Club CIBLE Visez la reussite! Il existe un club de recherche d’emploi francophone dans la province: Le club CIBLE, géré par Educacentre, le service de formation et d’éducation des adultes en francais en Colombie- Britannique et financé conjointement par cet organisme et le gouvernement fédéral. Fermé cet été a cause decoupures budgétaires et réouvert en novembre 1994, le club «CIBLE» (anciennement Action Plus) affiche un taux de réussite record. Sur la centaine de personnes quis’y sontinscrits, plus de 80% ont trouvé un emzloi dans les trois mois qui ont suivi la session de recherche. Un succes qui repose sur trois points : l’apprentissage des techniques de recherche d’emploi, la motivation et le soutien logistique. «Avant d’arriver au Club, j’étais démotivée. Je croyais avoir. tout: essayé pour trouver un emploi. dizaines de curriculum vitae et j'attendais que les. choses bougent... en m’enfongant doucement dans la dépression» explique F.P. «Le club m’a non seulement permis de décrocher Vemploi que je recherchais, il m’a aussi redonné confiance en mes capacité» ajoute E.C. Des témoignages comme celui- | ele les animateurs d’Educacentre en ont des dizaines 4 montrer. Dans chaque cas, le club a permis de réorganiser sa recherche d’emploi, de retrouver de la confiance, de briser 1”isolement et de retrouver un moral de | © battant. «Les personnes qui s’adressent a nous sont souvent. - démotivées. Elles ne savent pas que 85% des emplois — disponibles sur le marché ne sont jamais affichés. Elles traversent ‘une période de remise en question difficile a vivre sur un plan personnel et social» explique Diane Chevalier, Coordonnatrice du Service de Formation en l’emploi d’Educacentre. «Notre réle est de les aider a faire ressortir le potentiel qui est en eux et de leur donner les outils et les méthodes pour se vendre auprés des employeurs» poursuit-elle. Le club leur permet d’acquérir: des _ stratégies gagnantes et de découvrir le marché caché de l’emploi pour finalement réussir aussi bien en francais qu’en anglais. Des besoins spécifiques _ Tl existe des clubs de recherche d’emploi anglophones depuis plusieurs années a travers la province. Leur taux de réussite est également trés élevé. Mais la ‘particularité du club francophone, c’est qu’il offre un apprentissage en francais, dans la langue maternelle des participants. Il s’adresse donc a des gens qui vont devoir se débrouiller et travailler dans une langue qu’ils ne maitrisent pas toujours. «On imagine mal ce que le fait de . fonctionner dans une langue qui n’est pas la sienne peut comporter de difficultés. Le moindre coup de . téléphone, sil n’est pas préparé, peut tourner a la catastrophe.» J’avais envoyé des. explique Marc, Conseiller en formation et en orientation a Educacentre. Et c’est a ce niveau que se situe toute la différence entre un service en anglais et un service adapté a des besoins trés spécifiques, en frangais. Les animateurs du club CIBLE connaissent les besoins spécifiques de la communauté francophone : Les participants du Club de recherche d'emploi en pleine action : l'esprit de groupe au service des recherches de chacun. la barriére de la langue, mais aussi et surtout l’approche culturelle différente. «Nous jouons parfois aussiler6led”intervenants sociaux. Nous aidons notre clientéle a réduire sa période d’adaptation et nous lui permettons de se forger un réseau de contacts entre francophones» poursuit Diane Chevalier. Apprendre a se vendre en anglais Les sessions de recherche d’emploi durent vingt jours et accueillent en moyenne quinze participants. Comme le club est financé en partie par le gouvernement fédéral, huit places doivent étre réservées d’office a des bénéficiaires de l’assurance _chémage. Les autres peuvent donc étre attribuées a des personnes qui sont en fin de droit, qui pergoivent de l’aide sociale ou qui ne bénéficient d’aucune prestation. Le seul critére de sélection, c’est la volonté de travailler. Chaque _ personne participe activement a différents’ ateliers concernant Vexploration de carriére, la production d’un _ dossier professionnel et 1’entrevue professionnelle. Tout le matériel technique nécessaire est mis a la disposition de laclientéle duclub : téléphone, télécopieur, photocopieur, centre de ressources. Les participants sont méme filmés en entrevues en «conditions réelles» pour leur permettre d’évaluer leurs points forts. Des cours pratiques de recherche d’emploien anglais sont intégrés a ces ateliers. «Ils permettent de mettre directement en pratique tous les informations acquises au long de lajournée. Car il ne suffit pas d’apprendre quels éléments de son C.V. mettre en valeur, encore faut il savoir les communiquer en anglais a l’employeur» explique Connie, professeur d’anglais et ancienne participante (bilingue) du club. Le club n’est pas une agence de placement, mais sa réputation fait qu’il devient une ressource importante en matiére d’emploi. De plus en plus d’employeurs font maintenant appel a ses services lorsqu’ils cherchent du personnel. Un projet pilote Le club d’emploi CIBLE est un projet pilote. Le contrat - passé entre Educacentre et le gouvernement fédéral arrive a terme le 5 mai prochain. La trés - grosse demande enregistrée a travers la province pour un service de formation en emploi laisse espérer que le contrat du club sera renouvelé. L’équipe y croit en tout cas, méme si elle s’est déja fait échauder une fois 1’été passé. En attendant le — verdict; Educacentre multiplie ses efforts de formation et d’orientation en emploi en frangais. Héléne Sey Le prochain club de recherche d’emploi CIBLE aura lieu du 13 février au 10 mars 1995. Pour obtenir des renseignements, adressez-vous 4 Educacentre, 1575, 7éme avenue ouest, Vancouver, C.- B, V6J 181. Tél : 736-6112. Pt Jean-Pierre Cote, artisan de la saveur Certaines vocations naissent par la transfusion continue du savoir d’un proche. D’autres, au contraire, arrivent par le martyr quotidien causé parun proche. Ainsi Jean-Pierre dit-il de sa mére qu’elle «briilait son eau». Il prend donc sa revanche, aprés une embardée professionnelle en danse et en théatre, dans son petit restaurant «Euro gourmet» situé dans le centre _ d’achat Landsdowne de Richmond. Jean-Pierre a le verbe haut, fleuri et cru. Il précise que «ce n ‘est pas parce qu'on est dans un centre d’achat qu’on doit manger de la merde». Et il le prouve en veillant a acheter des produits frais, en fabriquant lui-méme ses vinaigres (de framboises, de bleuets) et ses huiles : (a l’estragon, au romarin), en faisant Un petit martyr de la son pain, son ketchup et en préparant Cuisine de sa maman. ses conserves. Dans votre assiette, ce cuistot de luxe peut déposer un boeuf Strogonoff, un poulet bourbon, un poulet créole, un paté en crofite, une terrine de volaille chemisée avec des poireaux accompagnés d’un pain rustique. En outre, cet historien de la cuisine peut répondre abondamment a vos questions sur l’origine des mets. Chaque homme est un assemblage de valeurs. Jean-Pierre + pratique le respect. Il estime qu’il doit satisfaire ses clients et non les éduquer, qu’il leur doit la qualité sans que celle-ci signifie la cherté. Jean-Pierre aime et recherche le plaisir. Il croit que cuisiner c’est «se donner du plaisir en faisant plaisir aux autres et qu’avec un petit don comme ¢a (un bon plat) on peut sauver la journée de quelqu’um». I poursuit «Je regois mon salaire quand les gens disent que c’est bon; ¢a me donne un orgasme (symbolique)». Jean-Pierre a des ambitions: «Je veux étre extraordinaire dans ce que je fais» tout en restant modeste «je cuistonne» insiste-t-il. De plus, il compte ouvrir un bistrot en juin sur Main Street, «genre petit nid avec une ambiance artistique». Petite révélation personnelle: Jean-Pierre dit éprouver “le trac du lunch”, c’est a dire la crainte avant un repas de ne pas réussir sa prestation culinaire. Exprimé d’une fagon plus imagée, Jean-Pierre, avant un repas, a «la chienne au cul». Quel personnage! En songeant 4 ses métiers de danseur, d’acteur et de cuisinier, je me suis imaginé Jean-Pierre exécutant de gracieuses figures de nage synchronisée dans un potage fumant. . : Jean-Claude Lemonnier Jean-Pierre A sept ans. CARREFOUR - »,jnent® | as Expt! A CHRETIEN Mp gyperer? EVANGELIQUE [2 Vancouver City Centre Church 1290 Hornby Coin Hornby et Drake Vancouver (Downtown) Millside Elementary School 1432Brunette, Coin Schoolhouse Coquitlam. Contactez Pasteur Robert Lapointe au 525-1705 Service tousles dimanches aprés-midi a 1 4h30 (Louanges et prédication) Service tousles dimanches matina 10h30 (Louanges et prédication) DECISION COR 7C Canada Décision 95-12. Rogers Cable TV Limited, au nom d'entreprises de télédistribution contrdlées parla Rogers, L'ensemble du Canada. APPROUVE - Proposition visant a insérer du matériel promotionnel dans les disponibilités locales des services par satellite américains. Décision 95-20. Les Communica- tions par satellite canadien Inc., Ensemble du Canada. APPROUVE - Renou- vellementde licences du 1er septembre 1995 au 31 aoiit 1998 et ajout des signaux de Seattle et de Minneapolis. APPROUVE - Distribution en double d'un service PBS, recu par satellite de la Cancom. Décision 95-22. La Chaine parlementaire par cable Inc./Cable Parliamentary Channel Inc., L'Ensemble du Canada. APPROUVE - Licences de radiodiffusion visant exploitation d'entreprises de programmation du satellite au cable de langues frangaise et anglaise, du ter septembre 1995 au 31 aoiit2002. Le texte completde cette décision est disponible en communiquant avec la salle d'examen du CRTC au (819) 997-2429; et au bureau du CRTC a Vancouver (604) 666-2111. Be Conseil de la radiodiffusion et des | Canadian Radio-television and telécommunications canadiennes | Telecommunications Commission Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 10 février 1995 - 3