Dene Mat, (tac nt ttt a a a a een RE ey a aa a ee a er i a ee a ee ee are inal Pe ae ee ee Oe, TT ee eee eee A aren Libérer les images Exposition del’ artiste «mixte-médias», Linda Nardelli, au Centre culturel francophonede Vancouver, du7 septembre au 5 octobre 1995. PAR JOHANNE CORDEAU «Libérer les images», ° c’est bien ce que propose Linda Nardelli avec cette exposition qui mise sur la découverte. Découverte de I’artiste, certes, mais aussi des secrets, des surprises cachés dans le regard du visiteur. Linda est maitre de ]’image, non seulement visuelle, mais aussi verbale. Elle colore ses propos d’exemples tellement imagés qu’on se demande ce qui vient en premier dans ]’oeuvre de Nardelli : l’art de peindre ou I’art de créer des images. Linda Nardelli est de Montréal, ville qu’elle a particuliérement aimée, méme si sa soif d’expériences nouvelles et d’apprentissage artistique 1’ont poussé un peu plus a |’Quest. A lage de 17 ans, aprés un bref séjour a Toronto, Linda installe ses pinceaux 4 Kelowna, pour un séjour qui durera finalementplus de six ans, le temps d’ apprendre et de passer a une autre étape de sa formation d’artiste. Linda n’aime pas les cadres, les cloisonnements. C’est la raison pour laquelleellene reste pas al’école et au méme endroit bien longtemps. Dans son cheminement artistique elle a d’abord touché au réalisme. Ensuite, 1’école, en lui procurant d’abord un bagage technique, lui a également montré la voie de Vabstrait. «C’était bien la découverte de l’abstrait, mais aprés un certain temps, j’ai eu besoin d’images. L’ artiste estun peucomme- un é€cureuil. C’est-d-dire qu’il cueille a gauche et a droite tout ce qu’il a besoin pour perfectionner son art. Et puis, dans ses oeuvres, toutes les influences y sont mélées, toutes les techniques aussi, comme dans le cas de Vart mixte-médias», avoue-t-elle. La découverte de soi-méme «Quand je parsd’un portrait de référence, comme pour les enfants ou pour les femmes que j’ai dans plusieurs de mes tableaux, le résultat est rarement celui attendu. D’ailleurs, iln’y apasd’attendu. Je me laisse aller, surprendre par ce que mon coeur et l’inspiration y mettent. C’est arrivé qu’en ayant un portrait de femme comme Vente du Mois d'aout $50 a $500 de rabais nent sur les bicycles) 20% de rabais sur les casques 3783 West 10th Avenue Vancouver B.C. 224-1121 PIERRE CLAVEAU référence, l’image obtenue soit celle d@’un petit garcon.» Et la découverte est 4 chaque nouvelle oeuvre de Nardelli. Vous verrez accrochée au mur ces petites «pharma- cies», armoires peintes, que le visiteur est invité a ouvnr. «Lorsque la personne ouvre une des pharmacies, elle voit d’abord, grace au miroir en forme de lune, Vimage qui est peinte au dos de la porte, puis en ouvrant comple- tement, elle se voit elle-méme. C’ est la surprise, le reflet de la personne. C’est ce que je veux suggérer. Les personnes qui ouvrent les pharmacies ou regardent mes toiles, mes masques, se voient elles-mémes, laissent tomber tous les voiles et s’abandonnent devant mes oeuvres.» La force tranquille «On se demande toujours, . en tant qu’artiste, si ce qu’on fait vaut la peine, si les personnes comprennent le message qu’on veut fairepasser. Un jour, j’étais attablée dans un restaurant ou j’avais guelques-unes de mes pharmacies en exposition. Une petite fille, de 9 ou 10 ans, s’est approchée et en a ouverte une, Elle est restée tres surprise devant l’intérieur de la pharmacie et a appelé samére pour qu'elle vienne voir le tableau. Alors, je me suis dis que ce n’était pas si important si les gens ne comprennaient pas réellement ce que j’essayais de faire passer, puisque la petite fille, et bien d’autres, repartent en amenant quelquechose dans leur coeur.» Si les visiteurs découvrent un peu plus sur eux-mémes, en s’approchant de la vulnérabilité sous-entendue dans |]’exposition, c’est que Nardelli a aussi accepté, en faisant confiance au processus artistique, de se donner et de se dévoiler beducoup par ses oeuvres. «L’art parle par lui-méme, et le symbolisme que j’utilise dans mes tableaux apporte encore plus de révélations.» ‘Tl est vrai que la libellule, la chouette, les chevaux et les objets utilisés vous entrainent aisément dans un univers d’imaginaire et représentent, selon les interprétations, une infinité d’émotions et d’images. Carderriére chaque oeuvre de Nardelli, on sent cette lumiére, cet espoir qui cherche. «Dans mes tableaux, méme quand les couleurs sont sombres, on sent Vespoir qui passe. C’est comme lorsqu’on se proméne dans une forét trés dense. Méme si c’est sombre dans la forét, il y a bien souvent un rayon de soleil a travers les feuillages, et qui donne une toute autre impression.» Les couleurs méditerranéennes Le langage mixte-médias semble aller a la perfection a Linda. «J’aime explorer et utiliser beaucoup de techniques différentes, Je ne suis pas une technicienne, mais je veux approcher toutes les formes possibles d’expression de V’art visuel», mentionne-t-elle. Son expérience du faux-fini lui permet de développer davantage la superposition des couleurs. Elle utilise des couleurs translucides et superposées qui réussissent 4 capter«la lumiére méditerranéenne». «Les tableaux ou la peinture est écaillée, ou on peut voir l’usure du temps, me plaisent beaucoup. Avec la superposition des couleurs, je peux restituer cette impression.» Ne ratez pas la chance de découvrir]’univers imagéde]’artiste mixte-médias Linda Nardelli, au Centre culture] francophone et ce, jusqu’au 5 octobre prochain. AUSSI DETAILS ET SANS DELAI, et vendredi 2 POUR FAIRE UN MONDE Nous SAVONS QUE C’EST IMPORTANT POUR VOUS DE CONNAITRE LES DERNIERES NOUVELLES. ‘IMPORTANT POUR NOUS DE VOUS LIVRER, EN TOUTE LINFORMATION SUR LES EVENEMENTS QUI VOUS TOUCHENT DE PRES. ce soir EN COLOMBIE- BRITANNIQUE * En reprise du pounds au jeudi 22h30 '18 N30 SRC dep Télévision HY Colombie-Britannique Suggestion de Sara Léha A partir du 5 septembre, vous vivrez une expérience unique, Angels in America, de |’auteur Tony Kushner, gagnant du prix Pulitzer. C’est un voyage 4 travers un monde de sexe, de drogue, de politique, de religion, de vie et de mort. Angels in America est présentée en deux parties, au théatre Queen Elizabeth : «Millennium Approaches», les 5, 6 et 8 septembre et «Part 2», les 7, 9 et 10 septembre. Chaque partie est compléte en soi. La premiére sert de collecte de fond pour «A Loving Spoonfull» et «Vancouver Friends For Life Society». On retiendra 20$ sur le prix du billet pour aider ceux qui vivent avec le Sida. Informations etbillets : 280-3311. Agenda Un groupe d’acteurs et actrices amateurs présentent 43 Lbs of Wasted Space au Presentation House Theatre, 333, Chesterfield, North Vancouver. C’est une soirée d’improvisation. A voir jusqu’au 8 — septembre. Informationset billets :986-1351. The Madman and The Nun joue au Alexander Centre, 611, Alexander, du 30 aoit au 17 septembre. C’est une satire de Stanislaw Witkiewickz adaptée et mise en scéne par Marc. Diamond du groupe Planet Performance. Informations et billets :291-3142. Préparez-vous pour le Fringe Theatre, un événement automnal grandement apprécié par le public. Une centaine de groupes nous viennent de partout au Canada, des les Britannique, des Etats-Unis, etc. Il y en a pour tous les goiits et les budgets. Cette année, on compte environ 500 performances. C’est un rendez-vous dans le quartier Mount Pleasant, le long de Ja rue Main, entre les 4e et 21e rues, du 7 au 17 septembre. Informations etbillets :251-6754. C’EST TOUT