_ latoute premiére exposition du pein- _ tannique, a quitté son pays d’origine, Selon le peintre italien Tina Rossi | s’était consacré jusqu’alors 4 une carriére scientifique. Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 15 mars 1996 13 ~ Jak Serreqi ou la révélation d’un artiste PAR JEAN-SYLVAI N BROCHU te, tout autant que son point devue ¢aise.6161, rue Cambie. Jusqu’au 26 mars 1996 moral.Galerie de l’Alliance fran- L’Alliance frangaise de © Vancouver présente jusqu’au 26 mars, tre d’inspiration surréaliste, Jak Serreqi. Cet ancien professeur de chi- mie |’ Université de Colombie-Bri- l’Albanie, il ya plus decinquante ans. lla émigré au Canada en 1968, avec son épouse et ses trois enfants. C’est sa femme Anna qu’il lui a enseigné les principes de base dela peinture a Whuile et l’a encouragé 4 explorer le Cété artistique de sa personnalité.Ce n’est qu’en 1993, lorsqu’il prend sa Tetraite, quemonsieur Serreqi se con- Sacre véritablement 4 son art. Mais Fiori, Jak Serreqi a toujours été pein- tre; ila gardé ses visions a1’intérieur de lui-méme jusqu’au moment oi ila pu les réaliser. Les oeuvres de monsieur Serreqi sont colorées, puissantes et chaleureuses. Les lignes parfaites et les compositions complexes de ses tableaux révélent une maitrise assez Surprenante de la part d’un artiste qui L’exposition comprend éga- lement un “Chemin de croix” dans lequel on peut reconnaitre le parcours culturel et artistique suivi par |’artis- LE JARDIN DES OLIVIERS PAR SANDRINE M. LEJEUNE Lepublicde]’Orpheumasa- lué la prestation du célébre ténor Ben Heppnerle5 marsdemiera Vancouver parune ovation sincére et pleinement justifiée. L’enfant du pays, qui avait commencé ses études musicales 4 I’ Université de la Colombie-Britan- nique avant de faire ses débuts a la Scala de Milan en 1990 et entamer une brillante carriére dans le monde entier, adonné un récital éblouissant ala hauteur desa réputation mondia- le. Le répertoire au programme offrait une excellente sélection d’arias allemands, frangais etitaliens allant du trés remarqué Fidelio de Beethoven, a4 La Bohéme de Leoncavallo, en passant pardes com- positions de Strauss, Meyerbeer et Massenet. La diversité des styles a mis en valeur |’extraordinaire étendue du registre couvert parle chanteur, ainsi que sa puissance vocale etson inten- sité dramatique, autant de qualités qui lui valent un succés retentissant notammentdans les r6les Wagnériens. LE RETOUR DE L’ENFANT PRODIGE! BEN HEPPNER, Tenor PHOTO PAR LISA KOHLER L’Orchestre de |’Opéra de Vancouver dirigé par Mario Bemardi, a brillamment débuté le programme avec |’ouverture no3 du Fidélio de Beethoven, dont une des originalités consistait en une trompette hors scé- ne. La maitrise et a subtilité musica- lede Mario Bemardi ont contribué au succés de cette soirée magique. ~ Diogéne... nourrice! C'est ainsi qu’ils vivent, surveillés par Diogéne qui les caresse des yeux. Nous offrirons un abonnement d’un an en votre nom 4 un parent ou ami de votre choix, n’importe ot! au Canada, | nt ae SOLEIL DE PRINTEMPS Profitez de notre offre spéciale entre le 15 mars et le 15 avril 1996 J‘ offre le Soleil 4 Je m’abonne pour 2 ans: NOM ET PRENOM: NOM ET PRENOM: C1 CI-JOINT UN CHEQUE O NUMERO DE CARTE CREDIT VISA: DATE EXP.: ADRESSE: ADRESSE: VILLE: EP.: VILLE: GP. TELEPHONE: TELEPHONE: 50$/2 ANS (TPS INCLUSE) Envoyer au Soleil de Colombie, 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6J 1N5, Tél.: 730-9575 Moti atni Diogerie » par PERNELLE SEVY Chinette, qui continue a faire ses visites a la maison, les a totalement rejetés. Elle a bien changé, Chinette! La matemité lui a mis du plomb dans la téte, forcément. Elle n’est plus la petite évaporée qu'elle était, préte 4 n'importe quelle folie. En revanche, son caractére s'est aigri, c'est une rouspéteuse. Diogéne trouve méme qu’elle a un carac- tre de chien. Naturellement, il garde cela pour lui. Ce n'est pas une chose 4 miauler sur les toits! Comme Chinette serait vexée! Mais disons-e tout net elle estjalouse. Non pas de Diogéne, mais de ses propres enfants qu'elle supporte mal auprés de nous. Pas question pour elle de les cajoler! Il suffit que l'un d’eux se montre, pauvre Mignon, pour que sa mauvaise humeur 6clate en miaulements qui ressemblent aux grincements d'une chamiére mal huilée. Agréable comme un chat 4 neuf queues! I! est vrai qu'elle attend de nouveaux cha- tons. Et oui! Encore! Et Diogéne, croyez- moi, n'est pas plus raisonnable que les autres chats! Ah! Chinette, elle pourrait en dire, des choses, sur la condition féminine! Frimousse s'accommode de la froideur de Sa mére, c’est une indépendante. Mais Cupidon, malgré les constantes rebuffa- des, fait encore des tentatives d'approche. Pas de doute, c'est un frustré. Heureuse- ment il a trouvé refuge auprés de Diogéne. ll a dormi contre son flanc jusqu’a l’age de cing mois, poussant méme sa recherche du sein matemel jusqu’a vouloir le téter. Au _ début, Diogéne le repoussait d’une patte ferme. Voyons, Cupidon! Je ne suis pas ta mére! Je ne suis méme pas une chatte! Cupidon, entre deux sucées, répondait: Que veux-tu! Personne n'est parfait... Vain- cu par tant d'insistance, Diogéne finit par consentir a jouer la nourrice. Evidemment, il en 6prouva quand méme une certaine géne. Lui, un male birman, donner une prétendue tétée 4 un gros chaton! Que penseraient les chats des voisins s'ils le voyaient! Mais Cupidon était si gentil! Plu- t6t que de le contrarier, il préféra de beau- coup lui faire plaisir. Cupidon en fut heu- feux. Car sous son allure de fauve qui n’a peur de rien, il est simplement un chaton qui a besoin de tendresse. Son but dans la vie est de ronronner. (a suivre)