F88U sidresvon VS iborbusy .sidatoisd ob foie? a1 Victoria: 3et 8 Chilliwack: 14 Kelowna: 21 Kamloops: 50 Prince George: 4 Terrace: 1 Programme de la télévision francaise de VOL. 5 No. 22 VENDREDI 27 NOVEMBRE 1981 _ Les Beaux Dimanches Les Grandes Marées le 29, 20h30 En nomination pour le Prix Kammans 1981 La bande dessinée ou B.D. a envahi le monde, et des héros comme Tarzan, Superman, Peanut ou Tintin sont mieux connus par nos contemporains que nombre de célé- brités d’hier et d’aujourd’hui. Chaque journal! publie des bandes dessinées, des albums de tous gen- res et de tous styles envahissent les librairies et des adultes fanatiques vont jusqu’a collectionner ceux qu’ils considéreent comme des oeu- vres d’art. Cette littérature marginale - apparait méme a d’aucuns comme un art tout court; certains manuels de littérature en parlent et des uni- versitaires lui consacrent des théses. Quoi qu’il en soit, la B.D. semble avoir contribué a rajeunir les moyens d’expression traditionnels, et ce qu'elle a emprunté au cinéma revient a celui-ci renouvelé au plan de |’ima- ginaire. On aura méme vu des films récents réussir avec bonheur a rafrai- chir leurs moyens d‘expression par la «naiveté», la schématisation, le cari- catural, ‘humour acerbe, le décou- page fortement. contrasté. C’est a cet exemple vivifiant que le réalisateur Jean-Paul Fugére a voulu créer un film a partir du roman de Jacques Poulin: les Grandes Marées. || en est résulté une oeuvre originale et surprenante qui enrichit notre répertoire. Cette comédie dramatique concue dans l’esprit et selon la structure des bandes dessinées représentera le Canada au concours du Prix Kam- mans 1981 qui sera décerné le 19 novembre par un jury composé de représentants des quatre pays mem- bres: France, Belgique, Suisse et Canada. Les Beaux Dimanches Le Gala du Mérite sportif le 29, 19h30 Hommage au sport amateur C’est aux Beaux Dimanches du 29 novembre a 19h30, en direct du Complexe Claude-Robillard, que Radio-Canada soulignera I’ importan- ce du ‘sport amateur en reconnais- sant son apport, dans une émission ou seront réunis artistes et sportifs. Au cours de ce Gala du Mérite sportif, animé par Reine Malo et par le champion de tennis Francois God- bout, on décernera le trophée au meilleur athlete amateur de l'année dont le nom sera révélé 4 cette émis- sion qui recevra aussi les six finalis- _tes. Dans ce spectacle, des artistes comme Véronique Béliveau, le groupe Toulouse, Daniel Lavoie (chanteur de l'année) et Martine - St-Clair (découverte de l'année au gala de !’ADISQ), cétoieront la pati- " neuse Manon Morice, agée de 13 ans, lespoir du pays, et un groupe de nageurs qui nous présentera un ~ numéro de nage synchronisée. Parallélement,. nous -assisterons tout au long de. "émission @ une - _ course de 5 kilométres A laquelle participeront, entre autres, les com- mentateurs sportifs Claude Quenne- ville et Serge Arsenault et le chanteur Joél Denis. I! y aura aussi Winston McQuade, Danieile Quimet et I’au- teur André Dubois. Marcel Jobin, pour Sa part, tentera de briser son’ record en parcourant cette spiel > » ala marche. ~ Et Je sport amateur rendra aussi - hommage 4.un sportif professionnel en Jui décernant un trophée en reconnaissance de son aide. C’est Jean Béliveau qui se verra ainsi récompensé de ses efforts. Le film Un traducteur de bandes dessi- nées au sumnom de Teddy Bear, sorte d‘anti-héros doux et timide, aime bien son travail; mais inquiet, incertain de lui-méme, un peu mal dans sa peau, il s‘interroge plus ou moins constamment sur tout et sur rien... Heureusement pour lui, survient -toujours au bon moment le «bon boss» dans toute !I’acception carica- turale du terme. Imbu de sa person- ne comme de sa situation sociale, ce dernier se veut néanmoins débon- naire, familier et généreux. Du haut de son «Olympez, il offre a son employé d’aller travailler a ses traductions dans une ile déserte qu'il posséde en plein fleuve Saint-Lau- rent. La, tranquille, loin de tout, entouré de la mer... Teddy s‘épa- nouira sdrement. Une fois installé, Teddy s’ennuie assez vite mais ne demande rien, comme toujours. Et quand le patron lui apporte ses provisions en hélicop- lére, une fois par semaine, il ne se sent pas plus heureux. Plein de sollicitude, le «bon boss» lui aménera donc une compagne aussi charmante que jolie; l'amour qui hésite a se produire entre eux se produira finalement. Teddy et Marie semblent vraiment épris lun de l’au- tre....Mais arrive un peu plus tard Téte Heureuse, la «femme du Boss» comme elle aime bien s’appeler elle- méme. Et cette fofolle plus imbue de son rdle que d’elle-méme, donne et se donne la comédie, se fait protec- trice et envahissante. Le patron, sentant son employé toujours plus ou moins heureux, lui améne alors, pensant lui faire plaisir, deux «intellectuels»e: le Professeur Mocassin, un Tournesol aussi bavard qu’insignifiant, sentencieux, ridicule, et I'Auteur canadien, sorte d’hurluberlu mal dégrossi qui se prend pour !’exemple type de I’ écri- vain québécois... Parmi ces caricatures, Teddy se Le Mérite sportif est organisé par la Société des sports du Québec (SSQ) qui a réuni toutes les associa- tions de sports. amateurs afin de trouver les noms des personnalités les plus marquantes dans chacun des secteurs. Réalisateur: Claude Boucher Assisté de: Danielle Méthot Conception et recherches: Marie Perreault Direction technique: Gilles hee Chef d‘orchestre: Fred Farrugia Décors: Gabriel Contant Producteur délégué: Maurice Dubois — ‘Les Plouffe mercredi 2, 20h30 Le dénouement des «Plouffe» Le mercredi 2 décembre. a 20h30, le téléroman de Roger: Lemelin et Gilles Carle, les Plouffe, en sera 2 son 6e et dernier épisode. Depuis le 28 octobre, les télé- spectateurs de Radio-Canada ont participé tour a tour aux conflits opposant te curé Folbéche avec le bouillant journaliste Denis Boucher: ce dernier, a la mére Plouffe a propos du pasteur Brown; aux amours ’ tumultueuses d’Ovide et de Rita, de Cécile et d"Onésime; a la visite royale Radio-Canada sent de moins en moins exister, tan- dis que Marie semble peu 4 peu lui échapper. -. Le bon Patron voulant tout faire pour améliorer le sort de son employé lui imposera ensuite I'Hom- me ordinaire, organisteur de toutes choses; le Médecin aussi affirmatif qu’évasif; I'Animateur en robe de bure et barbe fleurie censé régénérer tout le monde par ses méthodes de gourou. Finalement, dans cette ile solitaire, s‘est reconstitué peu a peu une et aux incidents qui !’ont marquée; enfin a la rentrée au monastére d’Ovide aprés une. soirée d’opéra déchirante pour lui. Le 2 décembre, on retrouvera Ovide et Rita 4 la danse du samedi soir au Chateau Frontenac. Considé- ré depuis toujours comme |‘hétel chic par excellence de la haute-ville, le Chateau attire autant les Québé- cois eux-mémes que les touristes. Ovide ne pouvait donc plaire davan- tage a Rita, flattée d’étre invitée en be “ce haut liu des élégances. Le décor, la musique et quelques cocktails font un peu perdre la téte aux deux j jeunes gens qui s’avouent enfin leur amour. Mais Ovide est encore hanté de remords et la belle Rita, incapable de le comprendre vraiment, le quitte de nouveau. 2 Bien matheureux, Ovide cherche réconfort auprés de son confident Denis Boucher. Denis suggeére a Ovide de s‘enrdler. Mais le médecin- major de I'armée canadienne décele = a I'examen un souffle au coeur. Ovide ne sera pas soldat. Quant a Cécile, elle a décidé de — quitter la maison familiale. Elle en parle 4 Onésime qui s’affole. Il aime — _bien Cécile mais il n‘a pas le courage ~ de laisser femme et enfants pour elle: Onésime est tellement énervé qu’il en perd le contréle de son volant et se tue dans un accident de ~ la circulation. Mai 1940 arrive et tout Québec se _- prépare fébrilement a la grande pro- _ tandis .- cession du Sacré-Coeur, qu’en Europe les nazis ont déja envahi la Hollande, la Belgique et — Dunkerque. Au cours de la fameuse procession, le cardinal Villeneuve doit donner au peuple |l’opinion du haut clergé, de |Eglise canadienne; concernant la guerre...partant: la . conscription. A la consternation de la plupart des Québécois, le cardinal proclame qu’ il faut arréter Hitler, ce fléau de Dieu, le nouvel Attila et que, micro-société avec tous ses ndicu- ’ les, ses tares, ses passions égoistes et sa volonté de puissance... Teddy qui, jusqu’a ce jour, n’a jamais trop su qui il était, sinon un étre humain tout court, est finale- ment brimé, opprimé, chassé par tous ces personnages qui se pren- nent au sérieux, figés dans I"idée qu’ils se font de leur rdle social comme de gros insectes durs qui s’entendent bien entre eux. Qu’il le veuille ou non, Teddy, le non agressif, se verra imposer un par conséquent, «l’Eglise ne bénit pas la guerre mais elle bénit le glaive de ceux qui savent l’employer au bien». En juin, l’armistice est signé a la demande du maréchal Pétain, et tou- tes les églises de Québec sonnent le glas. Guillaume s’enréle pendant qu’Ovide et Napoléon épousent cel- les qu'ils aiment. Rita a enfin com- pris Ovide, et Jeanne, aprés onze “mois de sanatorium, devient la femme de Napoléon. Vieilli, infirme, traumatisé par les événements, Théophile s’éteint paisiblement dans son fauteuil. On retrouve la maison des Plouffe cinq ans plus tard. Heureuse, maman Plouffe cuisine pour ses belles-filles et ses nombreux petits- enfants et elle a des frissons rétros- pectifs quand Ovide lui lit une lettre de Guillaume racontant les véritables horreurs de la guerre qu’il avait tou- jours cachées a sa mére. Culture et information Femme d’aujourd’hui semaine du 30, 13h30.- | Dart et de culture Femme d’aujourd‘hui traitera cet- te semaine tour a tour de I’art dans les Cantons de I’Est; de la profession -d'infirmiére; de Ille-aux-Grues; de théatre antique et de littérature, et tole maigré lui... La réalisation Jean-Paul Fugére continue tou- jours d’accumuler les défis dans des ~ entreprises nouvelles qui se révélent toujours des réussites incontesta- bles. Encore une fois, avec les Gran- des Marées, d’aprés te roman de Jacques Pouiin, il vient nous étonner agréablement et nous prouver qu’il peut tout entreprendre uans le domaine du spectacle. Comme il a eu raison de se vouloir ici homme-orchestre, car l'on verra que ce film concu dans lesprit des bandes dessinées est digne de ce qu’on a pu réaliser d’analogue 2 l’étranger. La structure générale est sacle méme d’un bel album de bandes lents, ses plans opposés, son sché- matisme des situations et des carac- téres. Et les personnages qu'il a su mettre en valeur sont bien campés, dans leur schématisme psychologi- que et réussissent on ne peut mieux & suggérer la sévére critique- sociale qui en découle. Le choix des comédiens ne saurait étre plus heureux avec une plus sure connaissance de leurs possibilités. On les verra méme sous un jour nou- veau. Les comiques sont irésistibles et Teddy est émouvant avec subtili- té... — ici Rappeions que le romancier Jac- par hin eld Marées, a déja publié Mon cheval | pour un royaume, Jimmy, le Coeur de la baleine bieuve et Fais de beaux réves, pour lequel il a remporté en 1974 le Prix de La Presse. Les Grandes Marées sont inscri- tes pour les Beaux Dimanches du 29 novembre 4 20h30. Cependant, si Cette dramatique remportait fe 1 er prix, elle serait diffusée le 22 novembre. te enfin, de saine alimentation et de tra- vaux de recherche sur la condition féminine. Le lundi 30 novembre Le lundi 30 novembre 2 13h30, Femme d’aujourd ‘hui invite les telé- spectatrices 4 rencontrer les artistes de |l’Estrie, plus précisément ceux qui font partie de RACE ou Regrou- pement des artistes des Cantons de !Est. Le lancement du catalogue de 15 artistes de RACE servira de pré- texte pour parler de la situation de l'art dans \Estrie. Fondé en 1973, le groupement réunit des artistes de toutes disciplines: peintres abstraits ou figuratifs, céramistes, photogra- phes, graphistes, etc. En interview, * on entendra notamment. Madeleine Audette, Claude Lafleur, Pierre Arlette Vitcoq, ainsi que le dwecteur de la Galerie d'art de Sherbrooke: savoureuse de deux fillettes, dont la petite Louise Lavoie, agée de 12 ans. Animatrice en studio: Rachel Verdon. C'est une présentation de Claude Routhier, assisté de Micheli- ne Cabelli. 2