© eRe Re, Tee We 2, Le Soleil de Colombie, 23 Janvier 1976 >, GO, GO, GO, GO| G9 Lad ww’ re BR RS a cee ae fen. {/ CHOP \ LE SEUL JOURNAL DE $ANGUE FRANC \ISE EN NSS BRITANIQUE CONSEIL D’ADMINISTRATION © ’ A. Piolat DIRECTEUR : J. Baillaut N. Therrien André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTION : Marc Béliveau EUREEEEEREEEEEREEEEEEEEEREEOESES ES EEEEE PUBLIE . PAR - LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, _ $213 rue Cambie, Vancouver9 Téléphone : 879-6924 | Courrier de deuxieme classe sous | le numéro d’enregistrement 0046 _ LES HEBDOS DU CANADA Ap Nochr Noche Noho hoe Noche hho Noho hp choco hecho hp hachoc heheh DS BR FE AEB LOE E FEA 6G Hel o Les Francophones de Co- lombie-Britannique récla-- ment ‘‘leur’’ télévision. Les Indiens, eux, récla- ment des droits qui leur ont été volés. Les francophones basent leurs revendications sur une loi fédérale sur le bi- linguisme votée par une majorite - d’une part, et absolument irréaliste d’autre part. Les Indiens, eux, basent leurs revendications sur des droits aboriginaux re- - connus par la Cour Supré- ~me du Canada et par tous ceux qui ont appris l’histoi- re du Canada ailleurs que dans les livres que nous re- filaient ces bons religieux dont les ancétres étaient venus évangéliser *“peaux rouges’’. Les francophones deman- dent des écoles frangaises, alors que seulement 300 enfants, dont la langue premiére est le frangais, fréquentent les 92 écoles de la Commission Scolai- re de Vancouver. Les Indiens, eux voudrai- ent que leurs enfants puis- sent aller 4 l’école. Les francophones vou- draient étre servis en fran- gais au Centre de Main- d’Oeuvre. Les Indiens, eux, voudrai- ent que leurs demandes Commentaire ‘par Jean DUSSAULT as Diffuse le 21 eae Ai d’anglophones, - les: ‘ ¥ OXON OY OXON OY NS d’emplois soient au moins considérées. : La langue francaise est une des 2 langues officiel- les du Canada. | La langue indienne est chronologiquement la pre- miére langue du Canada. _Les francophones _ ont, pour la plupart, une mai- son ou un loyer et mangent 3 fois par jour. Les Indiens, eux, se sont fait voler leurs terres et enlever leurs lieux de chasse et de péche. Les Blancs massacrent leur environnement et gaspillent, les ressources ~ naturelles, la plupart ti- rées de terres indiennes. Les Indiens, eux, ont compris. que le progrés pour le progrés et le dé- veloppement pour le dé- veloppement, nous méne- ront 4 la catastrophe. Si la cavalerie 1’empor- tait, c’était une victoire. Si les Indiens . triom- phaient, c’était un mas- sacre. , Si donc les revendications des francophones sont jus- tifiées, que penser de cel- les des autochtones. . Quant la télévision fran- gaise sera établie 4 Van- couver et que vous y re- garderez unfilm ‘‘ West tern’? de John Waynes, - pensez-y. - . Avec sa campagne contre le futur poste de télévision en langue francaise a Van- couver, John Reynold, dé- puté fédéral, estentrainde tromper le public. En dé- clarant que le futur poste de télévision en francais enlévera un pose ameri- blier CM ORR CA TV FRANCAISE cain du cablevision, John Reynolds ne dit pas toute la vérité ou bien il devrait fai- re un peu plus de recher- ches. Pour des raisons que’ nous ne voulons pas. deviner, ~. John Reynolds semble ou- qu’une compagnie LA TELE FRANCAISE La venue de la télévision frangaise & Vancouver. . .évidemment, tout le monde en parle! On entend méme dire qu’il y aurait des oppositions! La campagne la plus épique contre l’obtentionde ce poste de télévision est menée par un dé- nommeé John Reynolds. Certains diront- 4 propos de ce député - qu’il aura usé du meilleur moyen pour se faire un crédit politique avantageusement car, d’a- prés 1’Editorial paru dans le ‘‘Soleil’’ dul6 janvier dernier, il semble clair que pour M. Reynolds, cette campagne ne lui cofiterait que peu d’argent - les frais en étant assumés par les contribuables. Toutefois; -pendant qu’A tous vents, on parle de ce sujet - par les actions ‘‘pour’’ ou -‘*contre’’, on confirme justement bien l’identité canadienne. Elle se caractérise par cette ample utilisation de nos moyens de communication. Ce geste culturel nous différencie de 1’Américain ou de 1’Européen. De prime abord, un poste detélévisionen francais 4 Vancouver n’introduit au- cune dualité linguistique. On a beau dire quele frangais et l’anglais au Canada soulévent de la politisation, c’est aussile moyen par lequel le Canada reste uni. Le paradoxe serait stagnant si, dans son ingéniosité, le Canada n’avait pas - comblé le ‘‘ vide communicatif’’? des Canadiens qui dépend avant tout d’une po- | pulation dispersée sur un continent s’étendant d’un océan 4 |’autre, En effet, le Canada amis sur pied un réseau national de radio - télédiffa- sion. Radio - Canada est l’une des sociétés les plus cotées au monde dans ce do- maine. La cablodiffusions’est également développée 4 un tel point qu’on envoie, de tous les pays, des spécialistes qui viennent constater une réussite technique et économique. Et comment ne pas parler de ces expériences en télévision com- a ree ry de ces stations de radioopérées par des coopératives, de ces ‘*hot ines’’... ‘€ge.Un jour, dans unesallede classe, on prononce une grande phrase en latin: ‘‘Ad mare usque ad mare’’. Aucun Canadien de cet 4ge ne sait alors que son ac- tion conséquente le définira culturellement. Par tous les moyens, il tente de faire une traduction visuelle, sonore. . .il entend dire, il parle, il regarde et il veut savoir. Connaftra-t-il un jour que le latin est une langue morte]... mais, durant ce temps, il se renseigne auprés de toutes les sources dint mations. Il] apprend ainsi 4 parler’ la langue du peuple... si 1 A vrai dire, l’aventure communicative des Canadiens commence entrés bas a de nos jours, laparole, pour étre comprise, doit 6tre accompagnée de l’image. Etre ‘contre’? le poste de télévision frangaise 4 Vancouver, cen’est pas de changer le canal d’émission, c’est fermer le DEEP DLCUTS f Marc BELIVEAU ‘Western Approa- sa demande au CRTC. Pour cette raison, nous aurons une télévision en frangais 4 Vancouver, car, | ' d’exploitation pour privée, ches, adéja une licence une nouvelle station de télévi- sion & Vancouver. Cette nouvelle station télédiffu- sera vers le mois de sep- - tembre prochain et devra étre mise sur cablevision. Si John Reynolds avait fait un peu plus de recherches, il se serait apercu qu’il - existe 3 canaux sur le ca- Ces. vin prennent acuellement cet- blevision d’inutilisés. canaux sont appelés ‘‘im- paired’’ dans le cas ot un signal de télévision trop fort peut en altérer la ré- ception au cablevision. Comme le disait le Maire Art Phillips de Vancouver, dans une lettre adressée au Président du CRTC, M. Harry Boyle, le Conseil de la Radio - Télévision Canadienne devrait chan- ger ses réglements quant 4 l’usage de canaux dits ‘*impaired’’ sur le cablevi- sion. De tels canaux sont “en usage dans. d’autres pays et, 4 Vancouver, cela nous permettrait d’avoir 3 nouvelles® stations de télé- ‘vision sur le cablevision, tout en gardant les canaux que nous avons présente- ment. Nous appuyons donc le Maire Art Philipps dans . Quand 4 la venue d’une nouvelle station de télé- vision A Vancouver, nous pensons sincérement que tous les habitants dela Co- lombie - Britannique de- vraient avoir accés aux 2 réseaux de télévision de Radio-Canada dans les deux langues. officielles. Ily a plus de 100.000 parlants frangais dans notre pro- vince, plus ceux qui ap- te langue Al’école. Ces per- sonnes devraient avoir ac- cés 4 latélévisionenfran- cgais au méme titre queles Québécois ont accés 4a la télévision en anglais. Si nous avons un pays uni, nous devrions avoir les mémes droits et nous de- vrions recevoir la méme justice, de 1’Océan Atlan- tique 4 1’Océan Pacifique. John Raynolds, avec sa campagne (payée par les contribuables anglophones et francophones!) essaie de nous diviser 4 un moment oi les communautés_ an- glophones et francophones commencent 4 entretenir de.bonnes relations et 4 connaftre mutuellement leur langue et leur culture. . Pour Information: 873- 3581 Maire a vie ? _ Comme nous Il’avons ap- pris, les instances du Par- ti Progressiste Conserva- teur au Canada ont jugé que M. Léonard Jones n’était pas un membre en régle du P. ce qui le rendait néligible A se présenter comme candidat 4 lachef- ferie. Pour M. Jones, faut-il croire que sa réputation en tant que maire de Monc- ton l’entrafnera on ne sait ou. . .peut-étre A la Mai- rie Ag Moncton. as ek CE Sek es i ee x Ne a ce - pany :