ce ihe. i ‘nald Bérubé et Frangois Ri- 12, Le Soleil de Colombie, 8 février 1974 RADIO-CANADA BI ADIO-AMADA la page de la radio 6) HORAIRE de CBUF- FM. VANCOUVER CBUF-FM du lundi au vendredi a 12h00 | Un artiste se raconte | Du vent dans les voiles... vingt heures d'émissions par semaine, présentées du lundi au vendredi entre 6 et 10 heures; MICHEL PICARD, Claude Hurtubise, Viviane Demers et Ghislaine Gauthier vous y attendent. Implosion... plus dynamique que jamais; de 17:30 4 18 heures, cing fois la semaine; ALINE SMOLENSKY, ANDRE BRETON, Francois Ismert, Nicole More et leurs nombreux pigistes vous y invitent. Ressac... entre 18:30 et 21 heures; préparée par CHRISTIAN BERNARD, Alain de Grosbois et Monique Masson. artistique; LUNDI ll FEVRIER - 22h30 - LES GRANDES RE- LIGIONS - ‘“‘Le Judaisme”’ - (13é): Le procés de Jésus- Invité: David Flusser, pro- fesseur a l’Université hé- braique de Jérusalem - Présentation: Bertrand Ga- gnon - 24h30 - 15h30 BOOK-CLUB - **Te Haut-pays’’ d’Yves Thériault (Ed. Re- né Ferron) et le ‘‘Centre Ville’? de Jean-Jules © Ri- chard (Ed. de 1]’Actuelle) - Collab: Alain Pontaut, Ré- card - JAZZ & BLUES - ‘*Ornithology’’ - (Parker): Charlie Parker. - ‘¢ Pithecnatropus Erectus’”’ - (Mingus): Charles Mingus - ‘*Grey Cup Caper’’ (Hakim): Sadik Hakim - Animateurs: Gilles Moreau et Gilles Archambault - 21h00 - SUR TOUTES LES SCENES DU MONDE : *«Pére ou Pas’’ ou ‘“‘Trois fois par jour a moins Trois’? de Paul Sa- vatier - Production ORTF - 22h30 - CONCOURS NATIO- NAL RADIO-CANADA Orchestre de Radio- Canada, dir. John Avison - Ronald Taylor, flQte: Con- certo en sol (ler et 28. mou- vement) - (Pergolése) - Ingemar Korjus, baryton: *Honeur And Arms’? === (extr. de ‘‘Samson’’) (Ha- endel et ‘Il lacerato spi- rito’”’ (extr. de ‘*Simon Boc- canegra’’) (Verdi) - MERCREDI 13 FEVRIER - 21h00 - LES GRANDS CON- CERTS - Divertimento en si bémol majeur (Haydn); Quin- tette en mi bémol majeur, op-88 No.2 (Reicha); Quin- tette en mi bémol majeur, K. 452 (Mozart); et Sextuor en si bémol majeur, op.6 (Thuille): Ensemble 4 vent du Saint-Laurent - MARDI 12 FEVRIER - 3 24h30 - JAZZ & BLUES - 21h00 - CONCERT INTIME - ra Se RR ier ere mT Se ose 4 la fine pointe de l'actualité JEUDI 14 FEVRIER - 21h00 - BANC D’ESSAI - 21h30 - PREMIERES - ‘*Qui, Chef!’’ de Dominique de Pasquale. - 22h30 - A CAPPELLA - Le Choeur Laval, dir. Germain Lefebvre - *“*T,7Amour de moy’’ (Marc de Ranse), ‘‘Quand mon ma- ry vient de dehors’’et ‘‘Mon coeur se recommande a vous’’ (de Lassus), ‘‘Mi- gnonne allons voir si la ro- se’’ (G. Costeley), ‘‘ Vous perdez temps de me dire mal d’elle’’, (C. de Sermi- SY), -20.s2en.- va tardy. et ‘“*Ce mois de mai’? (Jane- quin), ‘‘Hyme a la Nuit’’ (Rameau), ‘‘Deep River’’,- (arr.; W.A.Fisher), ‘‘Ave Maria’’et ‘‘ Jesus dulcis me- moria’”’ (Vittoria), et ‘‘Gos- podi pomilouy’’ (arr.: C. Boller) - Animateur: André Hébert - VENDREDI 15 FEVRIER - 15h30 - L’ART AUJOURD’ HUI - _ *f Jean-Paul Lemieux et Art Aujourd’hui’’ - Le critique d’art Guy Ro-* bert rencontre, A son domi- cile de 1’Ile-aux-Coudres, 1’ artiste canadien Jean-Paul Lemieux - 17h00 - HOCKEY - Les Red Wings de Détroit rencontrent les Ca- nadiens au Forum de Mont- réal - Description: meau - Analyste: Pani Larrivée # En studio; Lionel Duval - Richard Gar= 21h30 - ORCHESTRE SYM- PHONIQUE - Orchestre Sym- phonique de Toronto - COLETTE RENARD, LA VOIX DE PARIS Quand je suis dev'nue belle Quand j'ai pris mes seize ans J’suis restée demoiselle, Mais j’ai eu des amants. Z’avaient de bonnes tétes Ou z’étaient bons garcons, M’emmenaient a la féte, Me chantaient des chansons... Zon.,. ZON... ZON... Extrait de Zon... zon... zon... Paroles: Maurice Vidalin; musique: Jacques Datin Cette chanson, comme beaucoup d’autres, notamment Ow va-t-on s’nicher, Tais-toi Marseille, Ga c’est d’la musique, Voir: Naples et mourir, lls voulaient voir la mer, fut un des grands succés de Colette Renard. Interpréte remarquable s'il en est une, la chanteuse se confie 4 nous, cette semaine, a un artiste se raconte de CBUF-FM - 97,7 Née a Ermont en Seine-et-Oise; Colette Raget, dite Colette Renard, fait d’abord des études de violoncelle et de chant clas- sique. Elle exerce ensuite les métiers de vendeuse, de fleuriste et de secrétaire jusqu’au moment oti elle devient dactylo, puis la femme du musicien Raymond Legrand. Dés lors, chantant dans Porchestre de ce dernier, elle ne tarde pas a faire parler d’elle. Cependant, Je genre fantaisiste l’attire bien davantage. Aussi, quand un jour Paul Péri, mari de Marguerite Monnot, la pressent pour le role principal d’Irma la douce, elle accepte d’emblée. La comédie musicale remporte un triomphe, tant en France qu’a l’6tranger. Sa créatrice, pour sa part, la joue neuf cent trente- deux fois ! Grand prix du disque en 1962, Colette Renard a enfin trouvé un répertoire bien a elle. De plus, ses vieilles chansons liber- tines font la joie de maints connaisseurs. Vedette-maison de la « Galerie 55 », elle ne chante guére dans les grands music- halls. « On peut s’en étonner, commente le dictionnaire Cent ans — de chanson frangaise: n’est-elle pas, avec sa frange de cheveux roux et son timbre gouailleur, dans la plus authentique lignée de. nos chanteuses de faubourgs ?» « Moi je sais, lui ort en 1968 Paul Guth, que vous 6tes la voix de Paris. » Colette Renard, une interpréte et une femme hors pair = pee ae 5 isi nous entendrons, du 11 au 16 février inclusivement, a émission o ee Un artiste se raconte de CBUF-FM Animateur: Jean-Paul Nolet; réalisation et choix des disques: Madeleine Martel. : CE; | Premieres jeudi 14 février, 21 heures OUI, CHEF de Dominique de Pasquale Deux plongeurs, entre une minute de retard et le bris d’une soucoupe, ne cessent de trembler en pensant aux réactions de leur patron. Le plongeur No 1, promu chef par autorité déléguée, a eu Vhonneur insigne d’un sourire de son patron et, dit-il 4 son compagnon, il avait méme «un petit air entendu...» Evidem- ment, quand il est seul avec le chef, le plongeur No 1 charge l'autre au maximum et déclare hypocritement au No 2 qu’il l’a bien défendu... Au fond, il ne faudrait que plaire au chef. Et ce n’est pas sa faute s’il a toujours l’air d’aboyer: c’est son sens des respon- sabilités qui l’oblige a faire preuve d’autorité et de sévérité... Mais, quoi qu’il en soit, affirme No 1, nous devrions étre flattés par tout ce qui vient du chef. Celui-ci, d’ailleurs, ne tient pas a ce qu'on I’aime mais bien qu’on le craigne et qu’on travaille. ll arrive pourtant que nos deux plongeurs penseront qu’ils De 1a ont peut-étre quelques droits qu’il s’agirait de réclamer... a fonder un syndicat il n’y a qu’un pas. Mais leurs intéréts -divergent: un plongeur No 1 n’est pas un plongeur No 2. Apres entente finale, cependant, ils doivent faire face a une difficulté — majeure: le chef ne voudra jamais d’un syndicat! Pourquoi ne — feraient-ils pas la gréve du zéle ? S’ils lavaient deux fois plus de vaisselle ils montreraient bien comme ils sont préts d’aller ee jusqu’au bout... L’affrontement n’ayant pas donné ce que nos slorideuteresee! raient ils font aussit6t amende honorable et jurent qu’ils ne recom- menceront plus. N’est-ce pas bien, malgré tout, de la part du chef, de les avoir repris alors qu’il pouvait acheter une machine ~ ; a laver la vaisselle ou engager d'autres plongeurs ? Comme le No 2 occupe maintenant le poste du No 1, i! avoue. a celui-ci ne pas détester son nouveau titre de méme que les © -responsabilités y attenantes. D’un commun accord ils convien- — nent que, désormais, face a tout ce qui surviendra, il n’y eae plus qu’a dire: « Oui, chef; oui, chef; oui, chef ». . ; Dominique de Pasquale Dominique de Pasquale, que l’un de ses metteurs en recent - Gilbert David, considére comme «l'un des meilleurs représen- | tants de la plus jeune génération des auteurs dramatiques qué-— BRS Beet