NR -mérations urbaines. Se TS ONG RTSE NS a eran Se vie Min ie Ny Me Ea) ARON OT LONE ee Ee Un plus grand nombre de bebés survivront La mortalité infantile a beaucoup baissé depuis quel- ques années, passant de 31,5 par 1.000 naissances en 196] 4 20,6 en 1970. Des efforts particuliers sur le plan mé- dical pour réduire les taux, par exemple en s’attaquant aux maladies de l’enfance, ont donné des résultats tan- gibles. Les décés d’enfants, surtout des nouveaux-nés, sont cependant encore trop nombreux et le ministére des affaires sociales prend les moyens de remédier 4 cette situation. L’immense étendue duter- ritoire québécois consti- tue un facteur défavorable. Les régions éloignées et peu habitées ne sont pas aussi bien pourvues de personnel médical et d’hdpitaux spé- cialisés que les grands cen- tres. Une récente étude ef- fectuée par le ministére a démontré que la mortalité néo-natale est beaucoup plus élevée dans les campagnes reculées que dans les agglo- Dans la région de Gaspé, la mor- talité des nouveaux-nés é- tait de 25 par 1.000 naissan- ces, tandis que le taux n’é- tait que de 17 par 1.000 a Montréal. Les deux principaux fac- teurs qui influent sur les différences de taux entre les régions sont la mauvai- se répartition des pédia- tres et le manque d’unités de soins intensifs pour les nouveaux-nés dans les ré- gions rurales. Ainsi, 260 des 287 pédiatres du Qué- bec exercent leur profes- sion 4 Montréal, A Québec et dans les Cantons de l’Est, de sorte que nombre d’autres régions manquent de services de pédiatrie a- déquats, lorsqu’elles n’en sont pas dépourvues totale- ment. De plus, trois des qua-' tre centres spécialisés dans les soins particuliers aux nouveaux-nés se trouvent A Montréal. Comme moyen immédiat de réduire le taux de mortalité néo-natale, le gouvernement du Québec a décidé de trans- porter gratuitement aux grands centres de pédiatrie de Montréal et de Québec les nouveaux-nés gravement malades, ce qui, croit-on, permettra de sauver la vie d’au moins 200 bébés~ de plus chaque année. Jusqu’a maintenant, dans les cas ‘de ce genre, les parents ou encore des organismes pri- vés, hospitaliers ou autres, devaient défrayer eux-mé- mes le coft parfois élevé du transport des bébés A une unité de soins inten- sifs 4 Montréal ou A Qué- bec, ce qui constituait mal- heureusement trop. souvent un obstacle infranchissable. On trouve d’autres recom- mandations intéressantes dans un document rendu pu- blic par le ministére des Affaires sociales: * la mise en oeuvre d’un programme d’information aux femmes enceintes’ et 1’éducation du public sur les avantages des différents programmes et sur les fac- teurs qui peuvent affecter la grossesse; un programme d’information adéquat devra aussi insister sur l’impor- tance de la nutrition au cours de la grossesse et de I’ali- mentation du nouveau-né, sur la planification des nais- sances, sur les problémes de génétique, ainsi que sur tout autre facteur suscepti- ble d’aider 4 atteindre ces objectifs - Le gouvernement a décidé de réaménager les services d’obstétrique, en réduisant le nombre des hOpitaux qui en fournissent. Ainsi, 1’hd- pital de la Miséricorde de Québec a fermé ses portes et l’hdpital de la Miséri- corde de Montréal fermera les siennes bientdt. Quatre cents hospitaliers anglopho- nes de Montréal devront é- galement fermer leur uni- té d’obstétrique (parce que le volume de leurs services n’est pas assez élevé et trois autres seront pourvus de services spécialisés en obstétrique et en périnatali- té. La mortalité infantile a beaucoup baissé, surtout depuis quelques années. * l’amélioration des soins préventifs et curatifs par une meilleure surveillance de l’accouchement, par la prévention et l’amélioration de la réanimation simple des nouveaux-nés en salle d’ac- couchement, par la réor- ganisation et la régionalisa- tion des services d’obsté- trique et par l’implantation d’unités ultra-spécialisées dans des centres hospita- liers effectuant au moins 3.000 accouchements chaque année - * la reorganisation des ser- vices d’obstétrique, pour permettre aux parents de se rendre 4 uncentre hospitali- er dans un délai de 30 mi- nutes - * la formation de personnel par la mise en place des pro- grammes d’enseignement pour les médecins, principa- lement les omnipraticiens, dans le domaine obstétrical et périnatal, et pour les in- firmiéres spécialisées, pour qu’elles puissent effectuer non seulement la surveillan- ce pré-natale, mais aussi la surveillance du travail et celle du nouveau-né - Un chapitre de l'étude é- tait aussi consacré 4 la re- cherche, dont l’importance , est trés grande. iCaisse Populaire de Colombie| La Caisse des|Franco-Colombiens | 11978 - 224~ rue, TEL.463-8214 _ HANEY C.B. | ~de fournir des soins f On peut invoquer 3 raisons principales pour justifier cette centralisation: * par suite de la baisse de la natalité, il existe un sur- plus de lits dans certains hdpitaux spécialisés dans les services d’obstétrique - * il devient moins coftteux adé- quats dans de grands hopi- taux trés spécialisés que d’essayer d’équiper aussi bien les hépitaux plus petits. * jl est surtout plus facile de réduire. la nortalité et la morbidité périnatales et aussi la mortalité maternel- le dans des unités ultra-spé- cialisées. Ces problémes ne sont pas © particuliers au Québec. On les retrouve ailleurs, of on a recours 4 des solutions du méme genre. Mais les Qué- bécois n’entendent pas tirer de l’arriére, et ils mettent™ tout en oeuvre pour sauver la vie et la santé de la mére et de l’enfant. Petits conseils Plusieurs raisons peuvent faire lever les gateaux en poin- te: a) un four trop chaud au début de la cuisson; b) une quantité de farine dispropor- tionnée a la quantité de liqui- de; c) le fait d’omettre de bien ° monter la pate prés des bords de la léchefrite, avant de met- tre au four. Ne vous inquiétez pas si la surface du gateau se craquelle légérement, cela nimporte. guére, puisque !a plupart des gateaux sont re- tournés pour étre glacés. L’égoiste brilerait votre mal- Son pour se faire cuire un oeuf! (Chamfort) ‘Le Soleil de Vancouver, 12 Octobre 1973, 9 La BONNE CUISINE Gateau a la cannelle pour le déjeuner Tamiser ensemble, puis mettre de cété. . .4 tasses de farine tout-usage étamisée pre Y c. & thé de cannelle V4 c. a thé de muscade \% de c. a thé de clou de girofie en poudre Chauffer jusqu’a ébullition. 22.5.2... ¥/, de tasse de lait Ajouter, en remuant. .6 c. a table de Margarine Blue Bonnet ou de beurre 1% tasse de sucre granulé 1Y, c. a thé de sel Laisser tiédir. Entre temps, verser dans un bol......... V, tasse d’eau tiéde Y faire dissoudre....2 c. a thé de sucre granulé Répandre sur fe: GeSSus.2--. cee 2 sachets de Levure Séche Rapide Fleischmann a Laisser gonfler 10 minutes, PUIS bien brasser. Ajouter, en remuant, le mélange de lait tiédi. Incorporer. & 4.326. 1 oeuf et 1 jaune d’oeuf, bien battus 2 tasses de la farine épicée Battre en pate lisse. Incorporer les 2 tasses restant de la farine épicée et, au besoin, juste ce qu’il faudra de farine tout-usage prétamisée (environ 14 tasse) pour faire une pate souple. : Renverser la pate sur une planche ou une toile légérement farinées. Pétrir jusqu’A ce que lisse et élastique. Mettre dans un bol graissé; badigeonner de margarine ou beurre mous le dessus de la pate. Couvrir. Mettre dans un endroit tiéde a l’abri des courants d’air, et laisser lever au double du volume (1 h. % environ). Dégonflier la pate avec le poing; renverser sur la planche ou la toile légérement farinées. Fagonner en un boudin de 18 pouces. A I’aide d’un couteau tranchant, couper en 12 morceaux de 114 pouce. Les fagonner en boules et placer céte 4 céte dans un moule de 7” x 11” graissé. Badigeonner de margarine ou beurre mous. Couvrir. Mettre dans un endroit tiéde a l’abri des courants d’air et laisser lever au double du volume (environ th.). Fouetter en mousse légére....... 1 blanc d’oeuf 1c. a table d’eau froide En badigeonner la pate levée. Saupoudrer d’un mélange de....'..... 34, de tasse de cassonade bien tassée lic. @ table de farine tout- 1c. a thé de cannelle 1c. a table de Margarine Blue Bonnet ou de beurre, ; fondus Mettre au four préchauffé 4 375°F (modérément chaud) et cuire 40 4 45 minutes. Si on emploie un moule en verre a feu, chauffer le four a 350°F. Le pére Dave Smith, de North Vancouver, et son fiston, Barrie, ont étanché leur soif, chacun 4 sa facon, au pre- mier Festival annuel de la vigne et du vin tenu dans cette ville.