on : 8 Le Soleil de Colombie, vendredi 4 juillet 1980 UNE FIGURE DU PASSE : - Daniel Williams HARMON Par Alexandre J. Spagnolo, Président du Cercle Francais de Coquitlam Ba John Spargo, comme plu- sieurs historiens,reconnait dans son ouvrage, la compé- tence des canadiens-frangais - a tous les niveaux.Ils ont laissé de trés belles pages: * dans l’histoire des explora- teurs du Canada. En avril 1800,Daniel Williams Harmon passa de la’ Firme McTavish,Frobisher &Cie.a la North West Co... avec un contrat de sept ans quilui attribua un poste le: !* dotant de pouvoirs assez |. étendus pour traiter avec les ° Indiens,les trappeurs,chas- _ seurs canadiens francais ou métis etc. de procéder a des | trocs. Le transport s’effec- |. tuait par des canots manoeu- : vrés par des canadiens fran- ' cais,trés experts en la ma- |. tiére.Dix canots constitu- aient une brigade et trois ‘ brigades,un escadron. Tous, des hommes durs,batail- leurs,ivrognes,plus redouta- bles,disait-on,qu'une bande’ d’Indiens guerriers. Mais Harmon maintint |’alcoolis- me parmi ses hommes au plus bas niveau possible. Aucours de sa carrié re, Harmon pénétra,plus que tout autre homme de race blane au coeur sauvage du pays et y demeura bien,bien longtemps,loin de toute civi- lisation,ce qui lui a permis d’étudier,d’écrire des ouvra- ges sur la vie des Indiens, leurs us et coutumes, sur la: vie des animaux sauvages,' _ €tre intolérable. -Harmon, quoique celle des plantes, etc... Daniel d'une famille trés pieuse, nous l’avons déja signalé, n’était pas un chrétien trés convaincu,il se considérait un pécheur non-régénéré. Il ex- plique cet état spirituel dans son Journal des Voyages. Il était choqué de l’intem- pérance,du manque de sobri- été de ses hommes, de la profanation du Jour du Seigneur,de leur luxure et de leur amoralité. LE COMPORTEMENT DE HOMMES BLANCS ENVERS LES INDIEN— NES,LES METISSES. Les hommes de la Hudson Bay Company et de la North West Company, ainsi que les trappeurs, les coureurs de bois canadiens-frangais indé- ‘pendants étaient des “durs-a- cuire”,doués de fortes pas- sions et d’un penchant trés prononcé pour la luxure, Eloignés de toute civilisa+ tion pour des mois, voire des années,cela pouvait. se com- prendre; privés de relations sexuelles, la vie devait leur Ils désiraient des femmes, encore des femmes, les seules disponibles, les Indi- ennes, pas les métisses, si des hommes blancs n’avaient pas passé avant laissant de la progéniture de couleur. Au début de la période du commerce des peaux et four- rures, il était de pratique courante que les hommes, de tout grade, employés par les compagnies soient autorisés a prendre femme indienne, la réservation, nommée “Squaw”. Pour obtenir une femme, le postulant devait traiter avec le pére ou les fréres, sous une condition-type: la femme devait vivre sous la compléte domination de l’homme. Celui-ci avait la faculté de la ‘quitter a n’importe quel moment et de la renvoyer chez sa famille. Par contre, la femme n’avait pas cette faculté de quitter l"homme a son gré. Pas question de restituer la somme versée au pére ou fréres lors de la transaction... Pour sceller ce marché, il y avait des célébrations avec - des chants folkloriques, des danses et souvent des beuve- ries. : : De leur cété, les femmes indiennes étaient bien dési- reuses de devenir les “squaws” des hommes blancs considérant cela comme un honneur. Elles cohabitérent avec leurs maftres blancs, élevérent leurs enfants, par- tagérent pleinement leurs _travaux, incluant le trans- port des marchandises et celui par portages. Quand le moment venait pour les hommes blancs de retourner a la civilisation ou tout simplement en avait assez...de la compagne choi- sie, la femme allait ala dérive souvent vers une fin tragi- que. Cet usage n’était pas particulier aux Canadiens du + Nord-Ouest, mais universel,. + comme en Asie, Australie ou | Afrique. Les naissances provoquées ‘} par ces unions, souvent éphé- - méres, causaient des pro- : blémes aux compagnies. A certaines exceptions prés, la majorité des cas de ces femmes et leur progéniture, constituait une classe d’humains pitoyables. Parmiles exceptions, il faut: i citer les enfants nés des - ! unions avec des hommes : blanes de rang supérieur, dotés d’une certaine culture, généralement des Ecossais, qui prenaient soin de leurs enfants, leur prodi- guaient une instruction dans la mesure du possible, qui pouvait les rendre de bons. citoyens, batisseurs de civi- lisation. Pour les autres délaissés, c’était une calamité: pas aimés,ni des blancsi, ni des Indiens, pourtant ils étaient fiers de leur ascendance blanche, les méres se consi- déraient supérieurs aux femmes proprement indi- ennes, ala suite de leurs alliances mixtes. D’autre part, ces métis étaient agres- sifs envers les Indiens pur- sang tout autant qu’envers les Blancs qui les considé- raient comme indiens -Avant que Daniel Williams Harmon joignit la North West Company, celle-ci avait donné des instructions strictes afin que ses em- ployés ne prennent que des métisses, pas d’indiennes. Oui, y avaient-ils beaucoup: dans ces vastes régions non foulées précédemment par des hommes blancs? [A SUIVRE] . ° fet) | People’s AS@ | LawSchool 2110-C West Twelfth Avenue, Vancouver, B.C. V6K 2N2 (604)734-1126- Recherche Juridique Date: 7, 8 et 9 juillet Heure: de 19h30 4 21h30 Endroit: UBC Bibliothéque juridique Adresse: George Curtis Bldg 1822 East Mall Ube Comment faire des recherches a partir de documents juridiques et comment se servir d'une bibliothéque juridique. - ‘Les cours seront donnés avec l'aide de la bibliothéque de UBC et des étudiants de droit de cette université. Juridiction pour écrivains et éditeurs. Date: 10 juillet heure: de 19h30 4-21h30 Endroit: Britannia Community Centre Library Adresse: 1661 Napier Street [prés de Commercial Drive] Conférencier: John Swift -Un cours gratuit sur la législation des droits de: reproduction, de traduction et d’édition; sur les impé6ts, etc... Réservez par téléphone : 734-1126 Tableau comparé du nombre d’emplois directs et indirects créés par un investissement de $1 milliard de dollards suivant le secteur économique auquel il est appliqué. — goes (source : bureau des statistiques du travail) Secteur militaire: comprenant l’avionnerie, |’électronique, les services, les missiles, les produits pétroliers, la construction navale et les réparations. 76,000 emplois Machinerie: comprenant la machinerie de ferme, de l'industrie métallurgique et de l’industrie en général © Gouvernement: 86,000 emplois comprenant le gouvernement de |’état, les gouverne- ments locaux et fédéraux. 87,000 emplois Transport: comprenant les chemins de fer, le transport local et interurbain et l’équipement 92,000 emplois Construction: comprenant la construction résidentielle et commercia- le, les services publics, la construction des routes ainsi que l’entretien et les réparations. 100,000 emplois Production de biens de consommation: apres une course de taxe de $1 milliard - comprenant les commerces (en gros et au détail), produits alimentaires, automobiles, vétements, produits pétroliers, communi- cations et service personnel. ‘ 112,000 emplois Santé: comprenant les services, les hdpitaux et les instruments 139,000 emplois Education: comprenant tous les services éducatifs 187,000 emplois Faites vos provisions de vacances _ pour l’automne! 50% * de réduction pour toutes les destinations canadiennes et américaines d’Air Canada au-dessus de 1 000 mi, pour les voyages effectués entre le 15 septembre et le 10 décembre Réservation au moins 30 jours a l’avance, réglement du solde au plus tard 7 jours aprés s@bur minimum de 7 jours (excluant le jour du départ), séjour maximum de 30 jours, retours effectués au plus tard le 10 décembre 1980, enfants de 2 45 ans accompagnés: $89. *basé sur les tarifs aller-retour en classe économique, en vigueur le ler juin 1980. Et des réductions surprises pour des destinations-vedettes, pour les voyages effectués entre le 27 octobre et le 10 décembre Votre agent de voyage ou Air Canada vous dévoileront ces destinations-vedettes. Mais 4 coup _ sur, autant les destinations que les réductions vous “surprendront”. ; - Mémes conditions que ci-haut sauf: les billets doivent étre achetés et le 31 aout 1980. < Communiquez le plus t6t possible avec votre agent de voyage ou avec Air Canada. - Les places sont limitées; il est possible que certains vols soient complets. : Taxe de transport aérien en sus; tarifs sujets a |’approbation du gouvernement. AIRCANADA@®) = == payés entieérement avant * Canada Des soumissi hetées, adressé w. Transport 1980 , 15h00, heure de Vancouver. matériel, Bureau 405, 739 Ouest Hastings, Vancouver, BC V6C 1rA2 On n’ soumission ou la plus basse. F.B. WONG ; Supérintendant Régional Direction du matériel, Administration Transport aérien canadien Tél: (604)666-1378 Télex: 04-54320 au sousssigné au 739 ouest rue Hastings,’ Vancouver, B.C. V6C 1A2 identifiées, “Soumissions pour le programme de.. récupération de chariots a bagage a l'aéroport de Vancouver, Richmond, BC” seront acceptées jusqu’au 17 juillet Les documents de soumissions peuvent étre obtenus auprés du bureau du Surintendant régional, direction du ptera pas forcément toute arene DRE EE nee