2, Le Soleil de Colombie, le 12 avril 1974 - :is de Goldmbie LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANIQUE Conseil d’Administration A. Piolat J. Baillaut J. M. Bergman | \ Directeur: André Piolat . Rédacteur: Serge Frechette Secrétaire: Marguerite Batut est publié par: LE SOLEIL DE COLOMBIE LTD., 3213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 : Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 BILINGUISME La Cour supréme du Cana- da a réfuté, dans un jugement unanime, les arguments du ' maire de Moncton, Léonard _. Jones, N-B, qui contestait la constitutionnalité de la Loi fédérale sur les langues offi- le juge en chef, Bora Laskin, met au Parlement fédéral. ‘‘de faire des Lois pour la paix, Pordre et le bon gouverne- ment du Canada, relativement a toutes les matiéres ne tom- bant pas dans les catégories de sujets ... exclusivement as- signés aux législatures des provinces”. De l’avis des juges de litige, les institutions et - organismes du Parlement et du gouvernement du Canada sont “de toute évidence hors de portée des provinces” et ainsi la Loi sur les langues Officielles doit étre appliquée sans restriction. INVESTISSEMENTS et du Commerce, Alastair Gillespie, a déposé, aux Com- munes, un rapport prélimi- naire sur les prévisions d’in- vestissements des entreprises publiques et privées du pays. Le rapport indique un. léger fléchissement des investisse- ments privés et gouvernemen- taux en 1974, attribuable, en grande partie, aux mesures anti-inflationnistes mise de LES HEBDOS DU CANADA cielles. La Cour, présidée par: a étayé son jugement sur Par- _ ~ ticle 91 de PAAWB qui per - Le ministre de l’Industrie- avant par le gouvernement. Toutefois, le ministre et les experts demeurent optimistes et soutiennent que le rythme des investissements canadiens demeura assez fort en 1974. MARINS Le ministre du_ Travail, John Munro, a annoncé que la gréve. des marins des Grands-Lacs était en bonne , voie de se résoudre et que seules quelques divergences d’interprétation empéchaient un retour au travail immédiat des grévistes. RADIO-CANADA A partir du ler septembre 1974, on procédera, sur les - ondes AM anglaises et fran-- gaises de Radio-Canada, a une abolition partielle de la publi- cité commerciale. Ce change- ment important, recommandé par le Président de la Société Radio-Canada, Laurent Pi- card, a été accepté par le con- seil d’administration de la So- ciété d’Etat. SALAIRE MINIMUM Le ministre du _ Travail, John Munro, a rendu public les augmentations du salaire minimum canadien qui a pas- sé de $1.90 Vheure a $2.20 depuis le Jer avril dernier. Pour les jeunes travailleurs de moins de 14 ans, le salaire minimum horaire est haussé de $1.65 4 $1.95. Treks peu d’hommes vivent selon mes principes. A commencer par moi-méme. Nous ne brisons pas les Tables de Ja Loi: contre elles. nous nous brisons VENTE & ECHANGE vait a i La session parlementaire tire A sa fin, et nous risquons d’assister, une fois de plus, 4 cette sorte d’avalanche de lois-votées-a-toute-vapeurqui a caractérisé les derniers jours des sessions précéden- tes, sous 1l’administration Barrett. Lors de la session d’ automne, il ya quelques mois, ona dénombre, dans une seu- le journée, 32 votes 4 main le- vée sur des projets de lois d’importance diverse, quin’a- vaient en commun qu’une cho- se principalement: ils s’étai- ent empilés en cours de ses- sion et il fallait les voter cot- te que cofite avant la fin de la session. Il faut dire que les temps ont changé, depuis la prise du pouvoir par les néo-démocra- tes. Auparavant, sous le ré- gne de W.A.C. Bennett, onsa- vait 4 quoi s’attendre. Le par- ti gouvernemental était numé- riquement fort et le chef, le premier ministre de 20 ans d’histoire, se considérait comme le seul autorisé 4 ré- gir la marche des travaux de la chambre. I] commandait u- ne seule session législative par année, soit celle du prin- temps, et la latitude laissée aux députés se limitait au droit de vote 4 toute fin pra- tique, et encore fallait-il vo- ter avec le parti. Sous le régime de M. Bar- rett, les choses ont beaucoup changé, du moins en surface. Il y a deux sessions législati- MET She TRE Commentaire par André BRETON diffusé le 3 avril 1974 CBUF-FM, Vancouver ves par année, ce qui donne plus d’importance aux tra- vaux du Parlement. M. Bar- rett a aussi introduit la période de question et la Publication du journal des débats, ce qui augmente le rdle que peut jouer le simple > depute. Mais. 1a semblent s’arréter les amé- liorations puisque si, d’une main, M. Barrett semble in- viter les députés 4 deployer leurs talents de législateurs, de l’autre, ilengage la cham- bre, avec une poigne . de fer, dans un cheminement strict, orienté vers la seule perspective de voter les lois que le gouvernement veut voir voter, etelles sont nom- breuses, ces lois. Alors, au début de la ses- sion, on démarre lentement, c’est-a-dire qu’on prendle temps d’étudier et de passer au crible les lois qui le mé- ritent -t qui l’exigent, quand une loi est controversée, comme le ‘‘bill’’ 31, la loi sur les redevances minié- res, on la laisse en suspens quelque temps et puis, hop! quand arrive la fin de la session, on vote aveuglement et Aa la va-comme-je-te- pousse, ce qui reste... 'M. Barrett avait promis aux députes et aux électeurs un ‘*souvernement ouvert’’, en - ce sens que les députés pour- raient jouer un rdle actif dans les travaux parlemen- taires et que les électeurs, eux, seraient tenus au cou- A! rant de ce qui se passe au **salon de la race’’. Or, lors de la session d’automne, on a interrompu la publication, en chambre, des différents rapports des ministéres et des sociétés gouvernemen- tales, parce que cela retar- dait les travaux. Le probléme vient du fait que ces fameuses sessions sont trop chargées ou trop courtes. D’ailleurs, ceux qui sont plus familiers a- vec les parlements du Qué- bec et d’Ottawa sont sur- pris du fait, qu’ici, les tra-_ vaux parlementaires n’ont pas cours tout au long de. l’année. D’engager lachambre dans un corridor aussi étroit n’est pas propice 4 lui donner un role qui lui revient par dé- finition, soit celui de cons- tituer pleinement le moteur de l’activité gouvernemen- tale. Il est vrai que M. Ben- nett, pendant 20 ans, ne s’ est pas trop préoccupé de la question. Mais M. Barrett, qui a connu bien des frus- trations comme député et chef de l’opposition, de- vrait aller plus loin dans ses intentions. Il a fait dou- bler le salaire des députés. pour le porter 4 $24.000 par annee. On aurait cru que c’ était pour les faire parler plus sur plus de lois. Or, jusqu’ici, il semble que c’ était pour les faire se tai- re plus longtemps. “Réussite”’ (suite de te d’un décor bien fragile, il faut que chaque per- sonnage sache trés bien se déplacer au cours de cet- te panique et de cette cour- se folle. Continuant alors la méme ligne d’idée, l’originalité de la mise en scéne fut a son comble de perfection lors de la rentrée desper- ~ sonnages de Rhéauna (Li- sette Jobin) et d’Angeline (Francine Thivierge) par l’arriére dela salle. Mal- heureusement, A cause d’un probléme d’éclairage, le public n’a pas saisi im- médiatement l’action quise déroulait. Dans une confu- sion partielle des specta- teurs, ces deux personna- ges ont réussi rapidement A capter A nouveau l’at- la page 1) situés A l’arriére de la salle ne puissent facile- ment entendre et -méme perdissent certaines par- ties des scénes. Hey. seur. bien: quelques faiblesses de la part des actrices mais elles eurent vite fait d’y remédier et ce, d’une fagon harmoni- euse. A cause du vocabulaire employé dans la piéce, je croyais que certains fran- cophones ne comprendrai- ent pas le sens d’expres- sions typiquement québé-_ coises, mais leurs criti- ques. m’ont prouvé le contraire. LA aussi, l’on reconnaft la technique se- mi-professionnelle de cette troupe. En général, le succés de la piéce dépassa de beau- coup l’espoir des obser- vateurs. Il y a méme un organisme qui a oOffert a la troupe de la 16é. de la parrainer, ce qui prouve bien le succésde ce grou- pe. Si vous n’avez pas eu la chance de voir cette piéce, vous en aurez une autre occasion lors du Festival. La prochaine représenta- — tion des ‘‘Belles Soeurs’’ se déroulera lundi pro- chain, soit le 15 avril, a Voir ‘‘Reéussite’’...p.3 tention du public en l’a- 1. daptant 4 leur mise’ en scéne. Les parties difficiles, tel- les que les monologues. | les transitions de dialogue furent, dans leur ensem- ble, bien réussis mais, qu’A cause de la mauvai- se sonorisation, il arri- que les spectateurs ABONNEZ-VOUS AU SOLEIL de Colombie 3213, rue Cambie, VANCOUVER 9, C.ib. Tél.: 879-6924] LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE. {| Veuillez trouver ci-joint la somme de $ . ree fs. 1{() abonnement, (_) renouvellement au Soleil de Varicouver. pour be Be es : eet Se LIVRES USAGES FRANGAIS -- ANGLAIS {-Romans, aventures, etc... ) J‘inclus aisers la somme de §.. + «+... pour donen| aide au journal. , f 29:0 LOO 0. 00-0 000-8 6. 00 8. 62 bis6 16-6 o Le te NOM: = Si See 0! ve 6 : : os ; ae < ADRESSES 5 oe DATES ates er ee jan, Canada & U.S.A $7.00 - Autres pays $19 .00 aux bureaux du SOLEIL 3213,rue Cambié, Vancouver 9 See