2 Le Soleil de Colombie, Vendredi 2 Septembre 1977 LE REIL ve corona LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Directeur-adjoint: Mare Béliveau Rédacteur: Jean-Claude Arluison Mise en page: Danielle Leclaire PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 Hn iF HEBDOS DU CANADA Association de la Presse” francophone Hors-Québec - La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante © Par Jim Smith Une universitaire pense petit — Editorial Les media et lVunité nationale Le débat sur Punité nationale s’intensifie et se généralise. La question concerne tous les Canadiens et fait 4 présent partie de l'actualité d’une maniére permanente: il y a l’actualité quotidienne, locale, provinciale, nationale et internationale... et le débat sur l’unité nationale. Le comité sur P'unité nationale, ayant a sa téte M. Jean-Luc Pépin, ancien président de la commission de lutte anti-inflation et M. John Robarts, ancien premier ministre de l'Ontario, s'est mis au travail, aprés avoir trouvé des représentants pour la province de Québec. Il était temps que le comité, une fois au complet, soit en mesure de se mettre a l’ouvrage, car la tension a monté a la suite, d’une part, du débat au Québec sur le projet de loi 101, cette charte si controversée de la langue frangaise, et & la suite, d’autre part, de la publication par le gouvernement du Québec des réglements qui régiront le référendum sur I’indépendance. Nombreuses sont les personnalités canadiennes, du monde politique bien str, mais également d’autres milieux — du milieu culturel, de l'enseignement, du monde de l'information - — qui ont fait leur entrée dans le débat. Chacun s’efforce d’analyser la situation et de formuler des recommandations. Lundi dernier, lors de ouverture du congrés de l'association du barreau canadien, le président sortant, M. Boyd Ferris, avocat de Vancouver, a déclaré devant les délégués que cette association devait donner un soutien sans équivoque a un Canada unifié, qu'il “était d’une trés grande importance pour l'association de faire une telle déclaration de maniére a donner au barreau canadien l’opportunité de-déclarer et d’inscrire son engagement profond envers la continuation de |’existence d'un seul état fédéral s’étendant en travers du haut de l Amérique du Nord:”A un premier niveau, des personnalités prennent position; M. Ferris se situe 4 un second niveau en exhortant l'association dont il fait partie 4 prendre position, massivement. Les media d’information peuvent jouer un grand réle dans le débat sur l'unité nationale. Les media, presse électronique [radio et télévision] et presse écrite touchent l'ensemble de la population. Il ne se passe pas de jour sans que la question ne soit traitée. Le journalisme a été défini de la maniére suivante: c’est l'art de recueillir et de diffuser l'information. Voila une définition qui peut faire l’objet d’un beau débat. ‘Elle réduit le journaliste au réle de simple spectateur, de simple témoin de l’actualité qui regarde et écoute et ensuite vient faire son rapport auprés des lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs. Le journalisme'est beaucoup plus que cela. C’est également l'art d’inviter des commentaires, de provoquer des réactions de la part de personnalités du monde politique ou d’autres milieux, tout aussi bien que de la part du grand public. : La presse écrite, les stations privées de radio et de télévision, et la Société Radio-Canada devraient se pencher sur ce qu’elles ont fait jusqu’a présent et se demander si elles ne pourraient pas faire beaucoup plus dans le cadre de ce débat national. Pourquoi ces media d'information ne se consulteraient-ils pas en vue d’élaborer un plan d’action commun. Si l’avenir Se ts Rees En 1846, un particulier du nom d’Abraham Gesner inventa un nouveau carbu- rant. [I le baptisa kéroséne. Entre parenthéses, Abraham Gesner habitait et travaillait dans l'le-du-Prince-Edouard. En 1869, un nommé Geor- ges Desbarats était le premier au monde a découvrir un pro- cédé pour reproduire les pho- tographies en similigravure. II se fait que Georges Desbarats vivait et travaillait 4a Montréal. En 1951, un certain doc- teur Harold Johns développa le procédé de la bombe au cobalt pour traiter le cancer. Le docteur Johns vivait et travaillait 4 Saskatoon. Gesner, Desbarats et Johns étaient socialement des géants. Toutefois, ils ne for- ment qu'une petite partie des Canadiens al’esprit entrepre- nant qui ont changé le mon- de. Ils représentaient le type parfait de homme d’affaires indépendant. La plupart de ceux qui ont réalisé des grandes choses fu- rent des hommes d’affaires indépendants. Ils durent tra- vailler sans grands moyens financiers et ne recurent ja- mais d’encouragements de PEtat. Ils ont tout fabriqué, depuis le Pablum aux moto- neiges, et cela dans des con- ditions difficiles, pendant que les grandes entreprises importaient leurs idées de Pétranger. Le Dr. Rein Peterson, pro- fesseur a l'Université York de Toronto fut un des pre- miers a étudier les petites en- treprises. Il voyagea en Eu- rope et en Asie et d’un bout 4 Pautre du Canada au cours de l’année écoulée. Il en sait actuellement autant sur les entreprises canadiennes que n’importe quelle autre uni- versitaire au monde. Les expériences et les con- naissances du Professeur Pe- ' terson ont été réunies dans un livre venant d’étre publié sous le titre “Les petites en- treprises: pour la création dune économie équilibrée”’. Ses conclusions sont troub- lantes. Si les grandes firmes s’étendent. explique-t-il, ce nest pas parce qu’elles sont plus efficaces. En fait, ‘la croissance des grandes entre- prises est due au besoin .trés fondamental d’un grand nombre d’hommes d’affaires a réussir au moyen de l’ex- pansion.” ‘Les grandes firmes”’ con- tinue-t-il, ““ont une tendance a tout importer, tant les biens d’investissement que les ma- tiéres premiéres, tandis que les petites entreprises ten- dent a créer relativement plus d’emplois sur place.” Et pour finir, le Profes- seur Peterson fait éclater sa plus grosse bombe économi- que. “La prochaine généra- tion d’experts en économie” écrit-il, “sera celle qui fera croitre une entreprise effica- cement tout en la réduisant grace a la vente de petites parcelles de la compagnie. La ou autrefois il était de bon ton pour une: compagnie de se vanter d’avoir un grand nombre de personnes a son service, il sera de meilleur ton dans d’avenir de montrer combien de contrats ont été passés a des sous-traitants et a quel point les bénéfices ont été plus grands.” — Inlassablement, le Profes- seur Peterson attaque notre systéme économique qui est basé outre mesure sur les grandes entreprises et les grandes administrations gou- vernementales. Ii nous accuse d’étre deux générations en retard sur les Japonais qui ont créé une société centrée ~” gur'la petite entreprise dyna- mique. du pays leur tient a coeur ils doivent jeter dans le débat le poids de leur immense pouvoir. Jean-Claude ARLUISON Félicitations @ B.C. Hydro...! _ Trois places sont maintenant réservées aux passagers Agés et handicapés, a l’avant de tous les autobus de transports publics de la compagnie B.C. Hydro. Des étiquettes spéciales ont été placées sur les vitres au-des- sus des:siéges pour les désigner comme “siéges de courtoisie”. La compagnie B.C. Hydro espére que le grand public contribuera a4 rendre le systéme de transports plus aisé pour les personnes de |’age d’or et les personnes handicapées en évi-_ tant d’utiliser ces siéges. “Nous espérons que nos passa- gers jeunes et en bonne santé reconnaitront le besoin pour les personnes 4gées et. les handica- pés de trouver un siége facile- ment et rapidement”, a déclaré M. Dave Flett, chef des relations publiques. “Tl est important pour tous d’avoir accés au systéme de transports publics et les siéges de courtoisie, nous l’espérons, faciliteront beaucoup les choses pour les personnes figées et les handicapés.” Cette mesure touche plus de 1,100 autobus du Grand Vancou- ver et du Grand Victoria. Les adieux du BAZAAR La Boite 4 Chansons “Le Bazaar” a présenté son spectacle d’adieu le jeudi 25 aoft au thé- tre biculturel Metro. Ce specta- cle, composé entiérement de chanteurs et musiciens d'origine anglophone, d’ahord entendus au Bazaar cet été n’a malheureuse- ment attiré qi’un petit groupe de gens. Bien sfr, le groupe de jazz “Waves” nous a charmés une fois de plus, de méme que d'autres, tel le flitiste Garreth. Cepen- dant, il fut décevant. de n’enten- dre aucun chant en francais. Pour la cléture d’une bofte 4 chansons qui se voulait franco- phone, cela reste un fait plutét étrange. Monique ROY Me SS ee suivantes: Joignez-vous aux Germain Fortier, Directeur musical, Evelyn Christie, Directrice-assistante, Yvan Malboeuf, Président ; Echos du Pacifique Les ECHOS DU PACIFIQUE commenceront leurs activités de _la prochaine saison le 12 septembre. : _ Ceux qui sont intéressés a faire partie de cette chorale déja réputée sont priés de communiquer avec l’une des personnes 463-3984 936-7039 526-7500 Les répétitions ont lieu tous les lundis soirs a partir du 12 septembre, de 7h30 4 10h00, a la . PLACE DES ARTS, 166 King Edward, Maillardville. Sk ak oe See yt ee goud ee: GL ee eee pdtv bat Baek it i Y ek Ae haa a i aE Ab ik AIT ECR eS hs