cophones manitobaines. La Centrale des caisses populaires du Manitoba comptait, en 1979, trente-et-une caisses affiliées, soit 31000 sociétaires ayant a leur actif au-dela de $100 000 000. L’augmentation de 19.7% de l’actif global en cette méme année démontre que le mouvement prend de l’ampleur et inspire confiance quant a l’avenir du coopératisme au Manitoba. C’est pour permettre au mouvement de se diversi- fier que le Conseil a décidé, suite 4 une récente réunion annuelle, de mettre sur pied un comité composé de re- présentants des autres organismes coopératifs, afin que les besoins de tous les coopérateurs franco-manitobains soient mieux connus. Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan Con¢u par un groupe de convaincus, lors du congrés général de I’Association culturelle franco-canadienne en juin 1946, le Conseil de la coopération de la Saskat- chewan fut fondé en 1947. On révait alors d’un organisme qui regrouperait les forces canadiennes-frangaises, pour qu’elles puissent jouer un réle dans le développement économique. Les premieres initiatives (en éducation coopérative auprés de la population fransaskoise) ont été financées par les organismes coopératifs anglophones de la Saskatchewan, a raison de 6 p.c. des revenus de ces der- niers. Auprés des adultes, on a tenu des journées d’études pour faire mieux connaitre les avantages de se donner des outils financiers, tels que les caisses populaires et les magasins de consommation. L’appui aux coopératives existantes de production et de consom- mation(par exemple, Saskatchewan Wheat Pool et Federated Co-op) a été encouragé. Auprés des jeunes, la fondation de caisses scolaires a été le moyen de les sen- sibiliser a la coopération. D’ailleurs, certaines de ces caisses scolaires ont servi de base a des caisses popu- laires dans le milieu. Aujourd’hui, le Conseil dela coopération de la Saskatchewan cherche des solutions positives et pro- gressives a d’importants problémes, entre autres : ]’iso- lement des caisses, l’adhésion de sociétaires anglo- phones et la baisse alarmante des caisses francophones. Par ailleurs, on a fait des recommandations aux ministéres provinciaux de la Coopération et de l’Educa- tion, demandant d’inclure un enseignement adéquat de l’économie dans le programme scolaire. Aussi, on con- tinue a encourager les cantines coopératives dans les camps d’été, celles-ci servant a faire comprendre le. fonctionnement d’un organisme de coopération. Finale- ment, on cherche un moyen miracle pour regrouper les diverses caisses, afin d’offrir des services améliorés et de se donner ainsi un avenir mieux assuré. Le Conseil albertain de la coopération Cet organisme a connu trois périodes distinctes de développement. Durant la premiére décennie (1942-1952), on a vu non seulement la fondation de caisses populaires et de coopératives de consommation dans les centres franco- albertains les plus importants, mais aussi les retombées de la crise économique qui, a la fin des années 1940, avaient engouffré un grand nombre de caisses au bord de la faillite. C’est surtout la-confiance dans le mouve- ment coopératif qui fut ébranlée a l’époque. Avec l’arrivée de forces fraiches au début des années 1950, on témoigne d’un regain de vie (1952-1962), alors que les caisses populaires reprennent vigueur, que les sociétés d’établissement donnent naissance a deux . cooperatives de développement et que, grace a la sincérité des efforts et aux énergies qu’on déploie, un Monsieur Yvon Daneau, représentant du Canada au Comité exécutif de l’Alliance Coopérative Interna- tionale. nouveau climat d’intérét est créé auprés des chefs de file des milieux ruraux. ““. ..un peuple qui veut garder et développer sa culture doit prendre en main son économie”, tel est l’essentiel du message lancé au Congrés de l’Association canadienne-frangaise de ]’Alberta en 1963. Depuis, on s’est donné une Fédération des caisses populaires franco-albertaines et, en 1972, une caisse provinciale, la Francalta, fut mise au monde. Cinq ans plus tard, en décembre 1977, Francalta comptait 4200 membres, 4 succursales, un comptoir et 21 employés francophones pour administrer un actif de $16 millions. = | Le Conseil de la coopération de la Colombie britannique Admis au sein du Conseil canadien de la coopératic en 1977, le Conseil de la coopération de la Colombi britannique existait toutefois, sous forme de Comité d la coopération, depuis un certain nombre d’années. L’activité coopérative, qui a débuté en 1945 e Colombie britannique, s’est concrétisée par la fondatio de la caisse populaire de Maillardville en 1946, et de | Caisse populaire Saint-Sacrement a Vancouver en 194 Aujourd’hui, l’actif combiné des deux caisses dépass les $29 millions. Le travail de promotion du logement coopératif qu s’est fait depuis une dizaine d’années a, lui aussi, port fruit. L’Association coopérative Monseigneur Demer est propriétaire de l’édifice La Bruyére de 28 logement coopératifs a Vancouver. ; A ces membres collectifs vient s’en ajouter w quatriéme, la Fédération des Franco-colombiens, qu joue un réle de promotion de la formule coopérative auprés des communautés francophones de la province. Si, depuis deux ans, le Conseil de la coopération de le Colombie britannique se concentre sur la sensibilisatior a la formule coopérative et sur la formation d’anima teurs coopératifs, c’est qu’il cherche a convaincre le: Franco-colombiens que la formule coopérative pourrait aider a leur procurer la cohérence communautaire qu: leur manque et briser le type de relations économiques actuel qui est de nature a disperser tout groupe culture! et toute communauté. En somme, c’est dans le recours a la propriété collective de certains leviers de vie commune que |’on voit une solution au probléme de la dispersion. COUPON-REPONSE Organisme voué a la promotion des intéréts des coopérateurs canadiens-frangais, le C.C.C. a comme membres huit organismes provinciaux qui regroupent, de l’Ile-du-Prince-Edouard a la Colombie britannique, quelque quatre Afin de mieux connaitre les intéréts de nos lecteurs, tous coopérants ou futurs coopérants, nous leur demandons de nous faire parvenir les renseignements suivants, a : Conseil canadien de la coopération 2030, boul. Pére Leliévre | | | millions et demi de coopérateurs de langue francaise. | | | | : Québec (Canada) G1P 2X1 | Age 18 ans 19-25 ans 26-35 ans 36-50 ans 90-65 ans 66 ans et plus 7 Occupation | Je suis membre d’une caisse pop d’une coopérative | J’ai déja été membre d’une caisse pop d’une coopérative | SECTEUR D’ACTIVITE : | ne connait pas pas intéressé plus ou moins intéressé assez intéressé trés intéressé 9. Coop agricole 13. Coop funéraire 3. Coop de développement 10. Coop forestiere 14. Coop des péches | 1. Epargne et crédit | 2. Coop de logement 6. Caisse scolaire | 3. Coopdeconsommation 7. Caisse populaire 11. Coop d’assurance 15. Coop de santé 4. Société d’établissement 8. Cantine coopérative 12. Coop d’artisanat 16. Coop touristique Si vous désirez recevoir plus d’informations sur les divers types de coopératives, veuillez encercler les numéros cor- respondants et compléter le bas du coupon. | J ’aimerais recevoir plus d’informations sur les secteurs encerclés : | 1 2 3 4 4) 6 (heteee ti} 9 10 1] 12 13 14 15 16 Code postal Tél. | | | ! Commentaires : | | | | —— a i OS a ee eee eee ee ee \ Ces textes sont commandités par le Secrétariat d'Etat S