2— Le Soleil de Colombie, vendredi 3 février 1984 LE SOREIL pe covomare LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédactrice en chef: Annie Granger Journaliste coopérant: Jean-Francois Fournel Composition: Daniel Sans-Cartier Secrétaire: Héléne Adl PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE 3283, rue Main, Vancouver, C.B. V5V 3M6 Téléphone: 879-6924, 879-6656 oy y Abonnement | an: Canada $15.00 APF r A} Etranger $20.00 ae Courrier de deuxiéme classe numéro d’enregistrement 0046 Le Soleil de Colombie se fait un devoir de publier toutes les lettres des lecteurs. Celles-ci doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte sil était trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d’un numéro de téléphone et d’une adresse, afin que nous puissions, au besoin, commu- niquer avec nos correspondants. Toutefois, a la demande, les adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre publiés. . Encouragez les étudiants de francais par vos dons déductibles d'impét SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir l'étude et l’enseignement de la langue frangaise en Colombie britannique par l’intermédiaire de bourses, prix, etc... La Fondation est administrée par un Conseil composé des personnes suivantes. Président: André Piolat, directeur du Soleil de Colombie. Vice-président: Juge Bruce Howard, cour d’appel de l'immigration. Secrétaire-trésorier: Jean Riou, Entraide du Pacifique. Secrétaire-adjoint: Walter Herring, directeur du département des langues, école Eric Hamber. Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat. Conseiller: Dr Charles Paris, directeur de |’association des Chrétiens et-des Juifs. David Radler, président de Sterling News- Ts. Depuis le début de sa campagne de souscription en mars 1979 jusqu’au 31 mai 1983, date du rapport annuel provincial, la Fondation avait recueilli $12 696.05 et versé $4 250.00 en prix de francais. En mars 1983, le Comité des bourses de la Fon- dation a organisé le premier concours oratoire scolaire en francais en C.B. (voir Le Soleil de Colombie du 25 mars 1983). Le Conseil d’Administration de la Fondation lance une nouvelle campagne de souscription et déja les montants suivants ont été recus: Bibrainie Le Soleil: 2. os. 28 355s estes $1000.00 Le Soleil de Colombie ................ 1000.00 Pilaf Andné 005-6 Serotec te - 500.00 Chapleau Mireille.” 2 <5 20.00 Labrie. Peter... 3. ee cme kee 43.49 Souchotte Robert [Saskatchewan] ......... 150.00 Sourati Marie 2... ks kc $30.00 Holland Raoul et Mariko [Japon] ............ 25.00 Warreranc: A..et Mie 5 oe oe oe 50.00 Anonyme [Delta, C.B.] ..................- 50.00 Anglophone anonyme ..................-- 20.00 Morrison: Arthur ©) 5 3-2 «+++ 10.00 Morean “Gérald ~ <<. 3... AS. ..... 20.00 McBride Rose Blanche ................... 25.00 Goldman = HONG >. oo 5 ors $15.00 Ross Rosaire $100.00 Roy Marie Anne, Montréal...................+ 35.00 Dagneau Gu st GUY «snes ves eves eves sees ees 20,00 Desquin co Oui, je crois que l'avenir du frangais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus mon chéque au montant de $............. Now 3 Se ee AVRESSE: =. oe NON i ae CODE POSTAL ..........--. cee eeess Fondation Le Soleil de Colombie 3283, rue Main Vancouver, C.B. V5V 3M6 r oss oe She ec. 380. 28> = g-3 aa Dass Les 75 ans de Maillardville | Suite de la page 1 l'organisatrice de la cérémo- nie, c’est-a-dire la commu- nauté de Maillardville toute entiére. Parmi les principaux responsables, on peut noter la présence de Jean Aussant, directeur de la Caisse populaire de Maillardville, celle de Jean Riou, directeur de la Société d’entraide du Pacifique, celle de Léon Lebrun, président de Maillardville unie et de bien d'autres. Certaines personnalités non directement liées 4 la com- munauté francophone avaient par ailleurs fait le déplace- ment: le maire de Coquitlam-Maillardville, Louis Sekora, le député pro- vincial John Parks et enfin Pauline Jewitt, député de Coquitlam-Maillardville a Ottawa. Tous ont tenu a intervenir au micro, maison peut cependant privilégier une phrase de Pauline Jewitt parce qu'elle résume bien esprit qui régnait dimanche dernier a Maillardville: «Ce n'est pas tous les jours que l’on féte soixante-quinze — ans defforts, de courage, d’audace et dinitiative. God bless you». Les belles paroles dessé- chent le gosier. Justement, les organisateurs avaient prévu un apéritif o& toute I’assis- d'autres a éteindre d'ici le 27 septembre, date officielle de l’arrivée des premiers franco- phones. Par exemple, le comité des parents de l’asso- ciation des scouts et des guides de Maillardville vous invite le 11 février 4 une grande danse des années 1900 (20h, sous-sol de l’église Notre-Dame de Fatima), et les enfants vous convient 4 des chansons, du théatre et 4 une exposition sur tance, bien qu’un peu tassée dans la salle commune du foyer, a levé son verre 4 la reine de l’assistance- Maillardville. Les anciens ont eu aussi les honneurs de la fétes:on_a ainsi pu applaudir des le premier bébé né a Maillardville. Ensuite, on est francophone depuis soixante- quinze ans ou on ne l’est pas, l’assistance est allée faire hon- neur au superbe vin et fro- mage (ou il y avait bien le théme du __ soixante- d’autres choses encore a quinziéme anniversaire déguster. ) (19h30, sous-sol de Notre- Dame de Fatima). Maillardville a soufflé dimanche dernier la premiére de ses soixante-quinze bou- gies. Il lui en reste bien En attendant la suite. . . Les Danseurs du Pacifique ont besoin d’argent Etre invités au Japon est une chose, y aller en est une autre! Les Danseurs du Pacifique ont été invités par le Conseil des arts populaires: ils représenteront le Canada en novembre prochain lors d’une tournée au Japon. Mais tout n’est pas si simple, et c’est la lecteurs qu’ils ont besoin de vous. Dés cette semaine, mais surtout le 18 février sur les ondes de Radio-Canada, les Danseurs du Pacifique lan- cent leur campagne de finan- cement. Un coupon que vous pouvez remplir et joindre a toute somme d'argent se trou- ve dans ce numéro du Soleil et apparaitra jusqu’au mois de novembre dans votre quoti- dien francophone. Et le samedi 18 février, Radio-Canada, avec son émis- sion “Tét ou Tard” organise une sorte de radiothon — que lon ne peut appeler ainsi, puisque la radio d’état ne peut préter ses lignes téléphoniques directement pour une campa- gne de financement — On détournera alors le probléme: CBUF-FM animera ces deux heures, et la Fédération des franco-colombiens prétera son’ standard téléphonique, elle prendra également en charge tous les appels interurbains en provenance de la province et dailleurs. L’émission “Tét ou tard” — qui voit grandir tous les samedis son succés — est animée ar Christian Bernard, dirigée par Pierre Tougas et préparée par sa recherchiste Jeanne Doré, linspiratrice de cette idée de campagne de financement. Comme il fallait se donner un objectif en chiffres, les Danseurs ont avancé la som- me de 10 000dollars a trouver diici leur départ. Le Conseil des arts populaires a certes invité notre troupe de danse folklorique franco-colombien- ne : leur tournée au Japon serat au frais du Conseil, mais le voyage Vancouver- Tokyo, aller-retour, est a la charge de la troupe, et celle-ci compte vingt danseurs, plus les musiciens. “C'est presque une plaisan- terie! On nous invite, mais on doit payer son voyage!” dira en riant une danseuse. “Nous devons trouver prés de 47 000 dollars. On a écrit a la compagnie aérienne CP Air mais elle ne nous a pas encore DPOOSOOCOOOCOOOCOOCOOSOSOOSOSD Je veux que les Danseurs du Pacifique, troupe de danse folklorique, aillent au Japon en novembre 1984. Je joins la somme de ............ dollars pour les aider. INE? 5, 5c00ccceseeetssseasbepseccseosondonsosocedsenaiesstonsen PAGOSHE? \i...cesccocecocsssc¥beeaseuecsccssssapehssuessnstes VR occ ccccccsceaevessnesscsovevunianenncsosacevoeeeunenceNe PLOVINCE: ...........0.cccecccsescsccsovcsesssssscscscorcoes Code postal: ................cscsocsssscsssccessesessenees ~ ville de SOASODOCSSPO POP POS Découpez et envoyez ce coupon accompa chéque ou mandat-poste aux Danseurs é de votre u Pacifique, 9 9 ; : : : 12,-62éme rue ouest, Vancouver, C.B., V5X 2E1. 0535565555566s6s 5450 0oe répondu,” explique Raymond Lemoine, fondateur, choré- graphe des Danseurs. “Une troupe du Manitoba avait été invitée en France ; elle avait emprunté 20 000 dollars au- prés d'une banque, deux ans. plus tard cette troupe paie encore ; il n’est pas question que nous choisissions cette solution!” ajoute Raymond. Les Danseurs iront frapper a toutes les portes, a celles de la Vancouver, de la province, d’Expo 86, de la loterie et a celles de vous, francophones et francophiles. “Ah, sion pouvait jouer sur la fierté des francophones! On nous a dit quills étaient quarante mille dans toute la province, a 1 dollar par personne, on irait sans pro- bléme au pays du soleil levant représenter le Canada et les Franco-colombiens!” de rajou- ter Raymond Lemoine. Voila pourquoi vous devez étre a l’écoute de 1|’émission Té6t ou Tard ce samedi 18 février de dix heures a midi. questions 4 la Trou En direct et en premiére heure, les Danseurs raconte- ront, expliqueront et présen- teront leur troupe ; ils donne- ront l’historique de la gigue, les dessous de la danse et de nombreuses anecdotes. En seconde heure, toujours en direct, les auditeurs et auditrices pourront télépho- ner, soit pour poser des pour les encourager. Le nu- ~ méro de téléphone du studio de CBUF FM étant le 669— 3811. En paralléle pen- dant ces deux heures, les Danseurs prendront vos dons au 669-5264 ; les frais d’ap- pels interurbains, qu’ils vien- nent de Prince George ou de Seattle seront pris en charge. Le spectacle de cette année “les danses de ma chanson” est fin prét ; les répétitions a cadence de onze heures par semaine vont bon ttrain, la tournée approche, mainte- nant c’est a vous, lecteur et lectrice 4 intervenir, la balle est dans votre camp. Soyez a lécoute samedi 18 février de lYémission T6t ou Tard. Les Chevaliers de Colomb © Suite de la page 1 paroisse. Ensuite, le postulant doit passer par quatre stades obligatoires: le degré d’admission, le degré de for- mation, le degré de chevalerie (qui permet di’assister aux deux assemblées mensuelles) et le degré de patriotisme (l’étape supréme qui autorise a porter l’uniforme en public). Enfin pour le conser- ver, cet uniforme, un Cheva- lier de Colomb doit respecter un certain code moral et vivre en accord avec les régles de lordre. En effet, si les Chevaliers de Colomb constituent un ordre militaire avec des lois inter- nes, il n’en n’est pas moins ouvert sur l’extérieur. Con- formément aux _principes énoncés par le concile Vatican II, il tend a s'intéresser de plus en plus aux activités familia- les. Les femmes ne peuvent étre membres, mais elles sont souvent associées aux activi- tés. Par exemple les Cheva- liers de Colombie britannique organisent tous les ans un ‘ camp pour les enfants atteints de fibrose systique. Certains conseils locaux soutiennent des équipes sportives, organi- sent des sorties pour les jeunes Mais les Chevaliers de Colomb n’ont pas renoncé a activité qui les a lancés: assurance. Il ne s’agit plus désormais de mettre quelques sous dans une cagnotte, lordre est a la téte d’un milliard de dollars et en gére huit de plus pour les rembour- sements. Une organisation trés stucturée est 4 la téte de ce petit empire. vingt-et-un directeurs, dont six appointés a plein temps, forment le Conseil supréme qui siége au berceau des chevaliers, New Haven (Connecticut). Les directeurs élus représentent chacun un des vingt-et-un états de lVordre (16 aux Etats-Unis et un au Mexique). Le Canada 4 trois représen- tants: un au Québec, un en Ontario et un troisiéme qui se partagent les trois autres pro- vinces de l'Ouest et les provin- ces provinces maritimes. Germain Fortier, directeur des préts a la Caisse populaire de Maillardville, a représenté l'Ouest au Conseil supréme de 1980 4 1983. Pour lui, des Chevaliers ont été longtemps le bras droit de l’église et leur réle consistait surtout a aider le clergé». Maintenant il est important selon lui de «parti- ciper a la vie de la commu- nauté». Outre leur activité de banque charitable, les Cheva- liers de Colomb entretiennent des relations avec d’autres sociétés, confessionnelles ou non: le Lions Club, l’ordre israélite . De plus ils prennent une part active a la visite du pape a l’automne prochain: outre une contribu- _ tion de 500,000 dollars offerte a la conférence des évéques canadiens, ils assureront pro- bablement le circulation et la garde d'honneur lors des manifestations. Les trois langues officielles de V’ordre sont l'anglais, le francais et l’espagnol. La dessus, le Conseil de Maillardville se distingue: il est le seul au Canada ow on parle uniquement francais. ee Quarante jours de jetine Assis sur une banquette et recouvert d’une couver- ture, André Sobolewski fé- te en compagnie d’une | vingtaine de personnes sa quarantiéme journée de jeune et son premier repas solide. Commencée le 18 décem- bre dernier, cette gréve de la faim de ce jeune Québé- cois devait porter l’atten- tion du gouvernement pro- vincial sur l’abolition des droits de la personne en Colombie britannique. Méme si André n’a vu qu'une seule personne I’ac- compagner pendant une semaine dans son jedne, il n’en _demeure pas moins satisfait. “C’est l’acte le lus courageux que jai fait Jusqu’a présent. J’ai grim- pé une montagne. Ce n’é- tait pas un but que je visais mais une action 4 faire.” Suite page 4