Sur la scene provinciale (suite) a . Pété 1999, la Fédération amorcait Les premiers résultats de cette étude une premiére étape de son projet d’étude sur les soins de santé en francais sur le territoire de la Colombie-Britannique. Cette premiére étape, faite en collabo- ration avec la Fédération des commu- nautés francophones et acadienne du Canada, visait l’identification prélimi- naire des ressources humaines et insti- tutionnelles offrant des services en francais dans la province. Plus de 200 questionnaires ont été envoyés par le personnel de la Fédération aux quatre groupes ciblés par l’étude, soit les associations fran- cophones, les particuliers, les profes- sionnels de la santé et les organismes du secteur de la santé. De ce nombre, un cinquantaine de questionnaires ont été complétés et retournés a la Fédération. nous confirment la nécessité de pour- suivre une démarche plus détaillée et exhaustive. D’abord, parce qu’il ressort que la population ne connait pas Yensemble des professionnels de la santé offrant des services en francais et Léventail de possibilités qui pourraient leur étre offertes. Finalement, il semble que les intervenants de la santé soient favorables 4 une présence accrue de services en francais et a une visibilité plus grande de leur disponibilité. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche plus vaste présenté au Gouvernement du Canada par la Fédération des francophones de la C.-B. Le ministére de la Santé ne s étant toujours pas engagé a financer ce projet, la Fédération doit attendre une confirmation de celui-ci avant d’amorcer les études subséquentes se rattachant a ce dossier. u cours de la derniére année, le Premier ministre du Canada, les premiers ministres provinciaux et les dirigeants des territoires ont réitéré leur intention de miser sur de nouvelles initiatives concertées pour répondre aux besoins des enfants dans le cadre dun Plan d’action national pour les enfants (PANE). Ce plan vise 4 jeter des bases politiques et 4 proposer de nou- velles initiatives destinées aux familles et aux enfants de 0 4 18 ans. Dans la perspective de cette initiative, la Fédération des communautés fran- cophones et acadienne du Canada (FCFA) veut s’assurer que les besoins des familles et des enfants francopho- nes soient pris en compte dans la con- ception et la mise en oeuvre de la stratégie qui sera définie. Pour s’en assurer, elle a demandé aux associations provinciales de participer a une démarche qu’elle a développée. La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique a accepté de participer au projet. Ainsi, au cours des prochains mois, elle travaillera sur le dossier en collaboration avec la FCFA. Son engagement est cependant déja amorcé. En novembre dernier, la direction générale de la Fédération et son président se sont joints a |’Equipe francophonie 1999 pour des rencon- tres 4 Ottawa avec différents politi- ciens. Les représentants de la Fédération devaient les informer de la réalité des francophones en Colombie- Britannique. a défense des droits et des intéréts de la communauté francophone en matiére ’accés 4 la justice en frangais a été une priorité importante pour la Fédération au cours des derniéres années. Selon la Fédération, la présence d’une association de juristes d’expression francaise permettrait, ou du moins faciliterait, le respect des droits lin- guistiques des francophones de la province. C’est dans le cadre de cet objectif qu’elle a donc col- laboré tout au long de l’année a la création d’une telle association. Aujourd’hui, l'association a été incorporée et son assemblée générale de fondation est en préparation. L’Association des juristes d’expression frangaise de la C.-B. aura pour objectifs 4 long terme de réunir les personnes gravitant autour du secteur des affaires juridiques, de con- tribuer au développement professionnel des juristes d’expression frangaise et de faciliter la pratique du droit en francais. De plus, association verra 4 améliorer l’accés a des services tels le conseil juridique, la contestation judiciaire et laccés aux tribunaux, en francais. Pour le moment, le comité de travail, appuyé par la Fédération, tente d’obtenir des fonds afin de pouvoir financer l’embauche d’une per- sonne-ressource. Cette personne aura pour mandat de trouver des sources de finance- ment, de faire du recrutement de membres a partir de la banque de noms déja recensés au cours de |’année et de faire un bilan de |’acces- sibilité des services en francais. Le comité de travail de cette association a pour membres: e Maitre Pauline Anthoine e Maitre Pierre Cantin ¢ Maitre Robert J. Lespérance e Maitre David Liden e Maitre Douglas MacAdams e Maitre Georges Rivard e M. Serge Corbeil e M. David Reed