Blenvenue au Festival du bols de Malllardville les 8, 9 et 10 mars Teta or Ba Ss I i ss TOP SPECIAL: Vendredi 23 févtier 1996 FESTIVAL DU BOIS (EN PAGE CENTRALES) vd 28n “41 Courrier 28me dase /Second Chss Mal m 0046 1645, Same Ave, 0., Vancouver, (604) 730-9575, Fax : (604) 730-9576, odrese élecronique : 102627.2172@compusene.com G() Cems 1. ae Le >: 0 leil de Colombie-Britannique LE CINEMA QUEBECOIS A L’HONNE Le festival “Les rendez-vous du cinéma québécois” débutera le 29 février 1996 avecLe Sphinx, un film de Louis Saia mettant en vedette Marc Messier, Céline Bonnier et Serge Thériault. Ce festival des “Rendez-vous du cinéma québécois” se déroulera 4 Vancouvera la Cinémathéque du Pacifi- que du 29 février au 5 mars 1996, au Cinecenta del’ Université de Victoria les 3et4 mars 1996 etaucinéma Patricia de Powell River le 6 mars 1996. Les “Rendez-vous” présente- ront une sélection de courts et de longs métrages, ainsi que des vidéos produits aucours des douze derniers mois. L’af- fiche officielle des Rendez-vous duciné- ma québécois 1996 est signée Frédéric Bach, cinéaste d’animation(L’homme qui plantait des arbres) de renommée internationale. La programmation inclura des matinées scolaires, les 29 février, ler, 4 et 5 mars 1996 pour le film L’enfant d’eau de Robert Ménard,d’aprés le scé- nariode Claire Wojas, mettanten vedette Marie-France Monette et David LaHaye. La distribution comprend également Gilbert Sicotte, Monique Spaziani et Danielle Proulx. Au cours du festival seront pré- sentées les expositions de photographies des cinéastes Jean-Claude Labrecque Triptyques et autres souvenirs et Pierre Mignot Derriére V’autre cinéma, du27 févrierau 10 mars al’Espace Dubreuil. “Les Rendez-vous du cinéma québécois” 4 Vancouver sera présenté encollaboration avecl’ Office national du film du Canada, la Société Radio-Cana- da, le Bureau du Québeca Vancouver, Le Consulat général de Francea Vancouver, l’Académie canadienneducinémaetdela télévision, le journal “Le Soleil de Colombie-Britannique” etl’ APFCB. GLEN CLARK, NOUVEAU PREMIER MINISTRE. Aprés sa victoire éclatante de dimanche cemier, lors du congrés du Nouveau Parti Démocratique, GLEN CLARK, le p'tit gars de l'Est de Vancouver est devenu hier, 4 38 ans, le nouveau premier ministre de la Colombie-Britannique. = Robert eerie: directeur du film “LE CONFESSIONNAL” avec 1’ acteur Ron Burrage dans le réle d’Alfred Hitchcock. L'UNILINGUISME PROVINCIAL, “SERPENT DE MER" DU BILINGUISME FEDERAL CANADIEN! PARMAMADOUGANGUE Le Canada est connu 4 travers le monde pour le bilinguisme de ses institutions fédérales qui mettent sur un méme pied d’égalité le Francais et 1’ Anglais afin d’offrira tout unchacun, selon sa langue, les mémes ‘chances devant les juridictions relevant de sa compétence. Ce Canada est menacé aujourd’hui plus que jamais par une forte poussée d’unilinguisme des diffé- rents gouvernements provinciauxa tra- vers le pays, sapant pour de bon toute expansion possible du bilinguisme. A bien y réfléchir, nous som- mes devant un cas-type ot les gouver- nements provinciaux, compte tenu de leurs compétences, modélent et pérennisent un unilinguisme qui par- fois est source de couac A travers le pays. L’exemple récent des arresta- tions de jeunes Ontariens en beuverie a Québec par une police municipale unilingue et en Colombie britannique la véhémente protestation de la com- munauté francophone al’égard des tri- bunaux de justice prouvent que l’unilinguisme mine sérieusementtout espoir d’une justice équitable. Malgré 1’éloignement géo- graphique de ces deux faits, nous sommes devant une situation simi- laire : c’est bien la langue qui est source “d’incommunication” Les esprits optimistes mentionnent le boom des écoles d’immersion en frangais dont les résultats ne se mesureront qu’a long terme. Dans l’immédiatet 4 moyenterme, il faut étre courageux voire téméraire pour vivre en tant que francophone ou anglophone dans une province unilingue qui ne reconnait pas al’une ou !’autre des langues officielles un droit d’implantation et de cohabitation. Mais c’est souvent al’occa- sion decas isolés quesurgitl’urgen- ce de répondre a des questions vite évacuées afin d’éviter de réveiller ce “vieux serpent de mer” qu’est la question de la langue au Canada. _Ne voit-on pas souvent au Québecdes jeunes trés fiers de bran- dir leur unilinguisme francophone comme un rempart4l’assimilation. Dans |’Ouest canadien, les jeunes anglophones répondent para bouta- de: <>. Ne cherchons pas de bouc émissaire, les vrais responsables sont les gouvernements provinciauxa cau- se d’un manquede coordination dans leur politique linguistique en matiére d’éducation. On souffre de nombrilisme, ce qui méne a la dispa- rition de toute volonté de bilinguisme. Aujourd’hui, nousne pouvons que nous interroger avec appréhen- ~ sion sur l’avenir du bilinguisme 4 l’échelle du pays. Des événements de ce genre viennent rappeler|’urgence de prendre en considération_ la ques- tion de la langue au Canada. Le statu quo linguistique correspond a une paix des braves. A défaut des’attaquer4 ce fléau, nous ne serons que les specta- teurs passifs de la disparition du Ca- nada bilingue. En revanche, l’expansion du bilinguisme confirme le caractére du pays en Amérique du Nord et consti- tue un garde-fou identitaire face au grand voisin du Sud.