rr et ti RIT 16— Le Soleil de Colombie, vendredi 14 décembre 1984 Une plaque de rue bilingue «France-Canada» réconciliée Suite de la page 1 les gens de l’age d’or “adapté aux temps modernes et aux besoins des gens” (“Bonjour Maillardville”, sic) ; d’une as- sociation de gens d'affaires et d'une compagnie a buts lucra- tifs pour l’auto-financement. Enfin, les états généraux de Maillardville ont évoqué la nécessité d’intégrer plus. les jeunes dans les activités de Maillardville, et le besoin pour les associations d’avoir plus de membres. En effet, la réussite du soixante- quinziéme anniversaire a sur- tout été une question. d’adul- tes ou de personnes agées qui n’a pas su attirer suffisam- ment de jeunes. D’autre part, sil y avait plus de mille personnes pour la cabane a sucre, les participants aux états généraux (importants, mais pas toujours drdles) n’étaient que quarante sept. Le Bilodeau de la Saskatchewan Suite de la page 1 André Mercure obtient gain de cause, il faudra traduire toutes les lois passées unique- ment en anglais depuis 1905. La Saskatchewan deviendrait alors un deuxiéme Manitoba. On propose donc au pére Mercure un compromis: un passage en cour avec un interpréte. Mais lui ne veut rien entendre: il exige son ticket en francais, un point c'est tout. “Quand je me suis lancé dans cette histoire, raconte-t- il, jai promis a l’avocat de ne pas le lacher quoiqu’il arrive”. Ce qui arrive, ce sont des lettres d'insultes, des mises en garde de sa congrégation des oblats et des ennuis adminis- tratifs a n’en plus finir. “Si javais su que ce serait si long pour trente malheureux dol- lars” ,soupire-t-il sans terminer sa phrase, avec une pointe d’amusement dans la voix. Le Les petits pas du gouvernement albertain Suite de la page 1 adapter les exigences de la constitution a la réalité des Franco-Albertains qui, com- me les Franco-Colombiens, sont dispersés aux quatre coins de la province. Normalement, les détails du plan gouvernemental de- vraient étre connus prochai- nement et, si les négociations n’aboutissent pas, -le gouver- nement pourrait perdre “la collaboration généreuse” (Paul Denis, directeur du journal “Le Franco”, sic) de VA.C.F.A. Alors, tout pour- . rait arriver: poursuites judi- ciaires, débats publics... Suite de la page 1 de Vancouver au milieu des décorateurs l’a con- vaincue d’élargir son do- maine. Nicole repartira d’ailleurs vers le Québec, plus tard vers New-York et urquoi pas vers ‘Europe. Elle aura vécu sept ans a Vancouver. Comme beaucoup d’en- tre nous, la céte ouest paysement et pour appren- dre l'anglais. En quittant Montréal, elle avait laissé ses métiers de secrétaire et de comptable “métiers trop. routiniers, et tout d'abord j'avais envie de travailler avec mes doigts, faire quelque chose de plus créatif, trouver un ‘moyen de m’exprimer. Je tisse mais je teins moi-méme mes fibres” explique Nicole. Dans son atelier de la rue Hastings, elle m/’entraine Nicole, tisserande lavait attirée pour le dé- | t’en sortir, tu devras pren- dre un deuxiéme emploi qui souvent n’aura rien a voir avec ton artisanat.” Nicole a eu un peu plus de ses boas (‘‘j’aime les choses frivoles” dit-elle en riant) suite au Centre culturel colombien, a donné, et donne encore, des cours de tissage dans certains maga- sins spécialisés. Les foulards ou écharpes tissés de fils argentés, les chales et les grandes mura- les de Nicole, tout comme ses boas, “j'aime les choses frivoles’, dit-elle en riant, sont en vente au Circle Craft.en face de l’entrée du marché Granville, (entrée libre) sur lile Granville jusqu’au 23 décembre le lundi de midi a 20 heures, et du mardi au dimanche de 10 heures du matin a 20h. Elle y sera a partir du re. plus terrible, c'est que depuis quatre ans, il n’a pu se permettre la moindre petite pointe de vitesse. Mais le statut de vedette a aussi ses bons cétés. “Maintenant la Gendarmerie Royale connait ma voiture et me laisse tran- quille”, ajoute-t-il, mutin. Ayant refusé l’interpréte, le pére Mercure se retrouve di- rectement devant la cour d’appel de la Saskatchewan. Sa cause. passe finalement devant les juges en mai 1983, presque trois ans aprés son excés de vitesse. Aujourd’hui, les magistrats’ n'ont toujours pas rendu leur oracle. Ils prennent leur temps car le jugement concerne non seule- ment la Saskatchewan mais aussi l’Alberta. En effet, l’Alberta dépendait aussi de T’'acte des territoires du Nord Ouest quand elle est devenue une province (en 1905 égale- ment). D’un commun accord, l’Alberta et la Saskatchewan ont décidé de faire peser l'intégration du francais dans les lois provinciales sur les mémes €paules. Celles du pére Mercure. . [1] Le pére Mercure est ausst le président de la Fédération canadienne France-Canada. Lire UVarticle “France-Canada” réconciliée”’. Suite de la page 1 plus les Maritimmes et quel- ques comités du Québec: le mouvement est coupé en deux. Le Secrétariat d’Etat, principal bailleur, de fonds de cette organisation (par ailleurs largement financée par le bénévolat de ses membres), coupe les subsides. France- Canada est paralysé. A Vancouver par exemple, le comité a été créé en 1974, et ses acquis en dix ans sont plutét maigres: accueil d’une délégation de 80 francais, un bal du Quatorze juillet, le déversement de quelques gouttes d’eau venant du port de Marseille (ville jumelée avec Vancouver dans France- Canada) et c’est a peu prés tout. Cette vie d’association ralentie n’empé- che pourtant pas ses membres d’accueillir les Frangais de passage, de leur donner des renseignements, sinon de leur fournir le logis. Mais, la situation de guerrilla entre les blocs a porté un coup sérieux au crédit du mouvement. Entre 1980 et 1984, il y a eu une véritable cascade de dé- missions qui a réduit le nom- bre des membres 4 une quin- zaine. Marcel Bernard, responsa- ble du groupe de Vancouver, et André Mercure, le tout nouveau président de la fédé- ration réunifiée, pensent qu'il est maintenant temps de se mettre au travail. “La grande question était de se réunir, explique André Mercure, maintenant que c’est fait nous allons pouvoir développer nos programmes”. D’abord, il veut reconduire |l’expérience du concours Jacques Cariter de l’an dernier qui avait permis a plusieurs jeunes d’al- ler visiter la France. Ensuite, il voudrait créer un petit journal sur le modéle du bulletin de __ l'association France-Canada de France. Ce bulletin serait le symbole du role de l’association: il con- tiendrait des échanges d’infor- mations entre les différents comités et il comprendrait aussi des nouvelles sur ce qui se passe en France. Ainsi le dernier numéro du bulletin de France comporte une explica- tion détaillée du changement de gouvernement canadien. De plus, la réunification va permettre a chaque comité local de réaliser ce qui a manqué a Vancouver ces derniéres années: une vraie vie d’association. “On pour- rait par exemple organiser lan prochain une dégustation de Beaujolais nouveau, ex- plique Marcel Bernard, on pourrait aussi envisager de mettre sur pieds un bal du 14 juillet en collaboration avec l’Association des Frangais de Colombie et l'association des Anciens combattants”. Main- tenant que France-Canada est reconcilié avec France- Canada, l’association peut en- visager de sortir de son réle d’'agence de voyages dans lequel elle était confinée. Elle peut méme espérer de devenir un groupe de gens qui se rassemblent non seulement par principe, mais aussi pour avoir du bon temps. Un Canadien sur cing © suit des cours pour adultes Passé l’age de dix-sept ans et sorti de l’école, un Canadien sur cing a encore envie d’ap- prendre.. Selon une étude publiée récemment par le Secrétariat d’Etat, 19% des 92 000 personnes intérrogées ont suivi en 1983 un cours de formation pour adultes. Les provinces de 1’ouest arrivent nettement en téte au classement des écoliers (éres) barbus(e). L’Alberta bat tous les records car 25% de ses adultes ont suivi un cours, et la Colombie britannique arri- ve deuxiéme avec 21%. La Saskatchewan, le Manitoba et l’Ontario naviguent autour des 20% alors que les pro- vinces de l’est, du Québec a Terre Neuve se situent entre 18 et 15% (13% pour le Nouveau- Brunswick) . Les femmes sont plus nom- breuses que les hommes dans les programmes d’éducation pour adultes: elles représen- tent 56% de ces écoliers qui reprennent le chemin de l’éco- le aprés le travail. La majo- rité des hommes suivent des cours liés Aa leur activité professionnelle. Par contre, les femmes sont aussi nombreuses dans les classes de “loisir’’ que dans les classes de “perfec- tionnement professionnel”. En général, les adultes qui prennent des cours sont jeunes (tranche d’a4ge majoritaire: 25-34 ans) et ils sont souvent déja plus diplémés que la moyenne de la population canadienne. Plus de 40% des diplémés d’université. té ont suivi une classe en 1983, et a peine 5% des Canadiens ayant moins de neuf ans de scolarité sont allés a ces cours. Enfin, environ 172 000 per- sonnes se sont inscrites en 1983 a une classe pour ap- prendre le francais ou |’an- glais. Prés de 92 000 per- sonnes ont étudié l'anglais (94% sont des francophones) et environ 80 000 le fran-_ Cais Vous aidez les enfants en donnant des cartes et cadeaux UNICEF Pour de plus amples ren: seignements, contactez: UNICEF Colombie britannique 687-9096 vers deux grandes bassines _ posées sur deux petites plaques électriques; elle doit aller chercher l'eau courante sur le palier. Cela n’a pas toujours été trés rose cété finances. Nicole a découvert que le marché des foulards mar- chait trés bien. Une année, elle se trouve avec une quantité de foulards sur les bras. “J'ai pris mon cou- rage a deux mains et. j'ai fait le tour des magasins. chics de Robson. Ca m’a donné confiance, parce qu’ aucun des commerces que j'avais visités n’a refusé d’acheter ma _ marchan- dise. Tout mon travail de ses derniéres années n’avait pas été vain. Mais je me suis rendu compte qu’étre artiste ou artisan c’était bien beau, mais ¢a com- porte plusieurs facettes, comme vendre ses pro-' duits, savoir les mettre ne valeur... si on ne sait pas les accrocher, méme les plus belles piéces du mon- de passeront compléte- ment inapergues aux yeux des commercants.” “Et si tu fais une mauvaise an- née, - la récession n’aide pas du tout les artisans - cela te prendra du temps a E Canada / Dépét: $100.00 soumissions. aucune des soumissions. Canada APPEL D’OFFRES LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entre- rises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Chef, Soumissions et contrats de la Région du pacifique, Travaux publics Canada, 1166 rue Alberni, Vancouver, (Colombie Britannique) V6E 3W5 seront regues jusqu’a l’heure et la date limite déterminée. On peut se procurer les documents de soumission par Yentremise du bureau de distribution des plans, a l'adresse ci-dessus sur versement du dépét exigible. PROJET PR 036091 - Pour Affaires Indiennes et du Nord Canada. Mécanique et électrique [pkg. 3], Ecole Xit’Olacw, Mount Currie, C.B. Date limite: 11h00 AM PST - 15 janvier 1985 Les documents de soumission peuvent également étre vu 4 Amalgamated Construction Asscn. of B.C., Vance; et MSM Construction Plan Services Ltd., Bby. INSTRUCTIONS Le dépét afférent aux plans et devis doit tre établi a Yordre du Receveur général du Canada. Il sera remboursé sur retour des documents en bon état dans le mois qui suivra le jour de [ouverture des Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni Travaux publics Public Works Canada Eee - accent LETTRES, ARTS ET SPECTACLES (SUITE) Tremblay travesti en Edouard : Suite de la page 11 celui des travestis de Montréal ow il incarne la “Duchesse de Langeais’’. Il y tire toutes les ficelles, il y prend le plancher. On rit de levoir débarquer a Paris, désemparé, en arracher entre autres 4 cause de son - il passe au mieux pour un Belge, au pire pour un Arabe! C’est un beau roman. Tremblay contréle trés bien lécriture en théatre, on le savait. La maitrise qu'il mon- tre de celle du roman fascine. A aucun moment il ne nous _La photo truquée Une seule photo pour tout le monde. Par manque de place Ceiperenscel des soirées des “Amis des arts succes au C.c.c. la semaine derniére. De droite a ga Catherine [impro] euperpnsee avec le tambour de I imone Goguen [chant] dont seule image mains et le bloc de égare, jamais il ne nous ennuie. Edouard est un per- sonnage incroyable, et telle- ment vrai et attachant! Tout le talent de Tremblay est dans ‘Yutilisation qu'il en fait. Ou est-il allé le chercher? L’a-t-il connu? Est-il la synthése de plusieurs personnes qu’a ren- contrées Tremblay? Personnellement, je pense qu’Edouard et Michel Tremblay sont le méme “personnage”: les deux sont homosexuels; partagent des traits en com- mun. Tremblay ne met-il pas [impro]; Jean-Francois [impro]. conteurs, ils - uche: Yvon Sergio [Brésil], Pa la cravate caresse I'’épaule de France en prologue, au début de “Thérése et Pierrette’” (2) “Imagining something is bet- ter than remembering some- thing’, citation de John Irving. Edouard le réveur, Michel l’imaginatif... hum... “Des nouvelles d’Edouard” de Michel Tremblay, le 4° volet des “Chroniques du Plateau Mont-Royal”: une belle lecture! [1] Des nouvelles d'Edouard, Leméac, 1984. [2] Thérése et Pierrette a Vécole des Saints Anges, Leméac, 1980. [...], nous ne publions qu'une le la scéne” sn ont eu beaucoup de e d'impro], Anne [impro] avec trois