Le préscolaire: toujours une priorité pour

Par Daniel Le Scieller, Président de l'Association des

l'A.P.F.C.B.

parents francophones de la Colombie Britannique.

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En 1991 les parents réunis en AGA man-
dataient |’Association de se pencher sérieu-
sement sur le dossier de |’éducation prés-

' colaire afin de répondre aux besoins pres-

sants qui se faisaient sentir quant 4 l’acces-
sibilité aux services et 4 la disponibilité
des ressources.

L’idée de franciser les tout-petits est venue
de deux problématiques. L’une, celle 4 la-
quelle les enfants ont a faire face lorsqu’ils
intégrent le systéme scolaire, en mater-
nelle, et que leurs «compétences» en lan-
gue francaise les empéchent de profiter 4
plein du programme offert. Ayant été déja
exposés 4 un environnement non seulement
«scolaire» mais francophone de surcroit,
c’est avec beaucoup plus de facilité et
beaucoup moins d’appréhension qu’ils «vont»
a Pécole. L’autre est celle du nombre d’en-
fants qui vont fréquenter l’école franco-
phone; franciser les tout-petits c’est aussi
recruter des écoliers pour le programme
francophone

L’Association a travaillé fort 4 la promo-
tion d’un projet préscolaire. D’abord nous
avons informé les regroupements de pa-
rents, de méme que des parents indivi-
duels, quant aux possibilités offertes par
les Mini Franco-Fun (des regroupements
informels d’enfants d’age préscolaire et de
leur parents une ou deux fois par semaine
afin de se livrer 4 des activités diverses,
comme de la lecture, des jeux, des sorties
et autres activités 4 contenu éducatif, en
frangais). Puis, toujours en visant la mise
sur pied d’un réseau de prématernelles fran-
cophones , nous avons encouragé et sou-
tenu les efforts des parents qui s’organi-
saient en Mini-Franco-Fun de méme que
ceux qui se langaient dans |’établissement
de prématernelles.

A ce jour on compte onze prématernelles
francophones dont huit au moins n’ont pas
trois ans encore.

Les services qu’offre l’Association aux re-
groupements, qu’ils soient des mini franco-
fun ou des prématernelles, sont variés: sup-
port dans les démarches de mise sur pied,
surtout auprés des instances gouvernementa-
les; de communication en leur permettant de
se mettre en rapport avec d’autres regroupe-
ments de la province; de formation, en of-
frant sur place, aux parents comme au per-
sonnel éducatif et enseignant des ateliers sur
différents sujets touchant au préscolaire, en
organisant des rencontres d’éducatrices en
collaboration avec le Conseil scolaire franco-
phone et en continuant le partenariat avec le
gouvernement frangais qui permet 4 des édu-
catrices du préscolaire de participer 4 des
stages de formation a Saint Pierre et Mique-
lon et 4 Saint-Rémy de Provence en France;
et finalement d’information en s’assurant que
les regroupements recoivent tout renseigne-
ment pertinent, utile et nécessaire 4 leur bon
fonctionnement.

Le programme de francisation préscolaire Paul
et Suzanne, développé par Lucille Morisse et
Janine Tougas au Manitoba spécifiquement
pour franciser les tout-petits est en train
d’étre implanté partout en province et au
Canada, sous la tutelle de la Commission
nationale des parents francophones - orga-
nisme au niveau national qui regroupe tous
les organismes provinciaux de parents (1
dans chaque province, sauf le Québec et
chaque territoire ). L’implication du parent
qui ne parle pas ou peu le frangais est un
aspect trés important de ce programme. Ac-
tuellement, 5 prématernelles se prévalent du
programme; cette année il y en aura 5 de
plus et l'année prochaine...

(suite page 6)

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