> 2, Le Soleil de Colombie, le 8 aodt 1975 Se ODODE ODO DCDCDC DCO MCO DO DO DAO DHCODNOC DODO ——— call @ ey 5 © Y (o CO ©" © OF @»,° C) A. Piolat “REDACTION : PUBLIE PAR YD .CO) CO CD. CO 1. CO, GO). GO) GD). CO. GO GO), FR EB FEE PE PED Wile Lot KEE Depuis le début de 17été, les gréves dans cette pro- vince ne se contentent plus de se suivre A un rythme accéléré mais elles se _ font presque la concurren- ce pour faire ‘‘la une’’ des journaux. : Comme il se doit, les gens critiquent parce qu’ils ne recoivent pas les services auxquels ils s’attendent. Que les automobilistes, pour toutes, que les tra- eS = if victimes d@accidents se ailleurs ne débraient pas — SEIIIIIIIINNNNNNNNNININNNINNNIINININNNNNNNNNNINNIINIHINRRRAANNNNNN ie plaignent du conflit 4 la pour le plaisir de débrayer; : : Ae ae 2 societé d’assurances, voi- eux aussiontdes emplettes ae Pourtant, il faudrait bien se rendre compte, une fois Et pourtant, il faudrait bien reconnaftre, une fois pour toutes, que le gouver- nement n’a pas 4intervenir dans les ¢onflits de travail, A moins que la sécurité du public ne soit en jeu. Ces nobles professionnels de la Chambre de Commer- “ce, par exemple, accepte - raient-ils que 1’Etat vien- ne dicter leurs conditions de travail. Et ces bons citoyens, pro- bablement bien intention-. nés, qui réeclament la mé- me. chose, voudraient-ils que méme traitement leur soit administré. Certainement pas, parce qu’alors, ce Serait. leur intérét qui serait en cause et non plus celui de quel- ques grévistes se prome- va marcher politique canadienne. une centaine au Québec. —V0VOVCOC : editorial Le C.LC. se nationalise? Le C.I.C. (Comitee for an Independant Canada) constitue un mouvement non-politique assez intéressant. Les discussions du dernier congrés an- nuel et les sujets prioritaires qui y ont été abordés montrent clairement qu’on aspire A l’unité canadienne. La récente adoption d’une attitude plus élargie A l’égard du Québec peut nous laisser songeur. Est-ce que cela Ce n’est que dans un an que le C.I.C. sera en mesure de faire le point sur ses tentatives. Actuellement, sur 10,000 membres principalement répartis en Colombie-Britanique, en Alberta et en Ontario; on en compte 4 peu prés Un point qui cependant reste certain: te C.I.C. - un- organisation non-politique pour l’instant - se heurtera au Québec 4 un mouvement pour l’indépendance du Québec qui lui constitue une option Par la force' des choses, le C.I.C. fonctionne indé- pendamment de la participation du Québec depuis 5 ans. Quelle répercu- tion aurait alors la structure québecoise du C.I.C. . On peut se demander pourquoi des sujets tels‘' le syndicalisme canadien LES HEBDOS DU CANADA F considéré comme une force nationale’’ n’ont pas été traités lors du der- 9 nier congrés. De plus, au cours de’ l’année 1974-75, trois documents de tra- Ae dt, de de ES Se SN SN MN SO MOTE vail trés intéressants ont été produits: Le rapport sur la Santé des Cana- diens, l’enquéte sénatoriale sur_la pauvreté au Canada et le document de I a la culture canadienne. le de déterminer les nor- mes et directives trés gé- nérales, et laisse aux au- torités provinciales et mu- nicipales le soin de fixer les limites admissibles pour combattre la pollu - tion. Or, il s’avére étre extrémement contradic - toire et difficile de déter- miner des normes raison- nables et admissibles pour tout le monde. C’est l’un des obstacles majeurs 4 la lutte contre la pollution. Les mesures proposées semblent toujours trop sé- véres pour l’industrie et trop molles pour la popula-. tion. : Mise & part l’automobile, le polluant majeur -de notre travail sur la peine capitale au Canada. N’est-ce pas 14 des sujets d’inté- ret public sur lesquels un organisation tel le C.I.C. devrait se pencher. Les débats, en’ plus d’étre stimulants, auraient reflété des préoccupations canadiennes pertinentes, évitant d’aborder 1 Le dernier aspect pour le moins ambigu se poserait ainsi: le C.I.C. fa-: voriserait-il une centralisation du pouvoir 4 Ottawa. De plus, quand une organisation regroupant 10,000 membres pr6éne une option d’unité cana- dienne, ne peut-on pas penser 4 long terme 4. 1’éclosion d’un parti politi- que ot certaines personnalités de divers partis politiques actuels vien- draient joindre les rangs. Pour le moment, le 5iéme congrés du C.I.C. a démontré que l’option canadienne dépendait-de la différenciation cultu- relle avec les Etats-Unis; au point de vue économique, les Canadiens de- vraient mettre la main sur leurs investissements, sauvegardant ainsi les destinées prioritaires du Canada. Question de survie canadienne, prétend- on! Les congrés du P.Q. sont marqués par plus d’enthousiasme que ceux du C.I.C. .Toutefois, la pénétration étrangére au Canada est un fait réel sur lequel chaque Canadien devrait s’interroger. | penser des dizaines d’an- -nées de négligence. Jusqu’A maintenant, nous n’avons pas fait allusion 4 la pollution acoustique et, pourtant, le bruit devient un fléau de plus en plus in- supportable. Mais 14 aussi, les mesures se heurtent 4 la définition de limites acceptables. Vous serez enragé du marteau piqueur qui ouvre la chaussée de- vant votre fenétre, par contre vous acceptez vo-~ lontiers le fracas de votre bateau 4 moteur le diman- che. De méme, vous _ ai- meriez tordre le-cou. de votre voisin qui chante Ri- goletto et, le lendemain, yous paierez. dix dol- les sempiternelles questions de Marc BELIVEAU iste. Heureusement, le public prend de plus en plus un - intérét dans la qualité de l’environnement. Nous dé- veloppons un désir accen- tué de participer active - | ment 4 l’amélioration dela qualité de la vie 4 Vancou- ver. Il reste 4 souhaiter que les directives pour cette ‘amélioration soient ferme- ment entre les mains d’hommes honnétes capa- pables et.ne deviennent pas le jeu exclusif des politi - ciens. La prochaine fois, nous essaierons d’analyser les nombreuses. possibilités de récréations dans la ré- gion de Vancouver. - ee Mitel 2B cod 4 - Me nant pancarte 4 la main. - Un concours BRILLANT | PLUS DE DETAILS EN PAGE 5