en I nT ee pre nn ee aa eee eT Pa CE ae - L _ a en an ne ee ay . &€x Le Soleil de Colombie, vendredi 5 décembre 1980 ‘Colloque des femmes canadienne-francaises... Promouvoir le droit des femmes... Plus de cent femmes canadiennes francaises, de tout age, de tous niveaux et d’expérience aussi variées que leur nombre, se sont réunies 4 Saskatoon pour discuter politique. Venant — des quatre coins de nos quatre provinces de l’ouest, ces femmes... ménagéres, étudiantes, méres de famille, fermiéres commercantes, professionnelles, politiciennes méme, ont écouté, discuté, échangé maints points de vue pour en aboutir a plusieurs plans d'action bien définis. Pas de paroles vagues ou de promesses fleuries qui, nous le savons bien, ont tendance a faner et disparaitre bien vite. C’était au contraire Vélaboration de démarches bien précises et réalistes surtout, qui rendit ce colloque un succés pour toutes. Intitulé “La Politique, c’est le quotidien des femmes”, ce Colloque des femmes de l'Ouest fut organisé par la Fédération des Femmes Canadiennes-Frangaises, organisme national regrou- pant des femmes francopho- nes de toutes les provinces canadiennes. L’objectif de la FFCF depuis quelques an- nées est de promouvoir les droits de la femme franco- phone et de travailler a l'amélioration de sa condition dans son milieu. Le mot politique donc était compris dans son sens le plus large, c’est-a-dire la politique des relations humaines, tant a la maison et dans la communau- té qu’au sein des organismes plus structurés tels qu’exis- tent aux divers paliers gouvernementaux. Débutant par un apercu historique de la position que détiennent les femmes dans le passé, le présent et le futur, les groupes, divisés par province, se devaient ensuite de définir les obsta- cles et difficultés auxquelles elles font face dans ce domai- ne de la politique. La ressem- blance des besoins et des perceptions fut frappante. Ce qui ressortit presque unanimement, malgré bien des différences au niveau des croyances et des modes. de. vie de chaque province, fu- rent les difficultés suivantes: 1) la peur de s’affirmer et de sortir du réle traditionnel; 2) le manque de ressources économiques pour les fem- mes et les regroupements féminins; 3) le manque de formation et de préparation; 4) le fait que la société continue a voir la femme principalement dans des ré- les de service familial, parois- sial et sexuel. Tel que formulé par nos représentantes de la Colom- bie Britannique, la femme franco-colombienne a passé d’un réle de service a celui de lengagement et se voit, dans un avenir pas trop lointain, accéder de facon importante aux positions de pouvoir. Du bénévolat au réle profession- nel limité, la Colombienne de l’an 2,000 ne sera plus une exception dans l’aréne du pouvoir, mais y accédera naturellement de par sa compétence, en position d’égal a égal... telle fut MOI,JE LIS MON SOLEIL DE COLOMSIE TOUTES LES SEMAINES élaborée la vision du futur, en tenant compte des pro- grés qui ont évolué depuis 1,900 et dont une accéléra- tion ne peut étre qu’envisa- Comment cette vision se traduit-elle dans la réalité? Pour la Colombie, un échéan- cier précis fut élaboré par ses neuf représentantes (Louise Merler, Olga Kempo et Ja- queline Rutherford, Vancou- ver; Thérése Lafresnaye, Chilliwack; Raymonde Nolius, Kelowna; Danielle Jeffery, Kamloops; Louise Magnus, Prince George; Cécile McKinnon, Port Al- berni; Catherine Lengyel, Victoria.) La période des “Premiéres rencontres” a été prévue de novembre a janvier, compre- nant des réunions informel- les. avec les femmes des milieux, de l'information sur le Colloque, des compte-' rendus a travers les: médias. Ensuite ce sera le temps du regroupement, de la mise sur pied de groupements locaux qui pourront s’intégrer a la “Machine plus grosse”’ et former un réseau provincial. Tout cela pour mener a la sensibilisation, la prise de conscience du statut, ou plut6t le manque de statut, de la femme et plus particu- ligrement de la femme fran- cophone. Pouvoir discuter, compa- rer, se pousser, se donner du courage, s’organiser, pour répondre au défi qui nous fut lancé a cecolloque, celui de se faire élire d’ici les deux prochaines années. Il s’agit de passer a I’action et de se faire entendre. Plus d’hésita- tions, car comme |!’a si bien énoncé Olga Kempo, c’est l’exemple de notre toute premiére ancétre, Eve, qu'il nous faut suivre: ne jamais résister 4 la tentation! Catherine LENGYEL Victoria. t Avis aux francais Le Consulat Général de France 4 Vancouver rappelle a tous les citoyens francais, résidant en Colombie Britannique, que l’année 1981 est celle de I’élection du Président de la République. S Tous ceux qui sont déja inscrits sur la liste électorale de Vancouver pourront voter directement au Consulat. Il est rappelé & ceux qui ne sont pas encore inscrits que les listes électorales seront closes le 31 DECEMBRE prochain, date de rigueur. Le Consul Général de France invite tous les Frangais désirant éventuellement voter par procuration, soit en France, soit 4 Vancouver, a se faire connaitre au plus tét, afin de lui permettre de recevoir leurs procurations en temps voulu. Le Consulat est ouvert au public, du lundi au vendredi sans interruption de 9heures 4 l5heures, au 736, Granville Street [suite 1201]. ° A chaque terrible époque humaine, on a toujours vu un monsieur assis dans un coin, qui soignait son écriture et qui | enfilait des perles. P. VALERY, (54 “ aie 2nCVin cbr dJeineg 163 & APSTNICL aucVi» by CAGINES |