Le Festival Francophone 1980

at ste

~ au Québec le 22 mai prochain.

Claude Tronel

Prés de 15,000 personnes au Salon du Livre, plus de 1,000 spectacteurs
pour Pauline Julien... le Festival Francophone 1980 a accueilli plus de

‘SECOND CLASS MAIL ~
COURRIER DE 2e CLASSE

Plus de 15.000 visiteurs

monde que le Festival 79.

Est-ce a dire qu'il existe en Colombie britannique une communauté
francophone préte a s’enflammer pour la culture francophone? c’est aller
un peu vite en besogne! Toutefois, ce festival a prouvé, une nouvelle fois,
que si les spectacles sont de qualité, les gens viennent.

Refuser du monde pour un
spectacle francophone, ici, en
Colombie britannique, ce
n'est pas tous les jours que
cela arrive. Et pourtant, des
spectateurs ont df repartir
chez eux lors du passage du
“Réve du Diable” au Théatre
Métro. La salle était pleine,
certains ont di rester de-
bout.

D’un autre cété, il est vrai
aussi qu’il y avait bien peu de
monde pour Michel Forgues..

Le Festival Francophone
1980 est plus qu’un succés
mais une ombre vient noircir
ce tableau; aprés la féte, il

faut faire les comptes. Et 1a,

Mme Jeannette Baillaut,
principale organisatrice du

Des éléves québécois

ote

Claude Tronel

_a Vancouver

Depuis jeudi dernier, 36 éléves de I’école des Compagnons
de Cartier 4 Ste Foy & Québec visitent la Colombie
britannique. Is sont les hétes des éléves de 7éme année de

Ecole Bilingue de Vancouver.

Cette rencontre entre dans le cadre d’un programme

: d’échanges d’étudiants; les éléves de Ste Foy resteront ici

jusqu’au samedi 3 mai et ceux de I’école bilingue se rendront

“Pour les éléves de l’école
Ste-Foy, ce voyage en Colom-
bie britannique est l'occasion
de mettre en pratique l’ang-
lais qu’ils ont appris au
Québec.

La, ils se rendent vraiment

compte otils en sont avec
l'anglais.

Mme Barbara Gauthier,
sous-directrice de l’école
bilingue, est l'une des princi-
pales organisatrices de ce
programme.

(suite p.2)

festival, estime a $10,000
le déficit

Le Festival Francophone
est organisé par le Centre
Culturel Colombien. Le cofit

__de cette manifestation était
évalué a $50,000... en fait, il

-aurait fallu disposer de

60,000 a 65,000 dollars (pour
le transport des artistes, les
dépenses se montent a
$23,000)

Malgré cette ombre, Mme
Baillaut ne persiste pas

‘No. 0046. 25 CENTS:

moins a penser que ce festi-
val est une réussite. La
population est venue en
nombre; a ce sujet, il est
remarquable de noter que ce
ne sont pas les francophones
qui ont été les plus nombreux
mais les anglophones franco-
philes... (suite p.4 et 5)

Plus de 3,000 titres exposés, représentants 100 maisons Le Salon du Livre a attiré plus de 15,000

ae

L’école bilingue de Vancouver a offert & chacun un
P=.) gull aoe

<v.0) Mead
RE FIR GE CARI

- dédition.

personnes dont 800 enfants en moyenne par jour.

maillot sur lequel il est écrit:“ Vive le bilinguisme”.Eh

Nae wt

A laune cette semaine...

Tous les mercredi au “Soleil de Colombie”, c’est la
méme question qui revient: que va-t-on mettre dans le
prochain numéro?

Ce mercredi-la, l'un de nous lance une idée; et si
chaque semaine on passait une heure avec un abonné...
C’est ce que nous avons fait. Nous avons tiré la carte
d’un abonné au hasard, 4 qui nous avons rendu visite
vendredi aprés-midi, il s’agit de madame Frisson.

Lorsque je suis arrivé, Mme Frisson rentrait juste de
son travail. Je ne savais pas trop quoi lui dire, ne l’ayant
jamais rencontrée et ignorant tout de ses activités.
Potrtant, cela ne nous a pas empéché de parler de tout
et de rien.

Mme Frisson habite, 4 Burnaby sur Canada Way, une
maison coquette qu’elle et son mari aménagent et
agrandissent peuapeu. ~

Il y a 6 ans, la famille Frisson , décide de quitter
Strasbourg, en France, pour venir au Canada. Au
début, il était difficile pour eux de s’implanter dans ce
pays. Bien sf, ils avaient de la famille en Colombie
britannique, mais cette arrivée au Canada constituait
une nouvelle étape dans leur vie.

Aujourd’hui, Mme Frisson ne regrette rien. Sa fille
est enseignante 4 Kamloops, son fils poursuit des
études, son mari a un bon emploi et elle-méme travaille
dans un restaurant,

“La vie - dit-elle - est beaucoup plus facile ici au.

NAMES CSW PAY AROS ei Si

Canada qu’en France. On est méme trop gaté -
ajoute-t-elle - , car on peut tout avoir facilement si on le
veut”.

“Le seul probléme, je crois, c'est que les gens sont plus
renfermés. Les Canadiens ont une facon de vivre trés
différente de la nédtre en France”. :

Enfin, lorsque je lui ai demandé si elle voulait

retourner en France, elle m’a dit que non. “Je suis bien -

ici dans cette maison, mais - conclut-elle - il faudra tout
de méme que j'améliore mon anglais; ¢a c’est mon point
faible”. ;

Mme Héléne Frisson

WORST VASE SEs

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