«- —————— > LE GROUPE DE REFLEXION DE VANCOUVER TIRE LA COUVERTE (SUITE) de qualifications variables", et se fier sur un personnel semi-bénévole A la place. Le "Groupe de réflexion" ne précise pas ot devrait aller l'argent ainsi épargné, mais on peut se douter que leur enfant- chéri, le projet Kaléidoscope, pourrait recevoir une partie de ces épargnes. - de décentraliser la F.F.C., "a faible rendement, sans contréle des membres", et la remplacer par une plus grande autonomie des centres régionaux. [1 s'agirait, d'aprés le document, de remplacer les per- manents de la F.F.C., qui ''centralisent et prennent partie dans les conflits en- tre organismes francophones", et plutét utiliser des semi-bénévoles qui "mett- raient en commun les budgets, défini- | raient les priorités, différencieraient les possibilités d'échanges", etc... Donc, on remplace un brasseur de pa- perasse payé, par un au brasseur de pa- perasse non-payé. - Autre point important, la F.F.C., ne fait pas suffisamment de promotion "'des services offerts par les organismes fran-— cophones spécialisés (éducation, culture, etc...)'', ou fait concurrence "avec les sociétés privées francophones a Vancouver". Quand on sait que la majorité des membres du "Groupe de réflexion'' offre ''des ser- vices spécialisés en éducation, culture, etc...'', on comprend l'origine de leur critique. On comprend aussi pourquoi la Chambre de Commerce (francophone) a re- pris A son compte ces critiques; aprés tout, ne sont-elles pas des "'sociétés privées francophones" avec qui la F.F.C. fait ''concurrence''? Od devrait aller l'argent du Fédéral?: A tout prendre: concluons que le "Groupe de réflexion de Vancouver" cher- che a régler ses propres problémes plu- t6t que ceux de la francophonie en Colom- bie Britannique. Ce qui aurait pu étre une critique constructive de la Fédération ‘des Franco-Colombiens, a partir du pro- bléme réel de manque d'argent de plu- | Sieurs organisation francophones, s'est terminé de fagon décevante en "tirons la couverte de notre bord'': si on ne peut pas avoir d'argent, c'est que la F.F.C. l'a gaspillé. Les critiques se concentrent surtout sur l'administration de la F.F.C., et pas du tout sur les politiques de la F.F.C. Le "Groupe de réflexion" semble donc se satisfaire des prises de position (ou du manque de prises de position) de la F.F.C. sur les dossiers de 1'éducation, ' du frangais au Manitoba, du racisme, ou des affaires, par exemple: plusieurs des critiques du "Groupe de réflexion étaient probablement fondées. Mais, comme le faisait justement remarquer 1' ancien exécutif du Centre Culturel Francais de l'Okanagan ...: peu d'attention avait porté aux problémes des francophones de la campagne ou comme on dit A Vancouver... "en province"'. L'harmonie retrouvée 4 1'assemblée annuelle n'est qu'une étape d'un long processus. Quand on est financé par le Gouvernement, on en prend un peu les mau- vaises habitudes: un comité sera formé pour proposer des changements, un autre comité €tudiera les changements, un trois- 1éme verra s'ils sont applicables... et dans six mois, peut-&étre en aurons-nous des nouvelles.....!? Cet article a été rédigé par Mario Lanthier. Il est ouvert 2 vos sugges- ttons et @ vos critiques. L'article a été fatt suite @ ume proposttion adoptée unanimement 2 l'assemblée générale annuelle du Centre Culturel Frangais de l'Okanagan, tenue le 14 avril dernier. Cette proposition voulait que le Schéma de réflection sott ré- étudté par le nouvel exécutif apras qu'un résumé de ce document ait paru dans la lettre contact. REfErences: (4) Groupe de réflexion de Vancouver "Schéma de réflexion" mars ' 84 (Zi) Soleil de CoLombie Numér0s du 9 mars au 1] mai '84 [Zii) Notes de L'assembLée générale annuelle de la F.F.C. mai '84