Voyage en Afrique Le Gabon André Piolat 6 décembre: Le temps est magnifique, quel change- ment avec Vancouver. Pas de pluie, le soleil brille, il fait chaud, mais Libreville est sur la cite, et I"hétel Okoumé Palace, un des plus modernes de la ville, n’est séparé de la plage que par une avenue. Une brise venant de l’océan, rend la chaleur endurable.- Di a la présence des délégations canadiennes, le Chargé d’Affaires est sur- chargé d'affaires. Nous de- vons louer une voiture pour nous rendre vers les diffé- rents projets que nous de- vons visiter. Notre compa- gnon H.A. Lawless sera notre chauffeur. Notre visite aux bureaux du Chargé d'affaires est trés courte. On nous fait un résumé de l'histoire et de la situation politique et écono- mique du Gabon. Nous apprenons. que le Gabon a une superficie de 267,667 km carrés, baigné a Touest par l’océan Atlanti- que, ce pays est a cheval sur l’équateur. Ia des frontiéres communes avec la Guinée équatoriale, le Cameroun au nord; avec le Congo a lest et ‘au sud, ‘En dehors de la zone .cétiére, composée de plaines sédimentaires basses et ma- récageuses, le restant du pays, 85% est recouvert de forét trés dense. L’Ogooué le fleuve le plus important traverse le pays de l’est a Youest, pour se jeter dans YOcéan & Port Gentil. Principal port du pays, la Capitale, Libreville, est si- tuée a l’embouchure du delta de la riviére Como, au nord du pays. Le climat est équatorial et humide. Il y a deux saisons humides: de la mi-janvier a la mi-mai, et de la mi-septem- bre au début de décembre, ; qui alternent avec deux sai- sons séches. Nous arrivons au début de la saison séche de décembre. Heureusement, car quand il pleut, il pleut: environ trois métres par an a Libreville. La population, qui d'aprés le recensement de 1970 était de 950,000 habitants; en 1981 elle est évaluée a 1,300,000 soit a peu prés 8,6 habitants par km carré. Prés de la moitié de la population est concentrée dans les régions de Libreville, Port Gentil et Franceville. Le Gabon, comme presque tous les états africains créés par les caprices de la politi- que des pays coloniaux, est composé de différentes eth- nies, soit une quarantaine. Les principales sont: - Les Frangs: Ntoumous dans la région de Oyem et Betsis(Li- breville) - ceux-ci représen- tent un tiers dela population; les ‘Myéné-Mpongwés, les Eshiras et les Bapounous le long de la céte Atlantique; les Batékés, les Bahambas, les Batokas dans les régions de l’est et du sud-est,(Fran- ceville) - les Okandés dans le centre-sud; - les Pygmées dans le nord-est.- ' Afin d’encourager _ l'aug- mentation naturelle de la population, les familles ga- bonaises recoivent des allo- cations familiales et prénata- les, aussi qu'une prime de naissance. La femme sala- riée percoit en plus un salaire équivalent a la moitié de son salaire habituel pendant les quatorze semaines de son congé de maternité. Avec autant de groupes et dialectes ou langues ethni- ques, le Gabon a df, comme tous les nouveaux pays de Afrique noire adopter une langue commune celle du pays colonisateur. Au Gabon, comme dans les autres ex-colonies ou protec- torales de la France,. le francais est la langue officiel- le de communications. Dans leurs relations familiales, chaque eethnie ou tribu conti. : estimé a 60%. Selon le Ministére de l'Education Na- tionale, au ler janvier 1980, 181,000 éléves et étudiants étaient inscrits dans 917 établissements scolaires - 84.3% au primaire, 14.7% au secondaire, 1% en enseigne- ment supérieur. Au ler janvier 1981, ce nombre Levi, Gabon Les dlaves du vecondsire du Callge Ste Marie, entourent André Piolat. ‘nue a s’exprimer dans son dialecte particulier. Depuis son indépendance, l'éducation a été un des objectifs principaux du Ga- bon, prenant comme: devise ‘T’école pour tous”. Depuis 1960, le gouvernement y consacre 20% de son budget. La scolarité est gratuite et obligatoire pour tout enfant gabonais jusqu’a lage de 16 is systéme d’éducation est analogue au systéme fran- cais, il est divisé en trois cycles: le primaire, le secon- daire et l’enseignement tech- nique, et le supérieur. L’enseignement est donné en francais, des accords avec la France permettent l’équiva- lence des diplémes. De pays en grande partie analphabéte a son indépen- dance en 1960, le présent taux d’alphabétisation est s'était élevé a 199,160 éléves et étudiants, l’accroissement était surtout sensible dans lenseignement: secondaire. A cette date, le personnel enseignant comprenait 5,567 _professeurs. En 1970, le gouvernement © fonda l'université El Hadj Omar Bongo (nom du prési- dent fondateur de la Républi- que Gabonaise) qui prépare les étudiants aux diplémes de médecine, lettres, scien- ces, droit et sciences écono- miques. De plus, les étu- diants gabonais peuvent ob- tenir des bourses de |’Etat pour poursuivre leurs études a l’étranger. En 1980, 1,466 étudiants profitaient de ces bourses pour parfaire leurs études, la moitié en France les autres au Canada et autres pays. (a suivre) Le Soleil de Colombie, vendredi 26 mars 1982 13 Ew ‘Avis de proposition pour la réactivation de l'aéroport Boudary Bay Delta, C.B. [Opportunité d'affaires] Le département des Transports invite les inate de le développement, les reg ge et I’ de Tabroport Boundary Bay dans la municipalité de Britannique, en tant qu’aéroport de contréle général caicotion de traffic « n. “Le transport est préparé, aux dépenses, afin d’amener le champ - d'aviation aux ae de licence et de veiller aux opérations de b tour de contréle de traffic aérien. Le transport est préparé, aux dépenses, afin d’amener le cham) icivauaaatitacrnes daticonen os do relia apes s développement, Ie etcttone ot Fate t I'administration 2 e ni @ en =s et les autres yi mare le "Transport Canada Air Transports Canada Air P: pourvoyant au déve! ment et a l'occupation des terrains concessionnarea page aac li ses sous-locataires ou les jeux. La location pour la concession sera un item de négociation entre le Transport et les proposeurs élus. Aucune subvention de la du Transport ne sera accordée des terrains envers les opérations et la loués. Les p éventuels doivent ramasser le paquet d'informa- tions relatives & la proposition au coft $100.(non- remboursable). Ce uet d'informations relatives a la proposition peut étre iu par: par: mectecstes | , ancouver, C.B. “8. VOC 1A2 coerce sscisc iss sa canient condttiece Ue des facilités Sete peed en Acne ee en ~ Les personnes in’ aah parle marta datevon oetnon ae nom du Receveur Général du Canada a: & 1500, heure de Vancouver, 30 juin 1982. $i Teaasiort Conlin wits waeiation soaked aie 4a i proposeur pour le développement, les agrag be ries vse ten Pastoport, le le dépSt sera crédité et i a du B ur afin de Soa tees les calgeieal vie Nocitant du contrat. Les fe trée Penveliie c ar ig pee ae le propose ‘entrée en con du avec ur élu ou a une toute autre date consentie. Canada La Fonction publique du Canada offre des chances égales d’emploi a tous The Public Service of Canada is an equal opportunity employer Directeur, services de formation et de consultation (Bandes) Traitement: $39 700 - $48 500 NO de réf.: 81-SM-OC-IAN-AB-4102 _ Affaires indiennes et du Nord Services de formation et de consultation (bandes) Hull (P.Q.) _ des études secondaires. _Exigences linguistiques Fonctions Possibilité de carriére au ministére des Affaires et du Nord, dans la région de la capitale nationale. Le candidat recu sera responsable de I'élaboration et de la réalisation d'un programme d'études adopté. aux communauteés et de: documents con- nexes pour les conseils de bandes, les employés et d'autres personnes chargées de la gestion de tout un éventail d’activités communautaires telles !'éducation, l'emploi et le développement © ~~ socio-économique. ll sera également responsable’ * de la prestation des services autonomes de con- sultation a l'échelle nationale auprés des conseils _ de bandes et de leurs membres et il devra tenir des séances d’ orientation et de formation a l'inten- tion du personnel administratif, afin de mettre en valeur le rdéle consultatif du ministéere. Conditions de candidature Les candidats doivent posséder une vaste expérience de la gestion de programmes liés au développement des bandes indiennes et a Il'ap- plication théorique et pratique de compétences - @crire a l'adresse suivante ou composer le (613) ~ §93-5411, poste 375 ou 369. “obtained by writing to the address below: Priére de toujours rappeler le numéro de référence approprié. » dans le domaine de la formation des bandes ou de l'éducation des adultes. Il faut aussi avoir terminé La personne choisie exercera ses fonctions. dans une importante mesure en francais et en anglais. Les personnes bilingues et les personnes uni- lingues qui consentent a entreprendre la formation linguistique et qui, peuvent démontrer qu’elles ont les aptitudes voulues pour devenir blingues s sont invitées a poser leur candidature. . NO d'autorisation: 332-050-004 Pour obtenir plus de renseignements: A ce:sujet; src Job information is available in English and may be Comment se porter candidat Envoyez votre demande d’emploi ou votre curriculum vitae a: Allison Bastien Direction générale des programmes de la catégorie gestion Commission de la Fonction publique du Canada L’Esplanade Laurier, Tour Ouest, 17© étage Ottawa (Ontario) K1A 0M7 Date limite: le 16 avril 1982 Canadii : inte Pauvreté des femmes suite de la page 1 voir moins d'argent, moins de fierté..” En 1982, c’est la société de demain qui se retrouve déja A faire face a cette réalité, telle cette dé- tresse dans la phrase d'une jeune femme de 25 ans: “je n'ai plus de ressources, je pense que ma vie est finie!” Dans |I'ile du Prince Edouard, prés de 43% des adolescen- tes font face a une grossesse.! C'est ainsi que Lucie Pépin, président du Conseil Consul- tatif Canadien de la femme, ou C.C.C.S.F., nomme |’an- née 82, “celle de la femme et l'économie”. “Dans une pé- riode de récession, comme celle ~que nous vivons actuellement, les femmes - sont les premitres a étre remerciées, lors de licencie- ments” souligne Mme Pépin. résidente .du Conseil tatif;°de* "passage a is revenait d’une réunion nationale 4 Victoria. “Pour la premiére fois, nous avions notre exécutif au complet”. De nouvelles tétes siégent maintenant sur ce conseil. La vice-présidente de l’ouest est Eileen Hendry, fondatrice du Vancouver women’s Network, le pen- dant anglais de notre réseau des femmes francophones. Mme Lucie Pépin, qui a remplacé, a la téte du. C.C.C.S.F. Doris Anderson qui,on s’en rappelle avait démissionné avec fracas l’an- née derniére, a joué un rfle actif de pionnier dans le domaine de la planifi- cation des naissances au Québec. Infirmiére spéciali- sée en obstétrique-gynécolo- gie, Mme Pépin a fait la promotion de l'éducation des médias sur cette planifica- tion & une époque oi ce sujet était proscrit au Québec. Le C.C.C.S.F. , créé en 1973 représente toutes les fem- mes du Canada, les “madame tout le monde”. Institution paragouvernementale, le Conseil saisit le gouverne- ment et le public de toutes questions qui intéressent et - préoccupent les femmes. Mais institution fédérale, le Conseil ne peut s'immiscer dans les affaires qui dépen- dent des gouvernements pro- vinciaux. ’ “La Colombie Britannique a été le laboratoire du mouve- ment de conscfence des fem- mes. Mais depuis 1975, tout s'est arrété. Il n'y a aucun conseil de la situation de la femme sur la scéne provin- ciale. Mais un nouveau sous- ministre sur la condition féminine’ serait ‘nommé(e) trés prochainement & Victo- ria” explique Mme hi hi niin pins gpa sor rng SR I eA DR I A PY RA OLDEN APO Sree A