Information Chronique Performances Le Forum des Citoyens Deux discussions de groupe ont été organisées au Centre cul- turel francophone de Vancouver. Sauf erreur de notre part, la pre- miére a réuni (le 4 février) entre huit et douze personnes, en majo- rité originaires du Québec, et la plupart étaient en faveur de I’in- dépendance (ou de la souveraine- té, selon le terme que 1’on pré- fére) du Québec. J’ai participé a la seconde discussion de groupe, le 11 fé- vrier. Une réunion certainement bien différente de la premiére. Nous n’étions que quatre partici- pants, mais les deux heures ont passé trop rapidement. Nous étions tous les quatre des immigrants: deux de France, un du pays de Galles et un du Liban. _ Il est bien dommage que nous n’ayons pas parti- Les paris sont ouverts pour savoir si elles vont refaire la croi- siére, en se consacrant cette fois- ci a la photographie. * * *K * * La vie de chateau Un grand ensemble de maisons en rangées (expression plus correcte que le terme anglais townhouses) a été baptisé La Fron- tenac. Le panneau est illustré d’un croquis du chateau Frontenac a Québec. II aurait été préférable de dire Le Frontenac, mais, une fois de plus, il ne faut pas décou- rager ceux et celles qui jugent bon de flirter avec le bilinguisme. Le choix de ce nom presti- gieux aurait di suffire 4 évoquer la notion de logements luxueux, mais les promoteurs ont tenu a de la nourriture que je vais rece- . volr... * * * * * Dictée du championnat d’orthographe de Belgique, cuvée 1990 Traducteur bien connu dans le Vancouver métropolitain, Jean- Marie Munier est allé récem- ment en vacances dans sa Belgi- que natale et m’a fait parvenir la dictée du championnat d’ortho- graphe de Belgique de l’année derniére. Silechampionnatd’ortho- graphe de France, organisé par Bernard Pivot, a pris rapidement une envergure mondiale, l’hon- neur d’avoir créé un concours national annuel d’orthographe revient a la Belgique. La soeur de Jean-Marie Munier a d’ailleurs remporté la cipé tous les quatre a la ren- contre du 4 février, car, croyez-moi sur parole, nous aurions mis de |’animation dans les débats! Je vous en parlerai au cours des pro- chaines semaines. ke, ee, ee Nomination Berlitz au Canada, qui est situé 4 Toronto, vient de nommer notre collaborateur et grand voyageur Jean- Claude Boyer au poste de Jean-Claude Arluison deuxiéme édition de ce concours et a regu comme prix un poste de télévision en noir et blanc, ce qui indi- que que le lancement du concours remonte a un bon nombre d’années. Voici donc le texte de la dictée de 1990. _. Plein la hotte! Charlotte, Ja cuisiniére du ~ chatelain, excellait 4 ses fourneaux, qu’il s’agit de truite en papillote, de lapin responsable du contréle de Venseignement au Centre langues Berlitz 4 Vancouver. Aprés avoir enseigné dans des écoles secondaires du Qué- bec, Jean-Claude Boyer s’est in- téressé ala méthode Berlitz d’en- seignement des langues. II est devenu enseignant puis maitre de formation. Cette nomination vient de lui mériter le surnom de Mon- sieur Berlitz. Nous lui présentons toutes nos félicitations. ao, Same aie tae des Médaille d’or Deux francophones de Vancouver, Mme Blanche McBride et Mme Monique Debras-Dufrane viennent de faire une croisiére, au cours de laquelle elles se sont reposées physique- ment, mais pas intellectuellement, puisqu’elles souffrent toutes deux de bridgitite aigué; en d’autres termes, elles sont des fanatiques incurables du bridge. Elles ne se sont pas mal débrouillées au cours du cham- pionnat, puisqu’elles ont rempor- té la médaille d’or. Un grand bravo. Une seule ombre au tableau: les deux championnes n’ont aucune photo-souvenir de leur croisiére, car leurs pellicules ont été voi- lées, probablement par la machine, a4 inspection des bagages a l’aé- roport. s’assurer que le message serait clairement compris. C’est pour- quoi ils ont choisi un nom de rue approprié: La Frontenac est si- tuée au 6500, Chambord. Ce sera vraiment la vie de chateau. ee eS Un véritable miracle Un missionnaire allait pré- cher la bonne parole aux autoch- tones du Territoire du Yukon. Il marchait d’un bon pas dans la forét, en chantant gaiement la chanson a succés de Soeur Sourire Dominique, nique, nique, s’en allait bien gentiment..., lorsque, soudain, un grizzly est sorti des fourrés et s’est rué vers lui. Le missionnaire est tombé a genoux ets’est mis a prier: Mon Dieu, sauvez-moi, afin que je puisse poursuivre mon travail auprés des autochtones. L’ ours gigantesque était maintenant tout prés. Une idée est venue a |’esprit du mis- sionnaire: Je vais le baptiser; cela va peut-étre le calmer. Il a sortisa bouteille d’eau bénite et en a aspergé le museau du grizzly. La béte s’est arrétée net, est tombée a genoux, a joint ses deux grosses pattes et a levé les yeux vers le ciel. Miracle! Alléluia! Merci, Seigneur, s’est exclamé le mis- sionnaire. Le grizzly s’est mis a prier: 6 Seigneur, je te remercie Vendredi 22 février 1991 en gibelotte, de poulet co- * cotte, de sauce ravigote, de ris de veau aux pleurotes ou d’on- glet a 1’échalote. Qu’ il fat question de raper ou de hacher, de napper ou de paner, de faire rissoler ou mijoter, de prévoir des bains-marie ou des courts-bouillons, de réserver la meilleure fin gastronomique a la caillebotte, aux compotes ou aux carottes, 4 la mache, aux salsifis comme a la rhubarbe ou aux reine(s)-claudes, Charlotte était inimitable. L’exotisme méme la ten- tait: la paella, les gnocchi(s), les risottos, les scampi ou la pipe(é)rade. — Aussi, pour un tel cordon- bleu, nul ne s’étonnait que le comte fiitenclin aux amours ancillaires! Hep Pec he ok On n’arréte pas le progres! C’est avec une fierté plei- nement justifiée qu’une compa- gnie offre au public son tout — nouveau carrosse pour bébé pliant. } * * * * * Mauvaises langues De mauvaises langues prétendent qu’un touriste améri- cain en voyage a Rome est tombé en extase devant le Colisée et s’est exclamé: Ce stade sera génial lorsque les travaux seront termi- nés!- ae AP 3 eC uaele aae tes Le Soleil de Colombie Humeur Un chou est un chou Les ménagéres n’ont pas souvent la parole, pourquoi? Peut-étre en raison de leur aspect trop revendicatif, peut-étre aussi que ces revendications ne revétent qu’un caractére trés local. En voici un exemple, d'aprés la constatation d’une voisine: Mardi dernier, 4 White Rock, le marché était trés bien approvisionné, fruits et legumes trés frais, en particulier les choux-fleurs, petits, serrés, bien blancs mais... horreur! le trognon semblait plus gros que les fleurs... effectivement pour un légume.de 1 kg, la partie comestible était de 450 grammes! Evidemment, le commercant qui achéte par caisse, vend comme il a acheté. Mais ne peut-on contréler aussi le producteur? Je parle aujourd’hui des choux-fleurs, mais il en est souvent de méme pour les artichauts!! Mise au vert Il ne suffit pas de créer des espaces verts, il faudrait - également et surtout les entretenir car si les plantes poussent toutes seules, le suivi, lui, a le mérite de rendre le site plus agréable et de lui éviter de tomber en friche. Dans cet ordre d’idées, si l’entrée nord de Vancouver a été embellie par des plantes, la sortie de la ville vers | Whistler affiche une tristesse désolante par son «aridité» due a l’absence de verdure!! Tima Sekkat Offre d'emploi | On demande une secrétaire de direction bilingue. S'adresser au Consulat général de France 4 Vancouver, 1201 - 736 rue Granville, Vancouver, C.-B., V6Z 1H9 Le Soleil de Colombie Le seul journal en francais de la Colombie-Britannique Président-directeur: Jacques Baillaut Gestion, administration, publicité: Jacques Tang Journalistes: Daniel Bélanger, Frangois Limoge Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Claudine Letoumeur, Tima Sekkat, Jean-Claude Arluison, Jean-Claude Boyer Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiére, Nigel Barbour Ouverture du journal: 9h 4 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, BC, V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées a condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu'elles soient signées. Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax: 683-9686. L'abonnement annuel cofite 20$ au Canada, 25$ 4 I'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046.