Expo 86 Vous ne voulez pas aller a pied de False Creek, le site principal d’Expo 86, au Pavil- lon du Canada? Rassurez- vous. Ce ne sont pas les moyens de transport - des plus sages aux plus fous! - qui vous manqueront: aéroglisseurs, hydroglisseurs, fiacres, auto- bus articulés, cyclopousses et méme un _ transfuge des champs de glace albertains, le célébre Terrabus. L’Exposition de 1986 por- tera sur les transports et les communications. C’est pour- quoi les organisateurs s'ingé- nient a résoudre de facon créative et originale l’énorme casse-téte que pose le trans- port de milliers de visiteurs entre les deux. sites. Des pourparlers sont en cours pour créer une navette maritime qui relierait la rive nord de False Creek, entre les ponts Cambie et Granville, et Canada Place (on envisage un débarcadére flottant au bout de la jetée). Coussin d’air ou d’eau... On attend a Expo 86 les prototypes des pays partici- pant a l'Exposition interna- tionale. Ron Rice, chef des systémes de transports d’Expo, confie: “Les Britanniques ont confirmé quils souhaitaient mettre en service ici un hover- craft (c’est-a-dire un véhicule glissant sur un coussin d’air propulsé contre‘la surface de Yeau). Il s’agira d'un modéle inédit et complétement silen- cieux, ‘AP 188. Il se peut trés bien qu'une entreprise cana- dienne exploite la ligne, voire méme achéte le vaisseau. “Nous avons eu quelques discussions préliminaires avec deux autres pays. En Suéde, certains bacs sont des sortes dhydroglisseurs (c'est-a-dire des bateaux dont la ‘coque se souléve de l’eau avec la vites- se). Ils peuvent. transporter entre 200 et 500 passagers et conviennent donc parfaite- ment a False Creek. L’homo- logue anglais ne serait guére pratique a cet endroit (car il aspire la boue), mais en revanche il rendrait de fiers services. entre Victoria et Canada Place. Ron Rice pense que les vaisseaux. de démonstration feront la navette entre les deux sites vers la mi-journée. Le reste du temps ils emméne- ront les visiteurs en excursion. Expo recherche done un petit armateur local avec bateaux de 100 - 150 passagers disposé a-exploiter une navette régu- Déductions fiscales Le 100$ supprimé Quelques 15 millions de con- tribuables ressentiront 1’effet d’une modification a la Loi de Timpét lorsqu’ils produiront leur déclaration d’impét de 1984. En effet, la déduction forfaitaire qui permettait aux contribuables de déduire au- tomatiquement le montant de 100$ sans recus nécessaires ne sera plus disponible. Avant l’adoption du projet de loi 1983, un contribua- ble pouvait se prévaloir de la déduction forfaitaire s'il n’avait pas demandé la déduc- tion pour frais médicaux ou pour dons de charité. Par exemple, lan dernier 11 217 566 contribuables ont réclamé cette déduction for- faitaire et environ 13 millions de contribuables l’ont deman- dée pour l'année d’imposition de 1982. Il est donc trés important de se rappeler que la tenue de recus de dons charitables est essentielle car toute dépense réclamée pour I’an- née d’imposition 1984 devra étre soutenue de piéces justifi catives. liére d’au moins douze heures par jour pendant la durée de Exposition. Il n’est pas exclu en outre que d'autres lignes soient créées, en particulier entre Seattle, Victoria et Vancouver. Les hydroglisseurs Boeing assureraient peut-étre alors une liaison directe avec le Pavillon du Canada. Les transports terrestres ne seront pas oubliés. Il y aura tout d’abord le nouveau ré- seau de transport rapide ultra-léger dont un troncgon reliera le Pavillon du Canada et le. site de False Creek. La ligne spéciale Stade-Place du Havre sera desservie par qua- tre trains silencieux et résolu- ment high-tech pouvant transporter 4 500 passagers a ’heure dans chaque direction. Autre possibilité: des trol- leys sur pneus, ou des autobus au diesel entre la Porte ouest du site principal et la Grande entrée de Canada Place. Les véhicules emprunteraient les rues Howe et Seymour. “Nous encourageons les pays partici- pants a faire venir leurs véhicules de démonstration”, souligne Ron Rice. “Nous espérons par exemple que les Suédois ou les Hongrois préte- ront leurs grands autobus articulés. Ce qui est certain, c’est qu'il y aura une navette spécialement destinée aux handicapés. On parle de mini-bus et de prototypes spéciaux. “Et puis bien str nous Le Soleil de Colombie, vendredi 16 novembre 1984 -13 attendons toutes sortes de pousse-pousse, fiacres, chaises a porteur, et autres curiosités. Nous essayerons méme peut- étre d’atteler des chevaux a des véhicules pittoresques et intéressants, de vieux tram- ways par exemple.” Ne reculant devant aucune audace, les organisateurs veu- lent emprunter al’Alberta son colossal Terrabus. Ce véhicule aux roues gargantuesques - il a été concu pour les champs de glace - est si large qu'il lui Les mille et une facgons de transporter un visiteur faudra une bonne partie de la route! “L’Alberta est disposée a nous préter le Terrabus pendant un mois. Si tout va bien, il fera la navette entre les deux sites”, annonce joyeu- sement M. Rice. Terrabus, cyclopousse ou aéroglisseur? Vous n’aurez que l’embarras du choix pour vous rendre au Pavillon du Canada. Une chose est sire, promet le responsable des transports d’Expo 86: il va y avoir de l’action! LEE pour les besoins de demain Nous sommes dans une ére de technologie avancée et d’aboutissement scientifique d’ow la nécessité de procurer a nos étudiants un bagage approprié pour qu’ils prennent part au développement futur de cette province. C’est la raison pour laquelle nous travaillons de concert avec les parents, les professeurs et administrateurs afin d’améliorer la qualité et Province of Vorientation de l'éducation en C.B. Nous avons tous le méme but. Satisfaire les besoins des étudiants et les préparer aux exigences du marché du travail. L’avenir de la C.B. est aussi brillant que les étudiants d’aujourd’hui. Un systéme éducatif solide et souple est notre investissement pour cet avenir. — British Columbia Ministére de l’Education Hon. Jack Heinrich, Ministre a | | i i jaa ial, lt leit, a a el