a 10 Le Soleil de Colombie, vendredi 19 janvier 1979 Sopecpres LE DN Sag ST AT 2. poh ance (suite de la page précédente) s’avérer utile lors du processus de planification et de con- tréle des coiits de construction: par exemple, méme si Bell Canada se propose d’accroitre de 2,5 p.c. les niveaux dutilisation des cables locaux d’alimentation vers le début des années 1980, les chiffres montrent qu’en fait les niveaux d’utilisation baisseront en 1978 dans certaines régions et que les améliorations globales ne seront alors que de 0,6 p.c. Le C.R.T.C. s’attend donc a ce que Bell Canada établisse des objectifs précis pour les cables locaux d’alimentation et pour d’autres catégories d’installations extérieures, et qu’elle élabore des plans en vue d’atteindre ces objectifs. Ampleur du programme Plus d’un milliard de dollars par année de 1978 a 1983 ou un total de $6 milliards pour une période de cing ans suppose une augmentation continuelle des besoins en matiére de revenus et de fréquentes demandes de hausses tarifaires. Le C.R.T.C. se demande si Bell Canada a évalué com- plétement les conséquences des forces économiques qui se sont développées au cours des derniéres années et aux- quelles elle doit faire face maintenant, mais il demeure conscient qu’elle doit répondre a une demande croissante de services au niveau de qualité qu’attendent la plupart de ses clients. En conséquence, il ne considére pas comme déraisonnables les chiffres prévus pour 1979 ($1,007 millions), mais il s’attend a ce que Bell Canada prouve qu’elle s’est intéressée aux préoccupations susmen- tionnées. Révisions annuelles Le C.R.T.C. indiquait en 1977 son intention d’établir des révisions annuelles des programmes quinquennaux de par étude du programme de construction de 1980. Par conséquent, il mettra sur pied un comité de révision du programme quinquennal, et il invite Bell Canada et toutes les parties intéressées 4 nommer des représentants qui en feront partie. Le Conseil nommera un président et un secrétaire qui seront responsables de lui faire rapport des résultats et recommandations pertinents. La révision an- nuelle aura normalement lieu en janvier de chaque année. Taux de rendement et autres considérations financiéres Données fondamentales Le financement d’un programme quinquennal de construction évalué a quelque $6 milliards exige que Bell Canada se procure des sommes élevées sur les marchés financiers. Au cours des derniéres années, le montant de sa dette et des actions provenant de l’extérieur s’élevait a environ $390 millions par an. De 1973 a 1977, Bell Canada a contracté $590 millions de dette a long terme au Canada. Au cours de la méme période, elle comptait pour 14 p.c. de tout le financement par actions privilégiées non rétrac- tables et pour 5,3 p.c. de tout le financement par actions Au cours du cas d’augmentation tarifaire précédent, Bell Canada avait estimé pouvoir engendrer chez elle 50 p.c. des sommes nécessaires en 1977. En fait, elle en a engendré 60 p.c. mais a indiqué que, dans sa présente demande pour 1978 et 1979, elle aurait 4 trouver a l’ex- térieur $860 millions ou 47 p.c. des sommes requises, a condition que ses augmentations soient approuvées com- me demandé. Sans égard au chiffre exact, l’obtention de ces som- mes a un coiit raisonnable exige des revenus et des attentes de revenus raisonnables et une confiance générale dans son intégrité financiére. Position de la requérante Le pouvoir de profit et le crédit de Bell Canada, ainsi que ses capacités a attirer du nouveau capital-action et a engendrer des fonds en son sein se détériorent par rapport a ceux des compagnies qu’elle doit concurrencer pour whe des fonds, selon son principal témoin pour les Enfin, le rajustement des niveaux d’utilisation peut } Bell Canada. Il croit que ce processus devrait commencer | r Decision du C.R.T.C. ... questions financiéres. Afin d’inverser ces tendances, il recommande !’approbation d’un taux de rendement sur le capital-action de 13,5 a 14,5 p.c., et de 10,66 a 11,12 p.c. pour le capital total moyen. Un autre témoin soutient que sa cote de crédit double A devra étre maintenue, si Bell Canada veut obtenir au Canada le montant de dette dont elle a besoin, ce qui exige une couverture d’intérét minimum de 3,5 fois et un taux d’endettement de 50 p.c. Selon un troisiéme témoin, la concurrence fructueuse aux Etats-Unis exigerait que Bell Canada maintienne sa cote de crédit double A, ce qui exige une couverture d’intérét de 3,5 a 4 fois “‘avec tendance a la hausse’”’ et un taux de dette de 45 a 50 p.c. ‘‘ avec tendance a la baisse’’, en plus d’un taux de rendement sur les actions ordinaires de 14416 p.c. Position de l’intervenant Le porte-parole de |’Association des consommateurs du Canada suggére que la composition du capital de Bell Canada comprenne pour 1979 un taux d’endettement de 55 p.c., un pourcentage d’actions privilégiées de 7,5 p.c. et un pourcentage d’actions ordinaires de 37,5 p.c. Il appuie ses chiffres sur l’hypothétique ‘‘Bell Canada Téléphone’’ qui exclut les investissements dans des compagnies de téléphone affiliées réglementées par d’autres juridictions, mais qui inclut les investissements dans toutes les autres compagnies. Cette composition de capital proposée serait plus juste pour les abonnés de Bell Canada qui méritent de partager les bénéfices de la relation entre Bell Canada et ses filiales comme la Northern Telecom Limited. La composition du capital La base d’étude du taux de rendement de Bell Canada ~ a des fins de réglementation demeure le capital moyen in- vesti mais d’autres facteurs servent aussi au C.R.T.C. pour déterminer le taux de rendement approprié, a savoir la période de temps approprié pour 1’étude de sa situation financiére, la composition appropriée du capital et les coiits appropriés a attribuer aux composantes de la com- . position du capital. En se basant sur les preuves de la réquérante et de Vintervenant, le C.R.T.C. conclut que les ratios finan- ciers, considérés non indépendamment les uns des autres, ne peuvent étre employés qu’a titre d’indicateurs de Vintégrité financiére de Bell Canada; que sa cote de crédit est importante pour obtenir le financement nécessaire a un taux raisonnable; que les récentes tendances vers une détérioration de sa couverture d’intérét doivent étre freinées et qu’un ratio d’endettement en-dessous de 50 p.c. est approprié. Le cout du capital Bell Canada a évalué le coiit de sa dette a 8,2 p.c. en 1978, d’aprés une dette totale a court et a long terme de $2 857 260 000 et des intéréts totaux d’environ $233 119 000. Etant donné que le coiit a long terme de sa dette conti- nuera d’augmenter au cours des prochaines années, a me- sure qu’on remplacera les anciennes obligations par des obligations de prix plus élevé, le C.R.T.C. accepte]’évalu- ation de 8,2 p.c. du coiit de la dette pour 1979, et il croit juste et raisonnable |’évaluation du coiit de ses actions privilégiées (8,6 p.c.) et de ses actions privilégiées con- vertibles (8,3 p.c.). Le coiit des actions ordinaires est la portion la plus subjective du cout total du capital et, par conséquent, la plus difficile a évaluer. En vue de juger avec un certain degré d’objectivité le coiit de ces actions, les temoins de Bell Canada ont utilisé différentes méthodes supposant différentes techniques et différents degrés de quantifica- tion, méthodes qui comportent des lacunes sérieuses. Selon le C.R.T.C., le maintien de l’intégrité financiére de Bell Canada exige qu’elle en arrive a un taux de rende- ment de 12 p.c. sur les actions de 1979. Les augmentations de tarif énumérées dans la demande sont donc approu- vees de facon a voir a ce que, dans la mesure ou un organisme de réglementation peut assurer ce contrdle, lobjectif de 12 p.c. soit atteint en 1979. Service téléphonique saoudien en Filiales et organisation de la Société Télé-Direct Limitée Télé-Direct, créée en 1971 pour gérer la production et la distribution des annuaires téléphoniques de Bell Canada, dépend entiérement d’elle pour l’accés aux numéros de téléphone. Etant donné que Télé-Direct est ainsi engagée dans une entreprise qui est partie in- tégrante des activités de sa société-mére, et que Bell Canada doit tenir compte de tous les profits de ses ac- tivités relatives aux annuaires téléphoniques dans le calcul de ses besoins en matiére de revenus, le C.R.T.C. ordonne que le revenu net total de Télé-Direct pour 1978-1979 soit inclus “ aux autres revenus’”’ de Bell Canada. Car le C.R.T.C. se préoccupe moins, aux fins de réglementation, des formes d’organisation-choisies pour la mise en oeuvre des activités de Télé-Direct, que de ce qu’il considére comme leur nature essentielle. Bell Canada International Management Research and Consulting Ltd. (BCI) Les preuves laissent croire que Bell Canada a fourni tout le financement nécessaire pour que la BCI prenne pied dans le domaine de la consultation internationale en télécommunications. La plupart des employés sont prétés par Bell Canada, que la BCI rembourse suivant les niveaux de salaires conformes a ceux qu’elle paie a ses employés. Avant sa création en 1976, les activités de la BCI faisaient partie des activités internes de Bell Canada. Le C.R.T.C. en conclut que la BCI est partie in- tégrante des activités de la société-mére. Son revenu net total devra, aux fins de réglementation, étre inclus en 1978 et en 1979 aux “‘autres revenus”’ de Bell Canada. Le 14 décembre 1977, le gouvernement du Royaume de l’Arabie Saoudite annonce sa décision d’accorder un contrat d’extension, de modernisation et d’entretien du service téléphonique du pays a un consortium composé de Bell Canada, de la compagnie N.V. Philips des Pays-Bas et de L.M. Ericsson de Suede. Le 25 janvier 1978, Bell Canada signe avec le ministére saoudien des Postes, du Télégraphe et du Téléphone un contrat quinquennal, d’un montant évalué a $1.1 milliard, d’exploitation et d’entretien du systeme téléphonique, de construction de certaines installations, et d’achat de matériel et d’équipements précis nécessaires a ce systeme téléphonique. Le C.R.T.C. croit que l’on ne peut tirer de conclusion raisonnable sur cette affaire a partir de la preuve, autre que tous les revenus tirés du contrat avec |l’Arabie Saoudite soient traités en tant que partie des revenus or- dinaires de Bell Canada, aux fins de réglementation. II est par conséquent ordonné que les revenus prévus par la re- quérante soient rajustés, aux fins de réglementation, pour | 1978 et 1979, de fagon a comprendre les revenus pré- imp6ts qui\seront réaliseés au cours de chacune de ces années en vertu de l’accord avec le gouvernement du Royaume de!’ Arabie Saoudite. Northern Telecom Ltd. Lors de l’audience centrale, on a discuté de la relation entre Bell Canada et sa principale filiale de fabrication, la Northern Telecom Ltd (NTL), de plusieurs points de vue différents, mais aucune preuve n’a persuadé le C.R.T.C. que la NTL est partie intégrante de Bell Canada. Toutefois, le C.R.T.C. devra s’assurer que les prix payés par Bell Canada sont raisonnables et que l'investissement de Bell Canada dans Northern ne se fait pas au détriment de ses abonnés du service téléphonique. Le C.R.T.C. ne voit pas pourquoi la fusion des sociétés NTL et NTI (Northern Telecom Inc.) au sein de Bell Canada n’apporterait pas des bénéfices aux abonnés du service téléphonique, si l’on respecte les principes _ suivants: les prix payés par Bell Canada pour une partie ou pour la totalité du matériel fabriqué par la NTL seront dans tous les cas égaux ou inférieurs aux prix payés par tout autre client (y compris la NTI) pour du matériel {Suite a la page 15] ‘ Ma Teka oer ng Se ee i) TENS) AO tect Leseh bes Paso ee bb wt? Cee es bd mon oe ae Fe a8 WAGE $4 et a OV BA SSIS 3S ssc N+ 0. + Gesitentes sont fournis:par le Secrétariat Etat) Ped peaifa rere Cores nee plats Wea rien Moises Stee be eer Sak pees § ga ae hig se oy ra