3, Le Soleil de Vancouver, 29 juin 1973 Distribution des prix a |’ Ecole St-Sacrement Comme de coutume, les €- _—_vus_attribuer des prix. Ces et du rendement fourni par léves les plus méritoires de prix sont distribués dépen- - ‘’étudiant. Vécole St-Sacrement se sont damment de l’année scolaire iére Année - Volumes: Classe spéciale: Disque - '7@me Année : Volume 1 - Carla MERLER 1- Joseph PULCHNY 1 Mary Ann ZSOLD 2 - Michéle DUPAS @ EE RAN 3 - Clare MORIARTY Classe spéciale: Volume = RUC 4 - Patricia LEONE e 4— Adrian NEMETH 5 - Kathryn GILLERT 1- Shirley ELLISON 5- Claire CHENOLL ; 2- Tommy PULCHNY 2efne Année - volumes: 3- Chrystyna LOPIANOWSKI "ame Avinée = Plaque Fro- = phée ‘‘Pierre Laporte’’ ga- 5éme Année: Volume gnée par Philippe McKAY Bourse ‘‘Rosina Besner’’ DE 1 - Sean TADEUCCI 2 - Sylvie HEGOAS 3 - Michel PARIS 4~- Julie PARIS 1- Denise OUELLETTE ($15.) gagnée par Teresa 5- Nancy DAVENPORT 2- Miriam de SOBRINO GABINIEWICZ _ 5 - Ex-aequo - André 3- Karl MESZAROS Bourse ($5.) gagnée par An- ABRAMOVICH toine MASSOT 5éme Année : Bourse ‘‘Amé- ; dée Roberge’’? ($10) gagnée 3 éme Année: volum par Rages see tea et Les prix de cette année ont 1- Corinne RIOU par Nancy BROWN ne SCHLAGETER , M. le a Ra ee an Consul Général de France rigitte é6éme Année: Volume A Vancouver, le Révérend = eee MAUIBERE Pére Cure (Henri MEEK, De nombreux jeunes, garsons et filles, étudiants ou - Kathleen GARAYT “3 eed MURPHY S-S.S.),-et une paroissienne. employés ‘se payent des vacances en voyageant a bie s - Pedro de SOBRINO clette. S‘ils doivent le faire par impossibilité de se 4 éme Année: volumes: 3- Jacqueline BROWN BONN Peceures un autre moyen prggeo rg ils ont tou- 1- Christine MASSOT REPOSANTES jours le mérite de savoir voyager car le cyclisme est 2- Lucie LAFLEUR 6&me Année: Bourse ‘‘Olier VACANCES une ~ be de vacances les et apiagind gees 3- Anne MORIARTY Besner” ($10.) gagnée par Q connaitre le pays, méme rappreché, et les gens qu 4- Valérie MOREAU Chantal DUCOEURJOLY TOUS habitent. _ 5- Sharlene YAP et une bourse ($5.) gagnée 6- Suzanne PITTET par Denise GUTFREUND | asa Lert Il y a plusieurs semaines, A une réunion de qeailanos drove ; prés d’Alicante. Du parking devant l’entrée on jouissait aise de Vancouver, nous avons eu le plaisir d’accueillir : 33 - @un magnifique panorama qui comprenait une grande partie . Raymond Dupont, professeur au Commissariat aux de la province d’Alicante et de sa cOte méditerranéenne. Ce Sports én France entre 1958 et 1964, et spéologue célébre.? f } c jour 1A nous étions les seuls visiteurs et le directeur a dQ ‘Au cours d@’une causerie illustrée de films, de cartes géo- | 4 ; { [ nous demander de patienter pendant dix minutes en atten- graphiques et de dessins explicatifs, M. Dupont a capté lat- ay : rap Ie dant qu’il mette en marche le moteur diesel qui actionnait tention d’une assistance nombreuse en racontant ses aven- © 2 les générateurs pour l’illumination de la caverne. Son fils, tures comme chef et membre d’équipe dans 1’exploration rs s ( étudiant A un collége, qui parlait assez bien le frangais, * ( nous servait de guide. Comme pour le Wookey Hole, une de certaines immenses cavernes des régions montagneuses \ de la France. On sait que la France est prééminente dans ce sport et que c’était dans ce pays que la premiére société spéléologique a été organisée en 1895. En écoutant M. Dupont, on s’est rendu compte que la prati- _ / \ ‘ La troisiéme de nos cavernes, celle de Nerja prés de Ma- que de ce sport exige une longue préparation et un approvi- } yy. laga, était la plus développée et la plus grandiose. Compa- sionnement d’équipement ésotérique d’une complication sur- ‘/ yée aux autres, nous l’avons trouvé énorme. Prés de l’en- prenante. D’ailleurs, les spéléologues doivent subirun en- trée, il y a un grand terrain de stationnement avec des sec- trainement spécial -- dans son genre comparable 4 celui | tions séparées pour les autocars et les voitures privées, des alpinistes. Non seulement doit-on étre en pleine forme ¥ \ un restaurant et une boutique d’objets touristiques et de physiquement, mais aussi faut-il acquérir une bonne atti- \ souvenirs. ; tude mentale -- un durcissement de l’esprit et un sang- \ froid suffisants pour se donner la force d’affronter les dan- gers et les inconforts de ces abfmes souterrains, par exem- ple : la descente par une série d’échelles de corde qui se ba- lancent et se cognent contre les parois de la caverne, les . extrémes de température, le danger dans Vobscurité de faire un faux pas et de tomber dans un précipice, l’inconfort extréme de continuer ses explorations, mouillé jusqu’aux os aprés avoir traversé 4 pied ou 4 la nage un fleuve sou- terrain. Quant A moi, il me suffit de m’imaginer contraint de suivre un tunnel étroit en rampant sur le ventre oi, 4 chaque mouvement du sable et des pierres tombent der- riére moi bloquant ma retraite -- me débattant pour attein- dre une faible lumiére qui semble promettre une possibilité de sortir -- pour me décider 4 me limiter 4 des sports moins rigoureux comme le croquet et la pétanque- figuration de stalagmites donne son nom A cette caverne. ets s’appelle Cuevas de Canalobre, les Grottes du Chan- ier. Ls \ \ On pénétre dans la caverne par un corridor assez large ee PAE \ qui conduit A une sorte d’antichambre. Ici on s’arréte Be bse pendant quelques minutes pour bien regarder une série de * ; photographies soigneusement encadrées et illuminées,d’un : ee intérét spécial. Il s’agit de la visite de la grotte d’El Clau- a Mee dillo, le généralissime Franco, 4 l’occasion d’un concert de 1’Orchestre symphonique national de 1’Espagne. Des con- certs d’orchestres symphoniques ont lieu chaque année, yp Is mais le concert de gala auquel le général a assisté a mar- NG) qué l’ouverture d’une nouvelle galerie et un prolongement NS des tunnels, des gouffres accessibles et des promenades. i '. \ aussi vaste que la nef d’une cathédrale, od se trouve l’es- Shade L\.. . +. \trade pour les orchestres et les siéges pour les spectateurs. : : SR Peg oe - \De 14 on est libre de descendre dans les profondeurs de la _Nonobetan, ma femme Ct Ot ae meee bo begues oe ilumination molucolore ur les stlagnie Det Oak. FS. éér: s de 1’illumination multicolore sur les stalagmite d'un confort de tout repos. Bien sfr, du fait de ces visites ” as ‘ set ice vatetaistincss % : Se nous n’avons prétention 4 aucune distinction. Il ya des mil- nes : liers de visiteurs aux grottes développées du monde chaque ht shy aes eee 2 . année, et si on se sea A pr ele dune caverne pene is te erie ee 59S as in n pipe de ces cavernes développées partout au mon- r . ‘ ey > seulement une question de payer le prix d’entrée modique : \. a) ay See Riper a de se rappeler que c’est aux explo- et d’y entrer. L’illumination est bonne,les passages et les ,_ », _ \\.. 14, “irations pénibles des spéléologues que nous sommes redeva- ’ LD, <4 bles de leur exitence. Rendons 4 ces aventuriers nos homma- sentiers sont bien marqués, et d’habitude il y a des guides. “ a I) RV ces: Tout en se promenant, on jouit de la musique enregistrée TO 7 Same qui émane aes haut-parleurs dissimulés dans les murs. ae i Notre premiére caverne et la plus petite se trouvait en : ‘Ge re ° e * * Me Caisse Populaire de Colombie aS La Caisse des Franco-Colombiens Angleterre prés de Wells et s’appelait le Wookey Hole. 11978 - 224™ rue, La piéce de résistance de celle-ci était une formation de TEL. 463 -8214 HANEY C.B. stalagmite qui ressemblait 4 un lutin grotesque, dont le nom -- le Trou du Lutin (Wookey). y La deuxiéme caverne que nous avons visitée se trouvait 4 700 mé@tres au-dessus du niveau de la mer sur la pente septentrionale de la montagne Cabezo de Oro (Téte d’Or) ‘ x & oF () \ @: “i r& mee On continue la visite en admirant la galerie principale, - ——