En marge du bi-centenaire du Capitaine James Cook Un apercu général sur sa vie et ses explorations par Alexandre SPAGNOLO Suite et fin Alexander Mouat et Tho- mas Shaw, deux marins de "'équipage, désertérent leur - navire. Cook était convaincu que les Raitateans les ca- chaient, aussi il fit enlever la vénus de l’fle, du nom de Poetua, son époux et le fils du Grand Chef, afin de les échanger avec ses deux hom- mes Mouat et Shaw. Les indigénes, en revan- che, complotérent afin de se saisir de Cook, au moment de sa baignade habituelle. Cook se rendit compte du danger et ne quitta pas son navire. Trois jours aprés, les indigénes remirent les deux déserteurs contre la libération des trois otages détenus par Cook. C’était la maniére forte du grand explorateur, qui, dit-on, u- sait la brutalité pour arriver a ses fins. Une fois, il fit couper les oreilles d’un vo- leur insolent, 4 |’lle de Huahine. A Moorea, a cause du vol d’un sextant, il fit briler huttes et canoés pour pouvoir récupérer une cheé- vre...volée. Ses propres officiers était alarmés au sujet de l’adoption de telles méthodes, ils les attribue- rént aun certain “stress” dont leur grand chef était- sujet assez sporadiquement. On arrive 4 se demander si ces méthodes brutales, ces enlévements répétés n’ont pas provoqué chez le Capi- taine Cook un fort complexe dominateur pour arriver a ses fins et briser toute résistance. Est-ce ce com- Président du Cercle plexe développé 4 Hawaii, dans les circonstances signa- lées dans ce récit, quia été la cause premiére de son as- sassinat le 14 février 1779, par une population venge- resse. Suivant Brian Morton: on sait que le Capitaine James Cook était un marin de grande valeur, mais qu’est- ce qui le placa en marge des grands chercheurs d’aventu- res de son époque? Il y a beaucoup a dire: d’abord son caractére, ses vues sur la vie, sa chance peut-étre, ensuite d’étre a la bonne place et au bon mo- ment. Il y aurait, parait-il, une autre raison a son succés ot d'autres échouérent, ce se- rait son don de prémonition instinctive, que certains ap- pellent le “sixiéme sens”, notamment de pressentir le danger approchant et d’agir en conséquences. Ce don lui a épargné maintes mésaven- tures et méme des désas- tres, Il était en mesure d’antici- per, de déceler la présence d’obstacles tels que récifs, écueils, rochers; ete: Il savait quand les contourner et quand ne pas les contour- ner. A cette époque, les cartes, ou bien elles n’exis- taient pas, ou bien elles n'avaient pas de précisions valables. Souvent la quille d'un navire se désintégrait sur un récit ou un écueil, e’était le dernier bruit ou Francais de Coquitlam fracas qu'un marin pouvait entendre de sa vie... Il arrivait 4 James Cook de se rendre brusquement sur le pont et donner un ordre, non moins brusque, de faire un tout soit 4 droite, soit 4 gauche, ses hommes éberlués ne se rendaient pas compte de l’action subite de leur capitaine. I] s’agissait d’éviter un obstacle. Il eut quand méme des défaillan- ces, lorsque son navire “En- deavour” heurta un récif dans les environs de |’Aus- tralie et la Nouvelle-Zélan- de; la marée haute permit de le dégager. Une autre fois, entre Cape York et la Nou- velle-Guinée. Encore une autre, en 1770, put étre évitée a la suite d’une déci- sion rapide. Cook aimait les routes difficiles, lorsque l’es- prit d’aventure le saisissait. Des historiens ont écrit: Avant le Capitaine James Cook, il y avait la maladie du scorbut (scurvy en an- glais), aprés Cook, cette maladie a cessé d’étre parmi les équipages des navires au long cours. Le scorbut se caractérise par des hémor- ragies, la chute des dents, l'altération des articulations. Cela est di au fait que des personnes se nourrissent uniquement de conserves (la vitamine C étant détruite par la chaleur), comme les marins, les explorateurs. L’acide ascorbique enraye rapidement tous les sympto- mes. Un des héritages les moins connus réside dans le fait que le Capitaine Cook fut, en quelque sorte, le pionnier dans le domaine de la nutrition. Il aurait passé presque autant de temps a s'occuper de la santé de ses équipages, que pour ses découvertes. Ce faisant, il a beaucoup contribué a détrui- te ce fléau des sept mers. Son procédé n’était pas si élaboré, si extraordinaire: beaucoup de légumes frais, de la choucroute, du malt, des fruits frais et surtout une propreté du corps et vestimentaire trés_ stricte, bains et hygiéne, lorsqu’on pense qu’a cette époque, les gens se baignaient deux ou trois fois au courant de l'année... Il était de moyenne géné- tale de perdre de 25 4 35% Le Soleil de Colombie. Vendredi 24 Mars 1978 15 de l'effectif des équipages, c’était énorme. Cook s’est vanté de n’avoir perdu que quatre hommes au cours d'un voyage de trois années et 18 jours, dont un seul du scorbut. Cette découverte de la part de Cook d’un régime alimentaire spécial, que nous appelons actuellement vita- miné, a permis de grands espoirs pour de futures ex- péditions considérées aupa- ravant comme impossibles. En 1776, la Royal Society of London, la plus haute instance scientifique au mon- de, pour avoir vaincu le scorbut, nomma Cook “Fel- low” en son sein. L’année suivante, la Royal Society lui décerna sa plus haute dis- tinction: la “Copley Gold Medal”. Cette médaille fut remise 4 Elisabeth Cook- Batts parce que son époux naviguait pour son troisiéme et dernier voyage. En 1780, la Royal Society fit frapper une médaille portant l’ins- cription latine “IAC COOK OCEAN INVESTIGATOR ACERRIMUS”. Le Professeur en retraite, Richard E. Allen, au 602 - 1655 Barclay, Vancouver, écrit: Il est intéressant pour les générations futures de savoir que ce grand navigateur et explorateur que fut James Cook, est né d'un laboureur et qu’il fut durant son jeune 4ge, un simple berger. Son premier contact, peu romantique, avec la mer fut de travailler a bord d’un navire charbon- nier faisant la navette entre Whitby et Londres. Richard Allen ajoute:. -Si James Cook n’avait pas senti un désir, un élan qui l’habitait et persévéré dans l'étude, durant ses heures de loisir, des mathématiques, |’astro- nomie, la navigation et le reste, probablement il aurait vécu et serait mort inconnu. Avant de mettre un point final 4 ce récit qui n’est,. somme toute, qu’un conden- sé des recherches effectuées par plusieurs historiens che- vronnés qui, au cours de trés longues années, ont consti- tué une oeuvre monumenta- le sur la vie et les explora- tions de ce valeureux Capi- taine de tous les temps — il faut signaler, qu’en 1928, cent-cinquante aprés la dé- couverte de l’Archipel Ha- waiien (Ex-Iles Sandwich) et deux-cents ans aprés la date de naissance de James Cook, des représentants de diver- ses nations se réunirent afin de rendre un solennel hom- mage a la mémoire du dé- funt. La célébration eut lieu a ‘Kanai-Oahuuu, et fut sans égale dans l’histoire. De hauts dignitaires des: Etats- Unis d’Amérique, Grande’ Bretagne, Territoires de Ha- waii, le Commonwealth d’Australie et Nouvelle-Zé- lande, du Dominium du Canada, etc. se joignirent pour la pose d’une grande plaquette commémorative en bronze, la ob James Cook fut tué en 1779. La moitié de cette plaquette est mouillée par les flots de l’Océan Pacifique ot ses restes fu- rent enterrés et l'autre moi- tié sur la terre qu'il a découverte, ow il fut un “Lono”, dieu éphémere. Pour les amateurs d’his- toire, signalons l’ouvrage d’Arthur Kitson, intitulé “Life of James Cook”, pu blié en 1912, celui de Sir Joseph Banks, qui a accompagné Cook, lors du premier voya- ge, il appartenait a la Royal Society of London, intitulé “Journal of-Cook’s First Voyage” (Banks Papers), Vouvrage méme de James Cook “Voyages into the Pa- cific Ocean”, publié en trois volumes, en 1784 par Nicol & Cadell, Londres, un autre intéressant de W.R. Man- ning, sous le titre “The Nootka Sound Controver- ” sy». Avis au consommateur Bombes...en FA RARE @ O OAS al RR ae a ge “Gage” Seda Tous les jours, nous manipulons des produits en aérosol — désodorisants, peintures, nettoyants, purificateurs d’air ou autres produits domestiques — sans méme songer aux dangers que ces contenants présentent. Le personnel des cliniques d’urgence des hépitaux en aurait long a raconter sur les nombreux accidents que pro- voque une mauvaise utilisation des produits en aérosol. On ignore trop souvent que des brilures, lacérations ou intoxi- cations, pouvant causer la mort, guettent ceux qui mani- pulent ces aérosols avec négligence. Apprenez les régles élémentaires d’utilisation d’un aérosol afin d’éviter les situations suivantes: Explosion — En jetant un aérosol dans un feu ou un in- cinérateur, ou encore en le conservant prés d’une source de chaleur élevée, il est fort probable qu’une explosion en résultera. Des projectiles acérés peuvent vous attein- dre et vous blesser mortellement. La méme situation risque de se produire si vous percez un aérosol, méme en le croyant vide. Il peut encore contenir suffisamment de pression pour que celle-ci provoque une explosion en étant libérée subitement. e Risques d’incendie — Certains solvants qui sont en aérosol sont susceptibles de s’enflammer au moindre contact avec une flamme nue. Ne prenez aucun risque! Ecartez allumettes, cigarettes ou briquets lorsque vous utilisez un produit en aérosol. ’ @ Intoxication — Les produits en aérosol peuvent étre extrémement toxiques, s’ils sont répandus en grande quantité dans une piéce fermée. Ceci est particuliére- ment vrai des solvants employés pour les peintures en aérosol. Veillez a ce que la ventilation et ]’aération de la piéce ot vous utilisez un tel produit soient suffisantes. Arrétez au moindre signe d’étourdissement, de nausée ou d’irritation cutanée, et allez prendre immédiatement un peu d’air frais. Bralures — Des substances chimiques particuliérement corrosives peuvent entrer dans la composition de cer- tains produits vendus en aérosol. Ces substances pour- ront provoquer de graves brilures si le jet est dirigé vers la peau. Ne laissez pas de jeunes enfants jouer avec des aérosols; ils pourraient diriger le jet vers leur figure et s’infliger des brilures sérieuses. Les fabricants de produits en aérosol sont maintenant tenus par la Loi sur les produits dangereux d’apposer des symboles d’avertissement sur les contenants. Lisez atten- tivement les étiquettes et suivez le mode d’emploi prescrit. Evitez de diriger le jet vers les parties exposées du corps humain ou vers les aliments, ce qui pourrait con- taminer ces derniers. Rangez toujours les produits en aérosol dans un endroit frais, hors de portée des enfants. Vous éviterez ainsi bien des risques. Service de l'information et des relations publiques, Consommation et Corporations Canada. Place du Portage, Phase 1, Hull, Québec, K1AOC9.