Suite de la page 1 meilleure réflection de la culture francophone au Canada. Les recommandations concernent es- sentiellement les films et les actualités , les deux domaines qui 1. Que la Société Radio- Canada poursuive son plan de développement d’installation d’antennes émettrices afin de réduire substantiellement la proportion des 38% de foyers franco-colombiens qui ne re- coivent pas de signal direct de la société d’Etat en francais. 2. Que CBUFT Radio-Canada’ Vancouver augmente_ son temps d’antenne jusqu’a un minimum de 10% afin de pouvoir affirmer que les Franco-Colombiens sont effec- tivement desservis par leur poste de télévision et non par le poste de télévision de Montréal. 3. Que la Société Radio- Canada augmente substantiel- lement la proportion de films présentés en francais dans leur version originale. 4. Que le contenu des bulle- tins de nouvelles a Radio- Canada refléte mieux la réalité franco-colombienne et que ces bulletins soient concus et montés en fonction de notre réalité. 5. Que des productions édu- catives adaptées a la réalité francophone de la Colombie-- Britannique soient disponibles aux heures d’écoute appro- priées . 6. Que le contenu des émis- sions nationales de Radio- Canada refléte beaucoup plus la réalité canadienne afin d’é- Les 11 points Le Soleil de Colombie, vendredi 4 octobre 1985 Recommandations attirent prioritairement _les Franco-Colombiens. Deux autres aspects sont abor- dés par le mémoire. Le premier est celui du cable et satellite. “Il appert que le Conseil de la radio et viter l’oubli et l’abandon de la réalité francophone hors Québec. 7. Que la couverture journa- listique du réseau francais de Radio-Canada a Vancouver couvre effectivement tout le territoire de la province et, en - particulier, la capitale provin- ciale. 8. Que la Société Radio- Canada en Colombie-Britanni- “que renforce son contenu régional tout en améliorant la qualité musicale de ses émis-- sions et en réflétant la culture francophone au Canada. 9. Que les responsabilités administratives de la Société Radio-Canada soient décentra- lisées afin de permettre une _certaine autonomie de fonc- tionnement au niveau des. régions. : 10. Qu’une étude de marché soit réalisée dans le domaine de la diffusion par satellite et de la redistribution par cable afin de produire les éléments essentiels A une _ politique réelle de bilinguisme appli- - “‘quée par le C.R.T.C. lors de Yoctroi des licences de dif- fusion. 11. Que l’assurance de diffu- sion dans les deux langues officielles soit obtenue a tra- vers tout le pays pour un réseau spécialement adapté aux jeunes. i ' = " ? Suite de la page I “Le grand avantage de P.M. Johnson, et sa grande force, est qu'il n’est pas un idéologue”, a commenté l’acteur Doris Lussier, vieux compagnon de - René Lévesque. “II n’est ni de gauche, ni de droite. Il est réaliste”. Ce pragmatisme, qui le fait en beau- coup de domaines ressembler a son En direct ~ de Montréal — Suite de la page 1 Rupert. Enfin j’ai appris par M. et Mme. Bouchard que ces pétitions qui avaient recueilli de nom- breuses signatures n’avaient en fait jamais été envoyées”’. . Jacinthe réussit 4 avoir la liste électorale et avec les anciennes pétitions contacte ceux et celles qui habitent encore Prince Rupert. Elle loue une table dans un centre d’achat et aprés avoir passé une annonce dans le journal local de Prince Rupert commence a récol- ter de nombreuses signatures. “A deux, nous avons pris le bottin téléphonique et appelé tous ceux qui ont un nom canadien francais”. Quand elle a les sept cent ‘cinquante signatures, elle de- mande au maire de la ville de . Certifier sa pétition; elle l’envoie ~ ensuite au CRTC avec une lettre au président du regrou- pement des francophones de Prince Rupert. Le président du cable qui se trouve a Terrace part lui aussi pour Ottawa, avec dans ses bagages une lettre pour appuyer la demande de Jacinthe: Quatre mois _ plus tard la télévision de Radio- Canada atteint.la céte nord de la Colombie-Britannique. II aura fal-, lu un an de démarches pour qu’enfin le canal 13 sur le cable émette les émissions de Montréal, en direct; ce qui veut dire un retard - _ de trois heures. Le programme des émissions de Radio-Canada devra bientét étre imprimé dans le journal local de Prince Rupert. Un rendez-vous ace sujet est prévu trés bientédt avec la- compagnie de cAble. Soph : e adversaire libéral, Robert Bourassa, lui a sans doute permis de s'iimposer a la téte du Parti Québécois. II fait aussi grincer pas mal de dents. René Lévesque, en premier lieu, ne semble pas réellement satisfait. Son message de f€licitations au nouveau président manquait pour le moins de chaleur. Et sa démis- sion de son poste de député (ce qui ne laisse au PQ qu'une» faible majorité de 2 si¢ges a l’assemblée provinciale) a été interprétée com- me un signe de mécontentement. Quant aux adversaires de Pierre- Marc Johnson, durant |’élection, ils sont restés eux aussi plutét froids. Tous, sauf l’avocat Guy Bertrand, sont montés sur la scéne avec le vainqueur. Mais certains deman- dent déja des assurances quant a l'avenir, notamment Pauline Marois, qui, forte de sa seconde place a posé ses conditions con- cernant sa participation éventuelle au gouvernement Johnson. Jean Garon, de son cété, a déclaré qu'il serait 4 nouveau candidat a la prochaine élection. Interrogé sur son soutien 4 M. Johnson, il a répliqué: “J'ai toujours pensé que — le ralliement devait étre fait par celui qui a été élu (a la direc- tion du parti). C’est sa tache de dire quelle direction, il va pren- de la_ télévision canadienne C.R.T.C.) n’applique pas les principes..de respect du_bilin- guisme et ne favorise pas l’appli- cation de la Charte Canadienne des droits et libertés”, accusent les rédacteurs du mémoire. Pour appuyer cette accusation, ils invoquent l’exemple de la compa- gnie Premier Choix qui a été autorisée a cesser de diffuser en francais dans l’ouest canadien. Et réfutent la raison invoquée (le faible nombre d’abonnés), l’attri- buant a une promotion nulle en dehors de Vancouver et une absence de motivation des cablo- diffuseurs. Enfin, les signataires du mé- moire s‘inquiétent du peu d’inté- rét manifesté par les jeunes pour la radio et la télévision en francais. “Le processus d’assimi- lation gagne du terrain”, s’in- quiétent-ils. Deux remédes a ce danger: une amélioration de la programmation 4 Radio-Canada mais surtout une mise en place adéquate du futur réseau Jeu- nesse. Le 15 janvier 1986, le C.R.T.C. devra choisir l'un des trois dossiers présentés. “Les francophones hors-Québec ap- puient la demande de “Téléjeu- nesse Canada - Young Television Canada” (N.D.L.R. dont la partie francaise sera dirigée par Yvon Deschamps) dans leur assurance: de diffusion bilingue et espérent que cet organisme respectera ses engagements a diffuser en fran- ¢ais”, déclarent les responsables du mémoire. Le document est maintenant entre les mains des responsables du Comité consultatif. Il ne contient que des recommanda- tions, avec toutes les limites que lon doit apporter a ce terme. En selle Suite de la page 1 tout et pour tout huit heures de balade dans la région pa- risienne. Quant a Christophe, il était loin de sa maternelle ov il enseignait. Chantal a tout ap- pris sur le chemin entre Trois- Riviéres, lieu de départ et Winnipeg avec l'autre cavaliére. Plusieurs commanditaires ont participé au grand voyage, Purina pour la nourriture’pour les trois chevaux; une selle prototype trés légére lui a été remise lors du Salon du Cheval, les films ont été offerts par l’agence Sipa Presse. Les photos prises par Christophe _ illus- treront les articles que Chantal, journaliste a la pige, écriraplus tard. Le trajet (8000 km, a 30 milles et de huit a dix heures par jour) a été agréable, sans grande mésaventure; mais le probléme étant toujours l’ar- gent, en arrivant a Calgary il a fallu trouver d’autres comman- ditaires. Il faut un troisiéme cheval et on n’a que 45 dollars en poche. Christophe va donc travailler dans un ranch ou il se perfectionne et Chantal court les magasins, les “sponsors”’. Elle en trouve deux. ‘La gentillesse et l’hospitalité des Canadiens rencontrés le long de la route les ontétonnées. Et surtout en s'approchant de la céte ouest. “Bien qu'il n’y ait pas de frontiére entre les provinces, la différence entre celles-ci est flagrante, paysage, maniére de vivre...” raconte Chantal. Pour traverser le Canada, la facon la plus facile est évidemment de suivre les grandes artéres rou- tiéres et particuliérement la transcanadienne; quand on est a cheval, le plus agréable est de prendre “le chemin des éco- liers”, les pistes, les routes que l'on trouve sur les cartes. “Mais trouver des cartes détaillées au Canada, c’est difficile, elles sont souvent €puisées. Les nom- breuses routes de coupe de bois qui n’existent pas sur les cartes nous trompaient trés souvent. Alors Christophe se servait de la boussole et moi de mon pen- dule, ca a marché a chaque coup” raconte Chantal. Les autorisations 4 demander pour traverser telle ville ou les terri- toires ov les feux de forét avaient éclaté, étaient parfois labo- rieuses. ‘Tout le monde était concerné par le crottin, qui va le ramasser?” Exemple les réflec- tions des techniciens de chaine de télévision CKVUquand |’un des chevaux a fait du crottin en plein studio et quand un autre a uriné dans les ‘coulisses. Le moment le plus dur physique- ment? “Le passage des Ro- cheuses, il y a cing chaines de montagnes. Nous sommes pas- sés par les cols, et montés jusqu’a 2,000 métres; nous pouvions grimper de 700 4 2,000 métres dans la méme journée, c’était dur pour les chevaux et pour nous.” Chantal est retournée en France pour refaire ses finances, et pour écrire un livre sur son voyage et son expérience: Chris- tophe lui, reste 4 Vancouver puisque trés bientét il doit repartir avec les deux chevaux indiens vers la frontiére du Mexique qu'il compte atteindre aprés six a huit mois de voyage. *nom donné par les Nez-percés, indiens, qui les élevaient. Seront-elles suivies? AE eee dre”. Pierre-Marc Johnson a donc des obstacles devant lui. Il ne faut pourtant pas oublier qu'il a été, avec 58.4% des voix, confortable- ment élu par tout le parti (qui pour _ lapremiére fois au Canada permet- - tait al’ensemble de ses membres de ' participer a l’élection de son chef) par un suffrage direct. Pour le nouveau Premier minis- tre, le plus dur reste encore a faire. Car des élections générales se profilent, en novembre selon la plupart des observateurs. Des élections qu’il devra mener 4 la téte d'un parti: —_ assez divisé et dont les caisses sont vides. Et face A Robert Bourassa et aux libéraux que les sondages donnent comme ga- gnants. Les résultats [basés sur 99% des votes]. . Voix % ohnson 56,658 58.4 Marois 19,398 20.0 Garon 15,685 16.2 Bertrand: 2,726 2.8 Lalonde 1,478 1.5 Gagnon 1,041 1.1 La participation a été d'un, peu plus de 50% des membres éligibles du P.Q. Lettres recommandées, _ timbres, peu importe le c'est ma langue Moi, je me fais servir en francais que j utilise au Bureau de poste. Au besoin, communiquer avec le Bureau du _- Commissaire aux langues officielles en téléphonant a frais virés au (403) 420-3111. Il peut nous aider a obtenir des services en francais. Vos associations franco- colis postaux, service, * colombiennes * dAni Daniel Millaire a été il y a quatre ans notre premier portrait francophone. Il est photographe, et il a eu une idée de génie qui marche si bien qu’il a, sans faire de publicité, de nombreux clients. Daniel a pensé que, puisque les “Tupperware Parties” avaient du succés, pourquoi ne pas faire des “Sharp Shooter Parties” (Sharp Photographics étant sa compagnie). Voila comment ca marche: vous invitez vos amis, vos relations etc... chez vous (minimum de 6 et maximum de 26), vous procurez les amuse-gueules et la boisson ; vos invités apportent des vétements,des accessoires: (chapeau, écharpe, bijoux..., enfin tout ce qui fait bien sur une photo) tandis que Daniel arrive avec une maquilleuse (ou maquilleur), un coiffeur (ou une coiffeuse) et son appareil photo, sans oublier les projecteurs. I] installe son attirail, prend une photo de chaque invité , moyennant 55 dollars par téte de pipe. Il fait un montage, et votre photo se trouve sur la couverture de votre magazine préféré: Vogue, New York, Sports Illustrated, Playboy, Playgirl, Cosmopolitan, TV Week, BC Executive, etc... vous avez le choix entre dix-sept couvertures. Celui ou celle qui invite recoit des cadeaux en plus de sa photo gratuite. Le succés est trés vite arrivé, Daniel Millaire vient de vendre trois franchises, dans Vancouver, c'est son frére ainé, Roland qui I’a eue, dans le Bas Fraser et deux hors de la province, un a San Francisco et un a Toronto, Montréal étant prévu pour le printemps prochain. Si cela vous intéresse, appelez Daniel au 299-3641, pour prendre ‘rendez-vous. Ces “parties” sont si demandées que Daniel a six personnes qui travaillent a plein temps et douze a contrat: vous n’aurez aucun probléme pour avoir un rendez-vous. - St vous étes un peu observateur ou observatrice, vous avez ~certainement remarqué une petite différence dans ce numéro: le nombre des colonnes qui forment le Soleil de Colombie. Deputs le ler octobre, comme de nombreux journaux [tabloids et quotidiens |, nous avons entrepris un gros changement: une diminution des _colonnes: de 6 nous sommes passés a 5. Cette mesure de changement | est effectuée dans toute l’Amérique du nord pour que l’emplacement des annonces soit standard. En effet, un annonceur, et _particuliérement le gouvernement fédéral devait lors d'une campagne nationale effectuer plusieurs gabarits d'annonces, 5 colonnes, 6, 7 et méme 10 colonnes. : ~Demander a la banque de Montréal des chéques en francais, rien de _ plus facile puisque le formulaire a une case pour le francais. Les recevoir en francais, voila une autre paire de manches! Mes carnets de chéques sont bien arrivés six semaines apres les avoir commandés et avoir puisé sept dollars et des poussiéres dans mon compte, mais... ils étaient tous en anglais. Je me suis donc adressée a ma succursale, et, comme c’était le premiére fois qu’on leur posait un tel probléme, j'ai eu un premier puis un deuxiéme employé. Je lisais bien dans leurs yeux: qu’est-ce que c'est encore que cette enquiquineusel Faire tant. d’histoires pour deux phrases en francais! J’ai remis mes carnets de chéque... et six semaines plus tard... victoire, je recevais mes chéques en francaisen plus de la formule de payer al’ordre, le nom et I’adresse ‘de la banque étaient en francais. Seige ld ORS on re ae > sano Fie ein _ [etnies