APOTHEOSE D'UNE HAISSAUCE, Si la chenille s’est transformée 4 l’automne, pendant tout V’hiver la chrysalide demeure immobile. Elle ne se nourrit pas et n’élimine aucun déchet; simplement, elle respire lentement par les STIGMATES et vit sur ses réserves. Mais dans le grand secret de son isolement s’opére la fabrication d’un splendide insecte volant: le papillon. Il arrive qu’a travers la transparence de la carapace, il soit possible de deviner les couleurs du futur papillon. Lorsque la métamorphose est compléte et que l’ultime moment de |’émergence arrive, l’enveloppe i. 5 de la nymphe se fend sous la pression de |’insecte. Et puis, l’une des plus belles naissances animales » PROTEGER LES se produit alors. Dégageant des gaines ou elles étaient prisonniéres, ses antennes d’abord, puis ses —. PAPILLONS pattes et sa trompe, le papillon se libére. Ses grandes ailes encore fripées, comme le seraient des pétales - fanés, n’ont guére de formes et ne peuvent encore voler. Pourtant dix minutes plus tard, grace ala ¢ grande quantité d’air avalée et la propulsion de sang dans les nervures des ailes pour les étirer, le . Apparus sur papillon trouve sa forme définitive. I] ne grandira plus. Malgré tout, il lui faudra attendre encore ~ : 4 la terre il y a 150 quelques heures, le temps que ses ailes séchent, pour pouvoir prendre son gracieux envol. @ millions d’années, les papillons sont - @ aujourd’hui VAGABOUD UTILE. _ @ menacés. Victimes ™ de la pollution, des insecticides, et de la destruction de leurs habitats ; Sans avoir jamais appris a voler, quelques heures seulement aprés sa naissance, le papillon, dans son nulticolore, prend son envol. Dans les prairies, les jardins, il cherche les plantes ow il pourra pondre. Tandis qu’il se ur €n fleur a la recherche du précieux nectar dont il se nourrit, ses pattes et ses antennes se couvrent de pollen. Ainsi © S autres insectes volants, il participe a la pollinisation des plantes. Quel merveilleux et utile vagabond! : AUTOPORTRAIT € Sais que vous me trouvez beau! Mais m’avez-vous regardé de prés? Véritablement, je suis un chef-d’ oeuvre! Car i admettre que jamais on ne construira machine volante aussi équilibrée, aussi colorée et aussi légére que moi! — est que voyez-vous, je suis un «appareil» trés complexe! Alors, nous procéderons par ordre pour savoir comment je — - EE CORPS BES ALLES posséde un CORPS divisé —__ MesAILES, ala rties; la téte, le thorax et fois souples et | résistantes, sont faites pour conquérir les airs. LES AUTEUMMES me sers plutd6t de mes © 3S et de mes PATTES pour — fS que les papillons de nuit, — IS, CUX, utilisent les odeurs rcOtvent de trés loin. yer mes antennes, [= ~RGEavDieuse,- aire souvent, je me sers “Lavan dee ,; €S quise trouvent sur [ag 7 : ~ centaurée, ete; ne | o ‘ pas craindre de laisser quelques plantes sauvages comme les orties, les ronces, les carottes sauvages 7 pousser a leur _ J guise, et meme SUIS-JE URAIME _ semer de la prairie De prés, honnétement, a cau to s poils qui a la place de nos Se air hirsute, on ne pe’ ee : gazons qui exigent : . tact de désherbant. Quant LES YEUX a la chasse aux Pour que je np apidtti ons ; -posséde une vision ; = panoramique, la PORTS. DELPIS nature m’a pourvu de partir avec un MHiCmaeriiicme apparei | méme si j’ai l’air de n’en avoir photographique que deux. Bon! Evidemment, je plutot qu’une _ , Teconnais que ma vision n’est pas tres épuisette? UN précise, mais sachez que je percois les couleurs DA Dali Fw et tout ce qui bouge, c’est d’ ailleurs pour ¢a que N Ses vous avez tant de mal 4 m’attraper avec vos LORT, C’EST P TELLEMENT _ €puisettes! TRISTE UR RESPIRER? ay