mot ‘‘intolérance’’ convient tout aussi bien. L’intolérance est une attitude générale qui se traduit par des réflexions pleines de préjugés et parfois par de l’agressivité non contrdélée. La question du bilinguisme revient périodiquement sur le tapis, 4 la suite d’un ment A la suite de déclarations faites par un c’est grfce 4 James Richardson, député de Winnipeg (Manitoba), qui vient de démissionner de son poste de Ministre de la Défense Nationale, que le sujet est revenu au premier plan de l’actualité. © Bien que de plus en plus de Canadiens comprennent actuellement le bien- fondé de la politique du bilinguisme, la lutte sera encore longue, trop longue, avant que ne puisse enfin régner une parfaite harmonie entre nos deux grandes communautés linguistiques. ; i. Jean-Claude ARLUISON 3 change. . .’’. et non pas Mars 1, ERREUR Une: erreur s’est glissée dans notre Editorial de la semaine derniére! ‘‘plus Au début du 3éme paragraphe, il fallait lire: Mars 1, 1905 - 1895) - Clifford Sifton, député de Winnipeg (Manitoba). . , Nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous en excuser. "PARLEZ-VOUS FRANCAIS?” More Calgarians are answering "Oui” oe Tel est le reportage du journal ‘‘Calgary Herald’’ du 2 Octobre 76. Ce mé- me article a paru dans le ‘‘Leader Post’’ de Re- gina, Sask., quelques jours plus tard. On dé- clare, dans cet article, la bienvenue des écoles bilingues a Calgary et le fait que les parents de ces enfants anglophones, désireux d’apprendre le frangais, fréquentent, eux aussi, les classes de francais. Ces phrases nous aménent A réfléchir! El- les couronnent méme nos efforts soutenus. Sans se faire trop d’illusions, il faut redoubler d’efforts dans ltamélioration de la qualité de nos services. C’est bien connu, il exis- - te des recettes pour tout. Elles valent ce qu’elles valent, mais le grain de sel est le plus important, comme chacun sait. A ma connaissance, la SFCC et VACFA nous ont donne de bonnes recettes. .permet- tez-moi de vous livrer la . mienne , sous réserve bien entendu - encore au four. . ‘lait devenir de la galette. Au lieu de parler d’ingré- dients et de leur mélan- ge, retragons le cheminement de nos écoles bilingues: elles nous enseignent la langue et, surtout, nous la font car le gateauest -S’il al- pratiquer pour la conser- — ver. .L’école bilingue St- Charles a:débuté, voila 8 ans, sous l’habile direc- tion de Mme M. Walsh, et le Comité d’Education, sous la présidence de Mme ensemble . T. Lebel,.a dQ travailler - pour trouver les solutions a l’expansion des écoles bilingues de Calgary, et il a réussi. Etant donné que nous vi- vons quotidiennement les conséquences des déci- sions des gouvernements nous avons encore des questions sans réponse, face aux réeformes sco- laires' mais tout ce qui a été mentionné dans le ‘‘ Cal gary Herald’’ est le résul- tat du travail qui s’est effectué depuis le jardin d’enfants jusqu’aux. éco- les secondaires. Nous vivons 4 une épo- que ott les professionnels anglophones désirent ap- prendre une seconde lan- gue, ot. la plupart deg groupes ethniques) maf trisent 2 ou 3 langues alors, nous, les i diens-Francais, il ne faut pas negliger de par_ ler la notre. Crest grand, une téte! Ce bilinguisme ne saurait se développer sans Vexjg_ tence et l’essor de communauté francophone non seulement au Québec’ mais dans chacune ‘ “provinces du Canada; 4 nous de mettre un grain de sel dans la recette; Cest peu, mais pourtant, ca change le goat! Estelle ; Paradis. = Ce candidat devra étre: - prét a voyager tacter: Faites parvenir a: j - dynamique et responsable - Réfnunération; a discuter Mlle Laurel Favreau, au 306- 665-1723 OFFRE D’EMPLOI! -L’Association Jeunesse Fransaskoise du Nord de jg Saskatchewan est 4 la recherche d’un (une) anima_ teur (trice) jeunesse, 4 temps-complet. ; - devra pouvoir entrer en fonction immédiatement _ Pour tous renseignements complémentaires, con_ } votre. demande le plus tt possipje Concours Animateur-Jeunesse 316 Munroe Ave. South SASKATOON _ Sask. oe i S7N 1J9 Cana- | | LLANE oe <¢