< 13 - Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 30 juin 1995 d eS a Les charmes incomparables =¥ de I’Indonési LES VANCOUVEROIS =y de I’Indoneésie Les voyages imprévus font souvent partie de nos plus belles expériences _|'ére préhistorique. Toute une gam- La plupart des Vancouvérois Il y a effectivement certaines de vie. Ce fut mon cas, en mai 1992. Je voyageais en Australie depuis ses plusieurs mois déja, mais un pied cassé me retenait 4 Darwin, au nord. L'écoute des histoires passionnées de nombreux voyageurs piqua ma curiosité et, sur un coup de téte, ma route bifurqua vers I'ile Timor en Indonésie. J'ai vite compris ce qui avait gagné le coeur de tous ces gens... PAR JOCELYNE GAUMOND ~ J'étais accompagnée d'une * copine rencontrée a l'auberge de jeu- nesse et de quelques autres voya- geurs s'étant embarqués en méme temps que nous. Constatant 4 quel point nous étions en minorité dans cet endroit si peu touristique, un certain malaise s'installa d'abord, mais cela devint vite une source d'enrichissement et de découvertes incomparables. Nous étions, 4 toute fin prés, les seuls étres 4 peau blanche dans la région, ce qui fascinait beaucoup les habitants et surtout les enfants, plus mignons et souriants les uns que les autres. Quand on m‘a deman- dé d'aller passer quelques jours dans une école primaire 4 aider les étu- diants en conversation anglaise, je n'ai pas hésité. Ce fut une expérience inoubliable! Dijles en fles, je me suis ren- due jusqu'a Bali par les moyens du peuple: des autobus surchargés et des bateaux que je partageais aussi avec des poules, cochons et ché- vres! Petit a petit, les touristes deve- naient plus nombreux, mais il faut absolument expérimenter les en- droits non touristiques pour voir a quel point les Indonésiens sont un peuple accueillant, chaleureux et respectueux. Jeme suis familiariséeavecla langue, habillements et modes de vie, ce qui est définitivement un avantage lorsqu'on discute de prix avec les vendeurs qui apprécient l'effort et l'intérét démontrés pour leur culture. I] est important de bien s'informer avant de passer d'une ile a l'autre, car les coutumes changent, selon la religion pratiquée, et il est recommandé de les suivre. Les paysages et beautés naturelles encore intactes n'ont ces- sé de m'émerveiller. Sur la magnifi- que ile Flores, j'ai eu la chance d'ad- mirer les 3 lacs colorés de Keli Mutu, une des merveilles du monde, avant que cette derniére ne soit sacagée parles violents raz-de-marrés ettrem- blement de terre. ; Sur l'fle de Komodo vivent des dragons (lézards géants mesu- rant parfois plus de 3 métres!) qui donnent I'impression d'un retour 4 me d'autres {les sont de vrais paradis sur terre, dont les iles Gillis, de plus en plus connues des voyageurs en désird'évasion. A des kilométres ala ronde, on peut apercevoir l'impo- sante stature du mont Rinjani sur l'ile Lombok. Dans le nord de Bali, les pe- tits villages possédent encore beau- coup de charme, alors qu’‘au sud les grandes villes affluent de touristes en quéte d'aubaines dans les nom- breuses boutiques. Les réputées danses_ balinésiennes sont fascinantes et trés colorées. On peut facilement voyager en Indonésie avec entre 5$ et 10$ US par jour, selon l'endroit et le niveau de vie recherché. Le visa de touriste n'est valide que pour 2 mois, alors que les merveilles 4 y découvrir re- quiérent beaucoup plus de temps. Moi, c'est en me jurant d'y remettre les pieds que j'ai quitté cette terre qui m‘a tellement ouvert l'esprit sur le monde et ses merveilles. Si vous recherchez une expé- rience des plus enrichissantes, cette destination est 4 considérer. Le transport aérien colte certainement plus cher qu'un vol vers Hawaii par exemple, mais le coat dela viela-bas et l'expérience culturelle que vous en retirerez ne font aucun doute sur la valeur de ce choix.. = Il est bien difficile de se sentir’d son meilleur quand on a honte de ses mains et que 1’on a juste envie de les cacher derriére son dos.’ Question d’élé- gance, un beau visage ne suffit pas... Il faut que tout i H quelques semaines. Bien sir, quelques petites précautions s’imposent pouravoir des mains raffinées. -Se laver les mains avec un savon trés l’ensemble soit doux, bien les sécher. harmonieux : la coiffure, le ey " - Eviterdeles exposer maquillage, la démarche et au soleil, au vent, au Vhabillement. ae Se froid et aux détergents Nenégligezriencar sans les protéger par un seul petit détail omis peut réduire l’effet que vous aurez souhaité obtenir. Tout comme votre visage, vos mains exigent une attention particuliére quotidiennement... jusqu’au bout des ongles. Elles se doivent d’étre souples et douces. Les ongles doivent étre nettoyés, limés et le vernis appliqué de fagon impeccable. Les ongles sont plus qu’une simple parure ou support 4 vernis. Leur couleur, leur texture, ainsi que diverses autres caractéristiques, témoignent de votre état de santé. Les ongles respirent et se nourrissent par |’intérieur. Il faut done leur fournir par des crémes vitaminées spécialement congues pour l’ongle et le cuticule, la nourriture essentielle 4 leur bonne _ santé. I] suffit de masser doucement le pourtour de l’ongle pour ’hydrater, le fortifier et en stimuler la repousse. Pour obtenir de bons résultats, la créme peut étre appliquée tous les soirs pendant des gants et des crémes. -Garder une créme nourrissante 4 la portée de la main. En mettre aprés s’étre lavé les mains afin de les envelopper d’un film protecteur. - Les masser et faire des exercices afin de les délier et les affiner. Un petit truc trés efficace : avant d’aller au lit, enduisez vos mains d’une couche épaisse de crémetrés riche puis enfilezdes gants de coton. Le lendemain, vos mains seront douces et satinées. Tous ces soins doivent étre faits 4 la maison entre vos visites 4 l’institut de beauté. La manucure vous permet de vous familiariser avec le processus et peut définitivement améliorer la forme et la croissance de vos ongles, si fait réguliérement. De plus, ce traitement de 40 minutes que vous vous accordez dans la détente, loin des soucis quotidiens, est synonyme de bien- étre, de confiance en soi et d’aisance. irréprochables_ et . ~Des mains impeccables pour des gestes élégants C’est plus qu’une question d’esthétique. Lorsque vos ongles sont en parfait état, vous vous sentez mieux et n’essayez pas de cacher Vos mains... Noélla LeBlanc, Visage Esthetics, Tech One, 1057 Cambie, viennent d’ailleurs. Le propriétaire de |’appartement ot j’habite est Néerlandais etsa femmeest Anglaise (une vraie: d’Angleterre!). L’employé du Mac’s 24-heures prés de chez moi est Indien (de 1’Inde, comme dans les Simpsons). La jeune fille avec qui j’ai pesté contre la lenteur des services bureaucratiques - c’est presqu’un pléonasme - au bureau d’enregistrement des permis de conduire venait d’Ontario. Ma commis a la banque est Chinoise. La serveuse au restaurant 4 cdté de chez moi vient de 1’Alberta. Ma blonde vient de Terre-Neuve. Je viens moi-méme du Québec. Tous ces gens ne sont 4 Vancouver que depuis une génération, la leur. Ils sont venus ici de leur propre gré. Le seul Vancouvérois de souche que je crois avoir rencontré est le propriétaire du «Bed & Breakfast» (Couette et café) ou j’ai couché en arrivant de |’Est. Mais jene]’ai que croiséen lui disant bonjour. Ou plutdét hello. C’est son assistant fraichement débarqué de Pologne qui accueillait les visiteurs et s’occupait de l’administration. C’est 4 se demander s’il y a, a Vancouver, des gens dont les racines s’étendent a plusieurs générations? L’on se doit de constater que oui. Certaines tribus amérindiennes, parexemple, seraient dans la région depuis la nuit des _temps (ou depuis la naissance du Grand Manitou, a vous de choisir). J’ai d’ailleurs lu récemment dans un journal local que le parc Stanley, entre autres, fera partie de revendications territoriales ancestrales autochtones. Mais la problématique amérindienne est un sujeta prendre avecdes gants blancs, et un sujet trés complexe. Je ne parlerai donc pas de nos amis amérindiens dans cette chronique. C’est aussi que je ne veux pas risquer de déranger mes voisins et provoquer l’érection d’une barricade dans ma rueen représailles de quelques commentaires mal gens qui peuvent prétendre étre 4 Vancouver depuis longtemps. Mais «longtemps» est un terme relatif. I] faut considérer que le peuplement de 1’Quest canadien est somme tout assez récent sur l’agenda historique humain. Ca fait a peine deux cent ans que Pierre Gaultierde Varennesdela Vérendrye a sauté 4 pieds joints dans son canot et pagaillé jours et nuits afin de venir précher les bienfaits de l’exerciceen pleinairsur la céte pacifique. Et les premiers asiatiques ne sont pas venus en Colombie-Britannique pour ouvrir des restaurants et financer la dette provinciale, mais ont été présents - et souvent exploités - lors de la construction du chemin de fer transnational. Au surplus, Vancouver est une ville jeune. Mon Petit Robert 2 dit que le premier établissement ne date que de 1865. Quelqu’un pourrait donc se réclamer Vancouvérois depuis quelques cinq, peut-étre six, générations. Mais ot sont ces gens? Se terrent-ils? Parlent-ils aux Ontariens, Allemands et Coréens, mais pas a moi, qui suis Québécois? Oi peut-étre se sont-ils ghettoisés et ont-ils formés une société secréte ou les membres se reconnaissent entre eux en ne faisant pas de jogging!? ; La seule explication que j’en ai eu me vient d’une vendeuse dans une boutique de linge indestructible (@ vous de trouver la marque), elle- méme Ecossaise de premiére générationa Vancouver. Cette brave et joyeuse dame dans la radieuse quarantaine a eu |’honneur de convoler en justes noces avec un authentique Vancouvérois, avocat de surcroit. Ellem’a expliqué que les Vancouvérois de quelques générations - du moins ceux qui sont le moindrement aisés - se sont formé en un establishment ot il est difficile d'entrer. C’est une facon de conserver leur identité propre, semble-t-il. Un peu comme les Parisiens, quoi... Vancouver, 689-1202. interprétés. Eric-Alain Laville Grille 235 LN EAN. N SV Vi VE XX 1 VERTICALEMENT 2 |. lle de I'océan Indien au large de la Tanzanie. ll. Enthousiasme. 3 lll. Personnel. - Enfantins. - IV. Symbole. - L'auto en a souvent trois, le vélo, 4 toujours deux. . V. Vivre. - Sauvages, elles émigrent en automne. Vi. Peuple d'Afriquie australe. - Se déplace. 6 VII. Voyelles. - Mesquin. Vill. Relative & un organe filtrant. - Divinité grecque. =f IX. Il est dangereux de jouer avec. - Pont de Paris. - 5 X. Entre les laveuses et les sécheuses. 9 Grille 234- 10 1 WIV V_VIVIMUILX X TJOIP|T] LJOIN|NI E/LIS HORIZONTALEMENT 21PiAIRITISIIVEININJE 1. Fleuve d'Afrique australe qui se jette dans l'océan Indien. - Symbole d'un métal. | 3 |E/ RIE LILIOIT TN 2. Incertaines. . 4iRI/1{S|E] ERBNIA LIT 3. OEE - Petit cours. - Obtenus. s{AIS|S|U|RIEREMIO|I 4. Pére de grands dirigeables. 5. Aven. - Arrose Berne. : ott oo e = 6. S'il revient ainsi, c'est parce qu'il n'a pas pu remplir son escarcelle. A u LIE E 7. Ventilais. - Touché. 8 OIN|C/QIU/E!S Ait 8, Anagramme de piéces de monnaie italiennes. - Le plus fort. 9 | NIN Be UB NC] IL 9. Duché, propriété personnelle du roi du Danemark en 1460. HOLSLEIDIE{NITIA} IRIE 10. Restaurant d'officiers. - Imprévus. Solution de Ia semaine derniére