a = es ar ay " a ~ 4 LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE VOL.11 NO.29 Vendredi 10 novembre 1978 Sommet Socialiste par Claude JEAN Lors du grand rassemble- ment biennal de l’Internatio- nale Socialiste qui se dérou- lait 4a Vancouver, du3au 5 novembre, bien des nations étaient présentes. Pays sud- américains, européens, le Japon, pays d’Afrique, et notamment le Sénégal avec Léopold S. Senghor qui est le président du Sénégal de- puis 1960. Aux derniéres élections, son parti (socialis- te) a remporté 84% des voix, trois partis politiques se pré- sentaient. Treize partis socialistes forment actuellement le gou- vernement de leurs pays: Autriche, Belgique, Dane- mark, République dominicai- ne, Finlande, République Fé- dérale d’Allemagne, Grande- Bretagne, Islande, Jamai- que, Malte,.Ule Maurice, Norvége et Sénégal. Le discours d’ouverture du Congrés a été prononcé par Ed Broadbent (Chef du Nouveau Parti Démocrati- que du Canada) et par Dave Barrett (Chef du N.P.D. de la Colombie-Britannique). Les grands thémes de ce congrés étaient les suivants: économie mondiale, rela- tions nord-sud, situation en Amérique latine et dans les Caraibes, corporations mul- tinationales (économie mon- diale), le sud de |’Afrique, désarmement, situation dans la région de 1’Asie- ‘Pacifique, droits de "homme (incluant le sous-théme: Ter- rorisme). Entre autres, Francois Mitterrand, chef de file du parti socialiste francais, a présenté un discours sur un ton convaincant au sujet de l'économie mondiale. Parlant du jeu et du controle exercé par les gran- des multinationales, Mitter- rand avait des vues trés pessimistes quant a l'avenir des pays capitalistes. Il a ensuite parlé du Tiers-mon- de, de la misére et du chémage. Il a surtout insisté sur la devise chére aux socialistes, la création d’un ordre économique mondial et efficace et la solidarité entre les peuples. La situation dramatique des pays pauvres ow plus d’un milliard de gens n’at- teignent pas le seuil décent de niveau de vie. Seulement trois pays ont tenu leurs promesses envers les pays en voie de déve- (Suite p.5} Jean-Claude Arluison plante ses panneaux publicitaires en vue des élections municipales du 15 novembre. On sait qu’il se présente au poste de commissaire scolaire. Bonne chance. [Photo Claude Jean]. Le congrés de I’Internationale Socialiste se déroulait 4 discours devant un auditoire de plus de 2,000 personnes. THétel Hyatt Regency de Vancouver a la fin de la semaine derniére. M. Francois Mitterrand s’appréte a prononcer son [Photo Claude Jean]. . 25 CENTS a L’avenir du programme de francais par Christiane COTE De toutes les répétitions que le Dr. Nick Ardanaz, directeur des services de la langue francaise auprés du gouvernement provincial fait au cours des réunions publiques d'information de la FFC, celle 4 propos de la responsabilité des parents francophones est sans doute la plus fréquente. Que ce soit 4 Powell- River, a Victoria ou a Ab- botsford , lieux des trois derniéres réunions de la FFC, c’est 4 une fréquence réguliére que revient |’im- placable réalité: sans la par- ticipation des parents fran- cophones, le programme francais qui doit débuter au niveau élémentaire dés sep- tembre 79 n’a pas de chance de réussite. Or, s'il faut se fier au nombre de parents franco- phones qui assistent aux réunions publiques d’infor- mation sur le sujet, il y a de quoi craindre pour son ave- nir. L’assistance toujours mixte, francophone et anglo- phone, n’a pas encore jus- qu’a présent dépassé la soi- xantaine. Par contre, il faut noter que si la quantité des personnes présentes a de quoi inquiéter, la qualité de l’auditoire, elle, laisse la porte ouverte a tous les espoirs. En effet, contrairement a ce qu’on pouvait remarquer il y a quelques années, aucune opposition sur le principe méme d’un ensei- gnement en francais en Co- lombie-Britannique n’a été enregistrée. Bien que les parents continuent 4 avoir des inquiétudes sur la qua- lité de l’enseignement qui sera dispensé a leurs en- fants 4 lintérieur des futu- res classes, il est évident que l’attitude générale face au programme est positive. Un cas encourageant: Po- well-River L’exemple le plus mar- quant de cette attitude posi- tive a pu étre remarqué a Powell-River, ot le 23 octo- bre dernier, une cinquan- taine de parents, en majori- té francophones, avaient ré- pondu 4 Il’appel du club local de l’endroit. L’atmosphére dans la salle était nettement favorable et pour une fois, aucun débat sur les vertus de l’immer- sion vs l’enseignement en francais n’a eu lieu. Des réflexions comme “Arrétons d’avoir peur” pouvaient étre entendues réguliérement et les représentants de la FFC et du gouvernement provin- cial donnaient limpression de précher a des convertis. Cette impression a d’ailleurs été confirmée lorsque, dés la fin de la réunion, une tren- taine de parents se sont empressés d’écrire le nom de leurs enfants sur une feuil- le de pré-inscription pour l’élémentaire. A Victoria des participants de marque A Victoria, le 30 octobre dernier, l’assistance, bien que moins nombreuse que prévue, comptait dans ses rangs quelques membres Le combat continue Tout n’est pas perdu pour le groupe de Ne Chezu dans sa lutte avee le “pares board” pour conserver les hangars No 5 et 6 de Jericho. Dans une interview avec une personne membre et artiste du groupe, on a pu apprendre que toutes les excuses sont bonnes a la ville pour détruire les han- gars. Des coits trop élevés d’entretien, la sécurité “en fait de solidité”. En fait, s'il survenait un tremblement de terre 4 Vancouver, seuls particuliérement importants pour le programme de fran- cais. On remarquait en effet la présence du surintendant de toutes les écoles de la province, monsieur John Meredith qui, 4 deux repri- ses, encouragea les parents a apporter leur appui au programme. La commission scolaire de Victoria était, elle aussi, représentée mais ce sont surtout les parents qui ont assuré la vivacité des débats. Les questions furent en effet fort nombreuses et quelques-unes ont provoqué (Suite p.5) les hangars de Jericho tien- draient le coup. Les moin- dres petits détails laissent croire que la survivance des hangars est vouée 4 l’échec. Le lundi 6 novembre, le groupe deNe Che Zu a fait une visite 4 la commission des parcs pour jouer leur derniére carte. En fait le groupe demande 4 la ville de retarder de quelques semai- nes la destruction sous pré- texte qu'il n’y a pas pour le moment une solution de re- change. Cependant les artis- (Suite p.5) —eees Ee eeeEeeEeEEEEeEeeE—E—E—EeEEE Oe se Sal PN ey pl ll spel Ya i , —— 2 See | | k =