Chers amis, C Ce mois-ci, mon intervention se veut plus un essai qu'un simple mot du président. Cet essai est le fruit de ma réflexion, basée sur mes trois années d’observation et d’évolution en tant que bénévole au sein de la communauté francophone de Kamloops. Le but de l’exercice est, premiérement, d'exposer les bienfaits de I’établissement d'une école francophone dans la communauté de Kamloops desservant ainsi les besoins des familles francophones de cette ville. Le second but est de faire réfléchir et, peut-€tre, faire réagir les francophones de la ville au sujet de l'état de leur communauté. A mon avis, sans étre moribonde, elle a besoin d’un sérieux remontant! Comme reméde efficace, les membres du bureau de la direction de l'Association Francophone de Kamloops (AFK), ainsi qu'un groupe de parents, proposent que la communauté francophone de Kamloops se range en bloc derriére eux et qu’elle soutienne, sans équivoque, |’ouverture d’une école francophone dans Ia ville. C'est un sujet qui me tient personnellement a cceur, a la fois en tant que parent et président de I'AFK. Je me soucie grandement de l'avenir de la culture francophone a Kamloops. Et, que voulez- vous ... j'aime écrire !. Voici donc le fruit de ma réflexion. Qu’est-ce qu’une école francophone ? Tout d’abord, je me dois de réitérer que ceux d’entre nous qui croyons a |’établissement d’une école francophone 4 Kamloops n’essayons pas de réinventer la roue. Plus de 25 écoles et programmes francophones sont déja en opération a travers la province, soit a Kelowna, Prince George, Summerland, Prince Rupert et dans la grande région de Vancouver et de Victoria. Ces écoles sont administrées par le Conseil Scolaire Francophone de la Colombie-Britannique (CSF), une commission scolaire publique au méme titre que la commission scolaire locale de Kamloops. Elle se doit donc d’obéir aux mémes lois et réglements que les commissions scolaires anglophones de la province. La grande différence est que l’école francophone s’adresse exclusivement aux francophones “ayant droit”, un critére défini et garantit par l’article 23 de Ja Charte canadienne des droits et libertés (voir l’annonce du programme francophone inclut dans le bulletin). L’école francophone se spécialise donc dans |’enseignement du frangais langue premiére. Entre autre, elle offre : une maternelle a temps plein (avec acclimatation graduelle a la journée complete) ; J un service de transport sécuritaire ; J un programme de francisation pour les éléves ; J une ambiance favorable a l’épanouissement culturel de l’éléve ; — des services spécialisés (orthopédagogie, orthophonie, etc.). La mission du CFS se lit comme suit : “Le CSF s’engage a offrir des programmes et des services éducatifs valorisant le plein Cpanouissement et l’identité culturelle des enfants francophones de la Colombie- Britannique. De plus, il s’engage a participer activement au développement de la collectivité francophone de la Colombie-Britannique.” Le but ultime du CSF est de : “...créer un environnement stimulant, favorable au développement de la pensée, de la créativité et de l’expression dans les deux langues officielles.”