‘ : J 1 : ; yaw pa ane es de Vancouver sur la bande. ff Ss canal 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria VOL.2 NO.40 TELE-SOLEIL, Vendredi 14 Juillet 1978 Célébration du fait francais a Toronto Plusieurs Canadiens ont-déci- dé cette année de célébrer le fait francais. Un groupe de Fran- co-Ontariens de Toronto a orga- nisé une semaine francaise dans cette ville, anglophone par ex- cellence. Cet événement se ter- mina le 24 juin par un spectacle en plein air sur la place Nathan Phillips, devant l'hotel de ville. Michel Gélinas a réalisé une é- mission qui sera diffusée le 16 juillet A 19 h 30 aux Beaux Di- manches, et qui nous présentera des extraits de ce spectacle. Les deux invités de cette émis- sion sont déja bien connus des Québécois puisqu’il s’agit de Robert Paquette et de Franc¢ois Lemieux. S'accompagnant a la guitare, Robert Paquette, qui re- présentera Radio-Canada au fes- tival de Spa cette année, chan- “tera ses propres compositions. On retrouve dans ses oeuvres un cachet folklorique qui révéle ses Origines ontariennes mais sa musique ne se confine pas au passé: elle refléte une expres- sion contemporaine. On dit de Erangois Lemieux. . qu'il est un chansonnief dans ‘le~ sens le plus québécois du ter- me. Avec sa guitare et son har- monica, ses chansons nous par- lent de l'Ontario et de la situa- tion des Francais qui y vivent. En fait, ses compositions expri- ment la vie et les difficultés des Francais de cette province. Entre deux chansons, les té- léspectateurs pourront enten- ‘dre les deux interprétes parler d’eux-mémes, de leur vie, de leur carriére et des Frangais vi- vant la-bas. Nous les verrons chanter sur la place de |’hdtel de ville et dans différents coins de Toronto ce qui nous permet- tra aussi de découvrir un peu cette ville. Brigitte Meyer pianiste suisse La pianiste suisse Brigitte Me- yer sera l'invitée de Solistes francophones diffusé dans le ca- dre des Beaux Dimanches le 16 juillet A 21 h 30. Au programme: ~ le Concerto no 2 en fa mineur de Frédéric Chopin et la Sym- phonie de chambre d’Antoine Padilla. Au pupitre: Antoine Pa- dilla. Née a Bienne (Suisse) en 1944, dans une famille de musi- ciens, Brigitte Meyer fait ses études au Conservatoire de sa ville natale et donne son pre- mier concert a |'age de 11 ans. Cinq ans plus tard elle se pro- duit comme soliste dans son pays et en Allemagne. En 1964 elle entre au Conservatoire de. Lausanne et souléve |'admira- tion de ses professeurs par sa virtuosité. D'ailleurs ces der- niers, de méme que ses maitres viennois de |’'Académie de mu- sique, lui reconnaissent «un ta- lent fou». Ell eremporte @ |'una- nimité des juges, en 1947, «le premier prix premier nommé», le Reifeprifung, et, la méme an- née, le prix Bosendorfer. On la verra sans. surprise, en 1973, premiére finaliste européenne au Concours Clara-Haskil, a Ve- vey en Suisse. Aujourd’hui en pleine posses- sion de sa technique-et de. son art, Brigitte Meyer est deman- dée dans toutes les capitales européennes et américaines pour des récitals et. des con- certs de musique de chambre. On la verra tour a tour en Suis- se, en France, en Allemagne, en Italie, en Autriche, en Espa- gne, en Belgique et méme au Programme de la télévision francaise de Radio-Canada Brigitte Meyer Canada ot elle a été soliste a- vec |’'Orchestre de Radio-Cana- da. Brigitte Meyer a déja a son actif plusieurs microsillons dont les Sonates et variations de Mozart et celles de Beetho- ven; la Sonate en si bémol ma- jeur de Schubert et plusieurs concertos pour piano de Mozart. Grace a sa profonde culture Brigitte Meyer peut comprendre a la perfection les styles’ germa- nique et latin. Elle a inscrit a son répertoire des oeuvres qui vont de Scarlatti aux contempo- rains en passant par Bach, Cho- pin et les classiques viennois. Pour sa part, Antoine Padilla qui dirigera la Symphonie de chambre inscrite au programme, est un Canadien d'origine espa- gnole. Aprés des études musi- cales a |‘Université Laval et a |'Académie de musique de Ber- lin, il obtient une bourse~ du Conseil des Arts du Canada et des Affaires culturelles du Qué- bec: Il est également lauréat de la Fondation Richard Wagner. En vue d'un doctorat en musi- que il prépare actuellement un opéra inspiré des Troyennes d'Euripide. Professeur de com- position et d’écriture musicale a Vincent d'Indy et a I'Institut Marguerite-Bourgeois, Antoine Padilla est aussi chef d’orches- tre et compositeur. On l'invite tres souvent a diriger des en- sembles a la radio et a la télévi- sion. |] fut l'un des trois chefs d’orchestre invités a assister Mario Bernardi au Centre natio- nal des Arts, a Ottawa. Aprés avoir écrit la musique de scéne pour la piéce Jes Violons de l’'automne de Jacques Langui- rand, il a composé la musique d'Adieu Francoise et- de Procés devant juge seul pour la télévi- sion. Le 24 avril dernier, Antoi- ne Padilla recevait le Canadian Merit Award -pour sa contribu- tion a Ja musique canadienne. M. Padilla nous dit: «La Sym- phonie de chambre est une oeu- vre de vingt minutes semi-mo- dale et semi-atonale. Je crois encore a la mélodie, a une €po- que ou l'intelligentsia musicale la nie. De ce fait, je refuse de m'intégrer @ tout mouvement, quelle qu’en soit |'appellation. Je me sers des différentes tech: niques d’écriture et je ne suis au service exclusif d’aucune d’entre elles.» Réal.: D. Gagnon. *s a aaa TE . 2 ee, ‘S28 139 SNS ZGA. BASE RET oe St Propos et confidences e L’excellente série Propos et confidences, consacrée aux mé- moires de comédiens et d’écri- vains, reviendra en reprise sur les ondes de la télévision de Radio-Canada, a compter du mardi 18 juillet 4 18 h 30 alors que le regretté comédien, au- teur et folkloriste Ovila Légaré se racontera dans une série de quatre émissions quotidiennes de 30 minutes. Ovila Légaré nous entretien- dra de son enfance et de sa jeunesse, de ses modestes ori- gines, de see parents, de sa famille. Au cours des semaines sui- vantes, on entendra les Propos et confidences de Jean-Pierre Aumont, du Pére Emile Legault, de Marcel Carné, de Robert de Roquebrune, de Mireille et de Robert Cliche. Réalisation: Jean Faucher. «Entre deux phares» Ex-pécheur devenu secrétaire du conseil municipal de Havre- Saint-Pierre sur la Céte Nord, Roland Jomphe est surtout con- nu comme un_ extraordinaire poéte qui a écrit, depuis plu- sieurs années, des milliers de vers. Instinctif et spontané, tou- jours inspiré, Roland Jomphe écrit un peu comme le «naif» Douanier Rousseau peignait. Ce barde moderne a la fois simple et subtil est également un pho- tographe amateur talentueux. II posséde une collection de dia- positives d'une rare beauté qui exaltent la mer, son village et, surtout, ces fameuses iles de Mingan dont on commence a parler de plus en plus. Les téléspectateurs sont invi- tés a regarder cette émission Sous le chéne de Mambré, une sélection de Second regard, a Ainsi va la vie, le mardi 18 juil- let & 23 heures, alors que le réalisateur Roger Leclerc’ leur proposera un splendide poeéme audio-visuel composé des plus importantes photos de Roland Jomphe projetées sur écran géant et accompagnés de la lec- ture de quelques-uns. des meil- leurs poemes de l'auteur, dits par lui-méme. Images et paroles sont des chants sur la vie des gens de la Céte Nord, sur la mer, en des accents humains et religieux trés émouvants. Placé toujours «entre deux phares», celui de la mer prés de la céte, et l'église du village, Roland Jomphe croit, tout com- me le charbonnier de la tradi- tion, en la vie, au Christ, en Dieu. Quand il se raconte, Roland Jomphe dévoile combien est présent chez lui, enraciné dans tout son étre, le sens de I'His- toire et de la tradition spiri- tuelle. 1] ne faudrait donc pas manquer cette émission trés originale. Interviewer: Julien Cormier. C’est Henri St-Georges qui si- gne les textes de présentation et qui anime la série Ainsi va la vie cet été.