| l'étude de “Histoire sociale ont laissé la biére américaine Je ne crois pas que chaque __ général. Alors, comment expliquez- Madame Décarie-Desjardins J des syndicats canadiens”. Je fabriquée par les membres pas que les syndicats font “Une gréve vient de se vous que, depuis 1971, les vous tentez de les museler 3 | pense étrel’unique personne deleurpropreunionvenir esttoujourscorrect.I] ya_ régler... une autre se prépa- prix aient augementé et il faut nous opposer a votre Les professeurs auep-C.F. en stage 4 Richmond 35 professeurs du programme-cadre de francais étaient réunis vendredi dernier dans le nouveau centre de ressources du Ministére de I’éducation 4 Richmond. Aprés la présentation du catalogue regroupant tous les documents du Centre, les professeurs ont travaillé sur plusieurs thémes, tels que les sciences, le frangais.... Pour le Dr. Nick Ardanaz, directeur des services francais du Ministére de l’Education, “cette session est’ d’autant plus intéressante qu'elle permet aux profes- seurs de discuter entre eux et de faire part de leur expérience dans chaque région.” D’autres réunions de ce type auront lieu au cours de lannée scolaire. Actuellement, le succés du programme cadre de frangais ne cesse de croitre... On note encore arrivée de 5 nouveaux éléves a Surrey, ce qui porte le nombre d’étudiants au P.C.F. a 637. Envoyez vos photos! Pour le numéro de Noél , nous préparons avec votre collaboration un supplément comprenant vos photos Conditions Le théme: © 'L’hiver en C.B. Date limite’: 12 décembre Photos en noir et blane sur papier Les photos seront publiées avec | les noms et adresses des participants Les photos ne pourront pas étre retournées a4 leur propriétaire A vos caméras! Envoyer vos photos: Le Soleil de Colombie 3213 Cambie St. Vancouver B.C. V5Z 2W3 anes o eat Dans les médias d'information Le Soleil de Colombie, vendredi 14 novembre 1980 5 Beaucoup d’appelés... peu d’élus! Claude TRONEL, La semaine derniére, un groupe d’étudiants de 8éme nous faisait part de son intérét pour le métier de journaliste. Comment fait-on pour devenir journaliste? Y-a-t-il des écoles formant a cette profession? Combien d’années faut-il faire pour devenir reporter? S’'il est vrai qu’il existe des écoles pour devenir journa- liste, il est vrai également que beaucoup de journalistes que l'on retrouvent dans les médias aujourd’hui n’ont jamais suivi d’études spécia- les pour accéder a ces postes. Ces journalistes, formés “sur le tas” sont aussi ceux qui, le plus souvent, affirment que les écoles de journaliste sont inutiles. Toutefois, sil’on observe les dix derniéres années et peut-étre méme un peu davantage, on remarquera que ceux qui accédent a des postes de responsables, sont, dans les grands organes d'information, des journalis- tes formés dans des écoles. Il faut souligner également que les écoles de journalisme sont encore relativement jeunes. Les premiers cours de journalisme au Canada remontent dans les années 1920 a l’université de Western Ontario. Mais ce n’est qu’en 1945 que le cours a gagné ses galons et est apparu un diplome de journa- lisme. Actuellement, on compte sept écoles universitaires de journalisme au Canada...qui ont accueilli 1,400 étudiants. Le taux plutét élevé des inscriptions dans cette disci- pline est df a la popularité de la profession et au dévelop- _pement de la presse dans le monde; surtout du cdté des hebdomadaires. En 1980, on recense environ 1,030 hebdomadai- res francais et anglais, contre 915 en 1975. Pour ce qui est des quotidiens, compte tenu des variations (concentrations de presse, fermetures, création...) le nombre oscille entre 110 et 115 quotidiens sur tout le territoire et 20 en Colombie Britannique. Pour devenir journaliste, il n'est pas obligatoire de suivre des études de journa- liste... mais ¢a aide! En fait, les écoles de journa- listes deviennent les fournis- seurs des médias. Les étu- diants ayant suivi des cours de journalisme ont plus de chances que le premier venu d’obtenir-un emploi dans la presse. Une étude faite par ]’As- sociation des Editeurs de journaux quotidiens a montré que 63% de tous les diplémés des universités du journalisme ont trouvé un emploi dans la presse. 15% des diplémés ont trouvé une place ailleurs. Et environ la moitié des restants ont pour- suivi d’autres études. Les écoles ou universités de journalisme ne sont pas nom- breuses; il en existe 7 dans tout le Canada: l’université a , A de Western Ontario, l’uni- versité de Régina, l’universi- té de Concordia, ]’Institut Polytechnique de Ryerson, Yuniversité Carleton, le col- lége universitaire de King et Yuniversité Laval. Acété de ces écoles, ont été eréés des centres qui, cependant, n’ont pas les critéres. En Colombie britannique, il n’y a pas d’université de journalisme, en revanche, luniversité Simon Fraser a une section commmunica- tion qui forme des spécialis- tes en communication. De méme, le collége Capilano donne des cours de journa- lisme. j Dans ces écoles de journalisme, comme a l’uni- versité Laval, les es enseignants s’efforcent d’apprendre aux étudiants la théorie mais aussi la pratique... par des stages dans les entreprises de pres- se. Les cours vont du maniement du matériel audiovisuel (montage des bandes, exercice de plateau.) ala conception d’un éditorial ou d’une interview non direc- tive. Les écoles de journalisme ont, dans l’avenir, un réle déterminant a assurer. S’il est vrai que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, il est tout aussi vrai que dans les prochaines générations, il faudra étre diplémé en journalisme pour se faire une place dans la presse écrite ou audivisuelle. Courrier des lecteurs... Courrier des lecteurs... Courrier des lecteurs... : Le syndicat en C.B. M. Bartoli déclare dans sa lettre du 7.11.80 qu’au sujet des syndicats, je suis (Jim Green) peut-étre “naif”. Suis- je naif? J’ai une maitrise en Anthropologie de |’Universi- té de la Colombie Britanni- -que. Je me suis concentré sur au Canada détenant ces crédits. — Si M. Bartoli croit que cela me rend naif en question “lock out”. Rappelez-vous, un “Lock-out” est une gréve de patrons, déclenchée par les employeurs et tous les ouvriers forment des piquets de gréve afin de se protéger. Il se plaint du fait que les ouvriers brasseurs de la C.B. dans la province durant le “lock-out”. I n'y avait aucune dispute entre les employeurs en dehors de la province et les ouvriers sont pris entre le marteau et l’enclume des patrons et syndicats. J'ai été un membre syndiqué “rank & file” pour plusieurs années et je sais par expérience personnelle que la seule force des ouvriers est le syndicat. beaucoup de problémes, mais de suggérer que les ouvriers n’ont pas besoin de leurs unions suggére que les Des droits démocratiques. Par la présente lettre, je veux m’objecter au contenu de I’éditorial paru dans I’édi- tion du 17 octobre 1980. Caractérisé briévement, cet article est anti-syndical et contre l’intérét des travail- leurs et de la population en re’. Vous faites strement référence a la gréve des employés fédéraux. Avez- ‘vous songé a la situation de salaires décents et une clause d’indexation, et cela aprés que le gouvernement fédéral efit refusé ces demandes. Avez-vous songé a cette petite contradiction? Vous ‘dites que ce sont les salaires qui font augmenter les prix. d’environ 100% alors que les salaires (secteurs industriel et public) ont augmenté de 70% seulement? En fait, droit de religion, il ne faut pas abolir le droit d’associa- tion nile droit de gréve. Tous ces droits sont des droits démocratiques, qui de- vraient d’ailleurs tous étre reconnus explicitement dans la constitution. Ces droits, position. Ces droits, ce sont les gens, les ouvriers en particulier, qui doivent les défendre. re cae ; : | syndicat, alors il met en leurs employés et pourquoi patrons peuvent parler unila- cesemployés?Lamajorité c'est l'augmentation des prix Bien a vous, question la valeur éducation- devrait-il y avoir des arréts _ téralement de leurs propres sont des femmes avec des _quicrééV'inflation. Quand les Paul St-Michel, nelle de base de notre socié- non nécessaires dans intéréts et de ceux des enfantsacharge;lamajorité profits ne sont pas assez Vancouver. té. Il dit étre en accord total - avec Mme Huguette Décarie- Desiardins, mais je ne pense pas que Mme Décarie-Des- jardins prendrait une posi- les ouvriers brasseurs de la C.B. avaient commis certai- nes erreurs dans leur dernier l'industrie? La suggestion de M. Bartoli ferait escalader la dispute a des personnes qui n’ont pas besoin d’étre impliquées. Ce- C.B. suit un programme plus conservateur! : M. Bartoli aussi déclare que ouvriers en méme temps. ~ C’est ce que j’appelle une opinion naive. Membre de “Marine Wor- kers & Boilemakers Indus- trial Union, local 1, Vancouv. vivent sous le seuil de la pauvreté, seuil selon les normes établies par le Sénat canadien. Avez-vous songé au fait que sans manipulation? Ces em- ployés ont exigé la reconnais- sance de leur droit a des élevés, c'est 1a qu'il y a fermeture d’usine au Canada et création d’usines dags les pays sous-développés. Abolir les syndicats, c’est la tion aussi radicale sur la ciest en fait un point de vue Jim Green 80% des syndiqués ont voté solution de |’éditorialiste. question éducation. = ~_—radical et Dieu merci, le 7-775 Victoria Drive pour la gréve en toute Pasplusqu’ilne faut abolir le M. Bartolidéclare aussique . mouvement syndical dela Vancouver connaissance de cause et droit de parole, le droit de presse, la reconnaissance des droits des minorités et ~ _ groupes linguistiques, et le aan