LES 20 ANS DU CENTRE CULTUREL La chicane dans la cabane! Réunion extraordinaire d’urgence au Centre Culturel, le 2 décembre 1980. Atten- tion, ca chauffe! Une membre demande qui a autorisé une certaine personne a faire des appels interurbains a un bureau gouvernemental 4 Vancouver. La personne visée, d’aprés le procés-verbal, “jette par terre un billet de $100 pour défrayer tous les appels téléphoniques qu’il a faits”. Ce deuxigme membre, en fait, accusait ancien conseil d’administration de mauvaise gé- rance. D’aprés le procés-verbal, pour démontrer que la comptabilité était en mauvais état, “il garnit le plancher avec des formulaires qui 4 son avis sont mal remplis”. Cette assemblée a été une des plus farfelue dans histoire du Centre. C’était en fait une réunion extraordinaire a la suite de la démission en bloc du conseil d’administration élu seule- ment deux mois auparavant. Jos Robert, Oliva Bousquet, Réjeanne Bousquet, Marie Assié, tous élus en octobre et pris a gérer un tourbillon incontournable a l’intérieur de l’organisation. * |’atmosphére était certainement tendue * se rappelle Guy Martin, présent a la réunion d’urgence. “Il y avait une personne qui faisait des menaces a tout le monde en pensant qu'il se passait des choses illégales. Le Secrétariat d’Etat avait envoyé Mary Lee Morton pour voir ce qui se passait”. Pendant cette reunion du 2 décembre, on apprend qu‘un membre voulait ouvrir le cour- tier destiné a une autre membre. Une personne du conseil est accusée d’avoir visité une em- ployée a sa maison pour lui faire payer une amende (I’employée demande pourquoi elle n’a pas recu son salaire depuis 1 mois). En fait, il y aurait eu une erreur de 9 cents sur le formulaire d’impot. Pendant cette discussion sur le salaire d'une employee, une deuxiéme employée s’aper- coit qu’elle est payée moins cher. Probleme mineur, le troisisme employé explique qu'il a été mis a la porte “avec des impolitesses de language”. On demande au trésorier de remettre les clefs du Centre. Il refuse “et dit qu’il va les poster demain par lettre enregistrée”. Un membre, dégotité, lit sa lettre de démission... en anglais!