EDITORIAL LE the L DE coLoMBIE Méprisés? Pire, ignorés! : 4 LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Secrétaire: Lyne Paradis Mise-en-page: Richard Lussier kee PUBLIE PAR Une fois de plus, le sujet est revenu sur le tapis. Monotonie, rengaine... on aimerait bien changer de disque, hélas! Les “rapports” entre notre i gouvernement provincial et les francophones sont 4 nouveau a l’ordre du ‘| jour. Nous savions déja que la consultation était inconnue a Victoria. Nous = | venons d’en avoir une nouvelle preuve. : : LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, C’est une “fuite” providentielle qui a permis a la Fédération des ; 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 Franco-Colombiens d’obtenir ce document traitant du programme de base i Téléphone: 879-6924 en francais. En-dessous de la signature du surintendant, services : Courrier de deuxiéme classe ; sous le numéro d’enregistrement 0046 ae LF LES HEBDOS Association de la Presse REGIONAUX francophone Hors-Québec administratifs, figure cette note: “la distribution de cette circulaire est limitée aux surintendants et aux secrétairres-trésoriers des districts scolaires”. Pas question de l’envoyer aux intéressés, c’est-a-dire aux divers organismes, associations, media francophones. ards are iaben wales etanlasat fa SS; Pourtant, le programme ne pourrait pas nous toucher davantage, ainsi qu’en témoigne ce document “super-top-secret”: “... il s’agit d’un programme destiné aux éléves dont les parents sont francophones...”. Ce “| texte contient bien des éléments réconfortants, mais une inquiétude : subsiste: l’application du programme sera basée sur un sondage effectué par % Canadian Facts, sans information préalable du public, et sans consultation | auprés des principaux intéressés: les francophones. La visite de notre ministre provincial de l'éducation, le Dr Pat McGeer, lors du 33éme Congrés de la Fédération des Franco-Colombiens, n’aura donc marqué aucun changement dans son comportement a notre égard: nous ne sommes pas des experts, il nous l’avait bien fait comprendre; voila pourquoi nous ne méritons pas d’étre consultés. Un espoir demeure, en la personne du Dr. Ardanaz, nommé au poste de 1 directeur des services du programme francais. Sa position est délicate, au : beau milieu du “no man’s land” qui sépare le gouvernement provincial et les francophones. Jean-Claude ARLUISON 4 Le Soleil et la Communauté M. RENE LEVESQUE PREMIER MINISTRE DU QUEBEC A Poccasion du 10éme anniversaire du “Soleil de Colombie”, il me fait plaisir de vous adresser mes plus sincéres félicitations et mes meilleurs voeux. Je souhaite longue vie a votre journal et succés a ses collaborateurs. Sincérement, ie. francais, | ye le parle | par @ par Francois KUERBIS On dit que le soleil brille pour tout le monde. Mais ce nest pas toujours vrai. Plu- tét, Le Soleil brille pour les franco-colombiens —— c’est- a-dire, Vous. C'est quoi, Le_ Soleil? D’abord, c’est un moyen de communication —— entre les franco-colombiens. Un moyen de préserver et ac- centuer notre communauté, de lui donner une voix. Un moyen de montrer au public de la Colombie Britannique: Regardez! Nous existons! Alors, c’est Votre journal, le nétre. C’est a Vous de dé- cider des sujets que nous devrions aborder, et du contenu des articles. Nous cherchons votre coopéra- tion, vos suggestions et vos réponses. Le directeur du Soleil est parti en vacances, aprés Rendez-vous au petit écran Monsieur, Je vous remercie pour votre gentille lettre et vous félicite pour votre journal, qui est aussi celui de tous les francophones. J’admire votre journal pour tous les sujets qu'il traite, et, c'est grace a lui que nous sommes arrivés a nous habituer a Vancouver et 4 connaitre les activités en Colombie-Britannique. Mais je voudrais parler d'un film qui sera projeté le 13 juillet 4 20h00 aux grands films de Radio-Canada: “Le juge et l'assassin”. Ce film a été tourné dans ma région en Ardéche, sans aucune scéne de studio; tous les acteurs sont des habi- tants de chez moi, a part ‘ bien sir Philippe Noiret, Michel Galabry, mais je vou- drais signaler que c'est une histoire’ réelle, et que ceux yui ont la TV couleur juge- rent des merveilleuses cou- ‘eurs. et qu'ils suivent bien le film: j’aimerais avoir l'idée des lecteurs sur la justice francaise, méme si le film est du XIXe siécle. Ce film ayant eu un grand succés en France, et étant un-peu notre agent de publi- ‘cité touristique pour |’Ardeé- che, je souhaite une bonne soirée a tous les francopho- nes. Bien a vous, M: Raymond FARGER, ° Vancouver 5 avoir travaillé fort pendant toute l’année afin de vous offrir ce petit hebdomadaire sur la cote ouest. Ce sont des vacances bien méritées. Les vacances ne durent pas longtemps. Jamais. En particulier pour des gens, comme M. André Piolat, qui donnent tout leur temps a servir leur communauté —— sans aucune récompense fi- nanciére. Alors, quand M. Piolat reviendra a la fin de l’été, nous voudrions lui dire qu'il se passe bien des choses favorables. Comme des let- tres de remerciement écri- tes au Soleil, comme des articles remis par des fran- cophones sur les sujets qui les intéressent et des visites rendues au journal afin de serrer la main du fondateur. Lui et nous, ne sommes rien sans Vous. Confidences... (Suite de la p.1) tion d’écoles séparées, exclu- sivement francaises. Si dans un district, moins de dix éléves répondent aux «onditions d'admission, la commission scolaire pourra s’accorder avec celle d'un ‘utre district en vue d’offrir le programme (...) Tl est essentiel que les pro- fesseurs de ce programme possédent une connaissance - parfaite de la langue fran- gaise et quils soient qualifiés professionnellement pour Venseignement (...). Le programme prescrit »st une version paralléle du programme anglais et com- prend le frangais, les mathé- matiques, les sciences, les ‘tudes sociales, l'éducation physique, les beaux arts et l'anglais comme seconde lan- gue (...) Nous vous avons donné 1a quelques traits saillants de ce texte qui se termine sur des considérations financie- res, ‘ Nous rappelons a nos lecteurs que les lettres qu’ils nous adressent doivent étre signées et comporter, de maniére lisible, fes noms, adresse-et numéro de télé- phone de l’aiiteur. Les lettres anonymes ne seront pas publiées. L'adresse et le numéro de téléphone ne sont pas destinés a la publication. Enfin, nous demandons a nos lecteurs d’étre brefs lorsqu’ils nous écrivent. Yee gia Rare as