i LUNDI 7 FEVRIER 21:03 — LES GRANDES RELIGIONS. 21:33 — BOOK-CLUB “Moi, Pierre Huneau” d’ Yves Thériault, et “lua Contrainte” de Claudette Charbonneau-Tissot. Collaborateurs: Michel Beaulieu et Francois Hébert. Animatrice: Lise Gauvin. 22:00 — THEATRE ACTUEL. “Candida” de George Bernard Shaw. Romancier, essayviste, critique, pamphlétaire et oratgeur marx- iste 4 ‘humour dévastateur, George Bernard Shaw est né a Dublin (Irlande) en 1856 et est mort en Angleterre (Ayot-St- Laurence) en 1950. Il n’a pas encore vingt ans et. petit emplo- yé de bureau, il écrit déja, poussé par un tempérament de feu et un esprit. passionné. En 1876, il auitte son emploi a Dublin et il s’installe 4 Londres ou, longtemps, i] méne une vie difficile et a ]’amertume de constater que Jes cing romans qu'il vient d’écrire n’ont aucun succés. C’est plutdt comme criti- que littéraire, musical, artisti- que et dramatique qu'il attire Yattention. On commence diail- leurs a parler de cet orateur marxiste, de ce pamohleétaire qui voudrait changer Londres et qui ne manque aucune occasion de dénoncer avec un humour acide les injustices sociales et I'hypo- crisie bourgeoise. Mais, sous l’influence de Marx et du dramaturge norvégien Ibsen, Shaw commence 4a écrire des piéces de théatre. Ainsi, L’ar- gent n’a pas d’odeur, La Profes- sion de Madame Warren, Le Héros et le soldat, César et Cléopatre, Androméde et le lion, Commandant Barbara, Pygma- lion, Sainte Jeanne et Cher menteur lui vaudront une re- nommeée internationale et le Prix Nobel de littérature en 1925. On a dit de Candida — eréée en. 1897 — que c’était la plus noble parmi les oeuvres maftresses de son auteur. En effet, l’ironie habituelle de Shaw baigne ici dans un climat. de cordiale sym- pathie et d’humanité profonde. . Candida, c’est |’histoire d’une ' jeune femme qui est appelée a choisir entre son mari, pasteur anglican 4 la fois socialiste et naif, et un jeune poéte aussi tendrement amoureux d’elle qu’ il est plus faible... Candida demande alors aux deux hom- mes ce aue chacun peut lui offrir... Finalement, Candida donnera les raisons de son choix et chacun des protagonistes aura appris que “La vie est. plus noble que le bonheur.” 10 Le Soleil de Colombie, Vendredi 4 Février 1977 Interprétes: Nathalie Nau- bert, Denise Daudelin, Jean Dalmain, Jean Gascon, Jean Faubert et Hubert Gagnon. Tra- duction francaise: Marie Dubost. Adaptation radionhonique: Jac- queline Falais. Réalisation: Olli- vier Mercier Gouin. 23:00 — RECITAL D’ORGUE L’orgue classique francais. Denis Regnaud 4 l’orgue Casa- vant de l’église Saint-Pascal de Kamouraska. Cing Fugues — Quatuor sur Je “Kyrie” (d’Angle- bert). Récital d’orgue poursuit sa bril- lante saison en présentant au- jourd’hui la premiére d’une série de six émissions consacrées a lorgue classique frangais. Si peintres et écrivains ont contri- bué au prestige de ce grand siécle, plusieurs musiciens ont écrit a ]’époque des pages d’une grande richesse et, d’une intense vitalité. Citons d’Anglebert, Dandrieu, Iehégue et Couperin dont nous entendrons les oeu- vres au cours de cette série. Nous vous proposons, dans. ces récitals enregistrés 4 Saint-Pas- cal de Kamouraska, de revivre un merveilleux chapitre de l’his- toire de ce noble instrument. L’orgue de Saint-Pascal de Ka- mouraska convient trés bien a la musique desss maftres du “Grand Siécle”. I) comporte trois claviers et vingt-neuf jeux. Cons- truit par la maison Casavant, cet instrument a traction mécani- que, inauguré en 1964, est considéré comme |’une des plus belles réussites de la facture nord-américaine. En 1977, a ]’ére du pop, de jeunes organistes québécois sont restés fidéles aux auteurs classi- ques francais et insufflent a leurs oeuvres une nouvelle vie. Denis Regnaud. que nous enten- dons aujourd’hui. est bien connu des auditeurs de Radio-Canada. En 1967, il obtient. une bourse de la Société autrichienne de Mont- réal et quitte Je Canada pour étudier 4 Vienne auprés de Anton Heiller et. d’Tsolde Ahl- grimm. De retour au pays, il enseigne ala Faculté de Musique de l'Université de Montréal et se produit réguliérement en récital. Animateur: Gaétan Barrette. Réalisation: Jacques Boucher. MARDI 8 FEVRIER 21:03 — CONCOURS NATIO- NAL DE RADIO-CANADA Orchestre de Radio-Canada, dir. - John Avison. Extr. de “La Création” (Havdn))) et de “Car- men” (Bizet): Marion Harvey, soprano. — Extr. du Concerto en ré (Tchaikovsky): Hyung-Sun Paik, violon. 21:33 — L’ART AUJOURD’ hui. ‘Un artiste heureux et satisfait... Léopold Tremblé, peintre d’Arvida”. Issu d’un milieu familial ot les arts étaient tenus en haute estime, Léopold Tremblé, malgré les nombreux métiers qu’i] a pratiqués, a toujours été attiré par la peintu- re. Depuis vingt ans, il vit exclusivement de son art. I] expose réguliérement a Chicou- timi, 4 Québec et. 4 Montréal une oeuvre nourrie par la poésie québécoise, par Ja vie ardente de la ville comme aussi par la . solitude et la paix de son atelier. Interview: Rodrigue Villeneuve. 22:00 — CONCERT INTIME. De Toronto. Quatuor. op. 56 no 2 (Szymanowski(: Quatuor Vaghi. 22:30 — DOCUMENTS “Ringuet et le roman québécois”. Dans la lignée des grands écri- vains naturalistes étrangers comme Dreiser, Zola, Gorki, le romancier Ringuet (Dr Philippe Panneton) a eréé un univers ou les personnages sont constam- ment déchirés entre leur volonté - ardente et le poids de la fatalité qui les écrase. Les trois romans de Ringuet, Trente arpents. Fausse mon- naie, et le Poids du ciel c’est aussi, exprimé a travers un langage a la fois tendre et cruel, cette tragédie que fut la fin du monde rural traditionnel et lur- banisation de Ja vie des campa- gnes. Rappelons que Ringuet (1895- 1960) a manifesté. trés tét, une farouche indépendance de carac- tére jointe 4 un perpétuel non- conformisme. Cet homme qui détestait la discipline a néan- moins été la proie. tout au long de sa vie, d’une insatiable curio- sité intellectuelle et il réussit finalement par obtenir un docto- rat en médecine a Paris. Voyageur passionné a travers le monde, érudit, évicurien, Rin- guet a fait preuve. au cours de nombreuses émissions de radio et de télévision. d’une riche et chaleureuse personnalité. Il fut ambassadeur !u Canada au Por- tugal de 1957 a 1960. Pour nous parler de Ringuet et de son oeuvre on a fait appel a Jean Panneton. professeur de francais 4 Trois-Riviéres et a Yvon Rivard, professeur de litté- rature a l'Université McGill. Interview: Francois Ricard. Réalisation: André Major. MERCREDI 9 JANVIER 21:03 — CONNAISSANCE D'AUJOURD'HUL ~ LA PROSPECTIVE. “La Matié- re vit-elle une histoire?”. (1ére partie). Invité: Ilya Prigogine, _ professeur et directeur du Labo- ratoire de physique de l’Univer- sité libre de Bruxelles. Inter- view: Janine DeJaunay. 21:33 — LITTERATURE AU PLURIEL. “lhe Complexe d’Ica- re” d’Erica Jong: “Une poignée de ciel’ de Cetin Altan; ‘‘La Maison de l’inceste” d’Anais Nin et ‘‘Nouvelles des €tres et des - pas” de Max Loreau. : Collaborateurs: Nicole Des- champs, Jacques Brault et Fran- cois Ricard. Animateur: Wilfrid Lemoine. 22:00 — LES GRANDS CONCERTS. De Ja Salle Claude- Champagne a Montréal. Orches- tre de Radio-Canada, dir. Roland educ. “Siegfried- Idyll” (Wagner). _ Concerto en mi mineur, op. 64 (Mendelssohn): Steven Staryk, violon. — Symphonie no 5 (Schu- bert). Steven Starvkest un musicien de chez nous qui voursuit une brillante carriére au Canada et a I’étranger. Doté d’une technique sans faille et d’une sonorité qui rappelle Heifetz. le virtuose fut remarqué dés ses vingt-quatre ans par sir Thomas Beecham qui l'engagea aussit6t comme violon solo de l’Orchestre philharmoni- que royal de J.ondres. Il occupa ensuite un poste identique au sein du concertgebouw d’Am- sterdam et de J’Orchestre sym- phonique de Chicago. Aprés un séjour d’une quin- zaine d’années en Europe et aux Etats-Unis, Steven Staryk ac- ceptait, en 1972. un poste de professeur 4 Vancouver. Ce re- tour allait étre célébré par quatre compositeurs canadiens: — Talivaldis Kenins, George Fiala, Srul Irving Glick et Harry Freedman — qui ont écrit des oeuvres a son intention. Animateur: Henri Bergeron. - Réalisation: Jean-Yves Contant. JEUDI 10 FEVRIER 21:03 — LA FEUILLAISON “La Senos de Maurice _ Gagnon. Mon pays cen Vest pas un pays, c’est l’hiver, chante le poéte. L’écrivain Maurice Gagnon a done choisi le beau décor tout blanc © d'une tempéte de neige comme toile de fond de cette tendre histoire. Pendant quinze ans, Mathieu et Aimée ont sillonné tous les pavs du monde. Ils auraient pu se rencontrer a rT RADIO PAS COMME LES AUTRES Tous les jours, 4 notre antenne, écoutez les émissions locales: 6h00 CROQUE MATIN 9h13 LORGNETTE © 10h02 PACIFIQUEMENT 12h19 EN PERSPECTIVE 17h12 CONTACT 18h35 RESSAC ~ VOYAGERIES Samedi a 7h05 et a 12h20 Dimanche a 9h12 et a 13h03 besoins de leur métier commun de reporter photographe. Ils. auraient pu se connaitre dans cette ville de J’ouest canadien ot ils ont tous deux de la famille. C’est grace A cette tempéte que ces deux personnages fort sym- -pathiques vont enfin se voir. Sauront-ils profiter de cette halte dans leur vie mouvemen- tée? : Interprétes: Elizabeth Chou- ‘validzé et Hubert. Loiselle. Réalisation: Gérard Binet. 21:33 — DES LIVRES ET DES HOMMES. 22:00 — ORCHESTRE SYMPHONIQUE. Orchestre Svmphonique de To- ronto, dir. Klaus Tennstedt. Symphonie “Classique” et Sym- phonie no 5, op. 100 (Prokofiev). — Concerto en la,:-K. 622 (Mozart): Richard Stoltzman. , clarinette. Animateur: André Hébert. VENDREDI 11 FEVRIER 21:03 — A CAPPELLA Ensemble vocal de Radio-Cana- da, dir. Jean-Francois Sénart. Huit “Sieben Lieder”, op. 62 (Brahms). Animateur: André Hébert. 21:33 — LE PONT DES ARTS 22:00 — PREMIERES “Tgor” de Francois de Vernal. 23:00 — BANC D’ESSAI Invitée: Louise-Andrée Baril, pianiste. Prélude et fugue en si bémol mineur (Bach). — “Etude-Ta- bleau”, op. 83:no 5 (Rachmani- Saigon, 4 Londres ou dans une nov). — Sonate no 2, op. 14 | autre ville visitée pour les (Prokofiev). POUR INFORMATIONS ET PUBLICITE RADIO CONTACTEZ: JACQUES BAILLAUT au 665-8039 yg Se ERP Is Se. ee ey One ee ee