S. HOF OsQqgages. Cy. Shin Kay > é 2, Le Soleil de Colombie , 17 ee 1976 a Sees, 306-0708" 07a "6-678": ORK LE’SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCASSE ‘DE LA COLOMBIE. -BRITANNIQUE Conseil d’administration: A.Piolat J.Baillaut N.Therrien Seeeeseeseeescesseeesesess DIRECTEUR: André Piolat REDACTEUR: Jean-Ciaude Arluison SECRETAIRE: Marguerite Batut MISE EN PAGE: Danielle Leclaire PUBLIE PAR . LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, _8213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 - Courrier de deuxiéme classe sous le mur sight oases 0046 LES ae DU CANADA SS SO SSNS setenet “LE JOUR” ELIMINE PAR LES RONGEURS On sait que, depuis quelques semaines, au journal “Le Jour”, il se trouve des problémes littéralement in- solubles; nous entendons par Ia, que certains scribes tra- vaillant pour cette publication ont décidé —_qu’ils vou- laient prendre le contréle du journal, et I‘utiliser pour faire une certaine promotion pour un groupement poli- tique nouveau. Par ailleurs, si dans le cas de certains individus I’on _ constate que ces pel nages veulent 4 tout prix prendre possession d’une tion cote que codte, et en dispo- ~ ser a leur facon, il se trouve des termes spécifiques pour cataloguer un tel geste. Quand certains individus travaillent pour un journal, dans lequel on peut, jour aprés jour, de semaines en se- tentions des dits personnages qui optent pour une poli- tique 4 /’encontre de I’opinion générale, dans la Belle Province, I’on est en droit de s‘inquiéter. Cela est d’autant plus embarrassant quand ces indi- vidus agissent avec une nonchalance considérable vis-a- vis des propriétaires véritables; ils ont de plus a I’égard de la population un dédain trés marqué. Ces scribouil- lards qui favorisent évidemment certaines opinions po- litiques gauchistes, se donnent comme ambition mission- naire de convertir la population et I’endoctriner selon les principes qui régissent certains pays, ow les habitants de lendroit doivent — fonctionner selon les directives de . grands théoriciens qui espérent un jour prendre le pou- voir mondial pour en faire une société qui suivra béate- ment les dictats des Marx, Lenin, Trotsky, Mao, et au- tres grands esprits communisants. D’aprés les nombreux commentateurs qui ont écrit ces jours derniers, sur les faits entourant la cessation de la publication de ce journal, l’on est en droit de se de- mander si la direction a agi sagement en décidant de mettre la clef dans la porte et faire maison nette. C’est ce que Ion a fait au Journal “Le Jour”, sem- ble-t-il, ow l'on en a entin décidé de faire maison ‘nette et d‘éliminer cette catégorie d‘individus dont il faut se débarrasser au plus vite, non seulement au Journal “Le Jour”, mais aussi dans tous les domaines tels que I’En- seignement et les Syndicats, au Québec. Que ces disciples de Marx et compagnie, veuillent vi- vre dans ce genre de conditions, cela les regarde, mais . . qu‘ils tentent endoctriner la population québécoise, en linsultant, et en la forcant a ingurgiter, comme Ion fait pour engraisser les oies, ces doctrines il y a quand méme une limite. Si ees Castristes, Maoistes, Marxistes, et au- tres individus qui favorisent ces doctrines communisan- tes sont si intéressées, qu’ils débarrassent le plancher et qu’ils aillent vivre dans ces pays et qu’ils nous laissent la paix. MARC PILON maines, et de mois en mois, constater les écrits et les in- » éditorial Alléluia! Bravo! C’est merveilleux! L’heure est venue de pavoiser A travers le Canada tout entier, et plus particuliérement en Colombie- Britannique. Car le chémage décline. Oui, et dans des proportions considérables! Le pourcentage des chOmeurs en Colombie-Britannique est tombé (le mot n’est pas trop fort) de 9.1% en juillet 4 8.3% en aoftt. Et c’est officiel: ces chiffres viennent d’étre publiés par Statistiques Canada. Sur le plan national, le ch6mage a baissé de 7.3% en juillet 4 7.2% en aoit. En aoft 1975, il y avait 693,000 choémeurs. En juillet 1976, 775,000, mais (n’est-ce pas merveilleux; ), il n’y en avait plus que 709,000 en aott. Le chéOmage a diminué, mais si peu qu’il n’y a vraiment pas de quoi crier victoire. Le Canada est une terre aux richesses naturelles gigantesques: foréts, minerais, cours d’eau (énergie hydro-électriques), pétrole, terres fertiles. Ajoutons 4 cela l’élevage, le tourisme, les diverses industries et la péche. Le résultat de tout cela est un pays prospére dont le niveau de vie est l’un des plus élevés du monde. Alors que se passe-t-il? Oi est-ce que cela ‘‘ne tourne pas rond’’? Pourquoi 709,000 chdmeurs? Certains en profitent pour demander un arrét immédiat et complet de l’immigration. Comme si l’immi- tration était la cause de tous les maux. Chacun sait que le Canada manque d’industries secondaires, Alors pourquoi attendre pour les créer 709,000 chémeurs n’attendent que cela. Pendant ce temps le marché canadien est envahi par des produits étrangers, fabriqués soit en Europe, soit au Japon, 4 Hong Kong ou A Formose. Ces produits pourraient é6tre fabriqués au Canada, mais, voild ot est le probléme, la main-d’oeuvre (surtout dans les pays asiatiques) cofite beaucoup moins cher que la main- d’oeuvre canadienne. C’est pourquoi ces produits sont 4 des prix modérés. S’ils étaient fabriqués au Canada, ils cofiteraient les yeux de la téte. Méme des articles-souvenirs du Canada sont marqués ‘¢made in Japan’’ ou autre pays. Comme l’a dit La Fontaine dans sa fable ‘‘le lion et le rat’’: l’on a toujours besoin d’un plus petit que soi. C’est pourquoi le Canada ferait bien d’aller demander conseil 4 la Suisse qui a mis sur pied un systéme grace auquel il ne devrait y avoir aucun chO- mage jusqu’en l’an 2,000. Mais, il y a quelques années, les Suisses se sont émus: ils parlaient de ‘‘crise’’, ils demandaient un arrét de l’immigration. La situation en effet était sérieuse: le chiffre de cent chOmeurs venait d’étre atteint! Jean-Claude ARLUISON Cher Monsieur, Je vous prie de m’excu- ser de vous écrire en an-- glais. Mon frangais est si mauvais que probablement je ne pourrais pas me faire comprendre dans cette lan- gue. J’ai besoin de faire passer une annonce dans votre journal. Etant donné que je ne parle pas francais, je vais vous. expliquer ma situation et vous leisser le soin de la présenter a vos lecteurs. Je suis un parent unique, vivant au Camp Acadia,-.4 U.B.C. Mon enfant a trois ans, et est Québecois par son pére. Je pense qu’il est prét a apprendre le francais, et qu’il doit l’apprendre, de maniére A ne pas per- dre son héritage - sa compréhension et sa fierté de son patrim oine frang¢ ais, mais, c’est évident, je ne suis pas capable de le lui enseigner. Cependant, j’ai besoin de quelqu’un qui puisse l’ame- ner de sa garderie d’en- fants 4 la maison vers dix- sept heures; également quelqu’un qui puisse le gar- der le soir, de temps en temps, et peut-étre durant la journée, le samedi ou le dimanche. Je désire donc trouver un. Francophone qui garderait mon enfant ‘‘en frangais’’, c’est-a-cdire qui s’occupe- rait de lui, mais qui lui enseignerait aussi la lan- gue en ne lui parlant qu’en francais. Je pourrai payer deux dol- lars de l’heure. Il s*appelle =Tree-_et- il désire apprendre. Mon numéro de téléphone est le 228-0191, et le mieux est de me contacter en soirée. Sincérement votre, (Ms.) Janet Hanna Mesdames et Messieurs, Je prends congé pour un certain temps. Car, pour autant que je puisse pré- voir,’ je pars le 12 (di- manche) pour Boston, vil- _le que je quitterai ensuite pour New-York, Washijng- ton et Paris. Aussitdt ins- tallé 4 Paris, je vais passer quelques jours 4 Londres, puis retourner 4a Paris jus- qu’a la fin de juin. Aprés cela, j’accueillerai mes enfants ‘8 Londres pour un séjour de vacances en Angleterre, en France, en Suisse et en Allemagne, d’ot eux partiront pour les Pays-Bas, le Canada etles Etats-Unis, tandis que moi je continuerai 4 Hong-Kong et au Japon avant de ren- trer au Canada. Je vous prie de laisser mon abonnement sans changement, car LE SOLEIL ne manquera pas a ST AS Date nt se 2c aise de lecteurs pendant mon absence. Aprés mon retour je me réabonneral. En fait, j ’aurais voulu par- tir plus tot. Ce cours d’ac- tion a été rendu impossi- ble par trois circons- tances. 1. Je ne voulais pas quitter le Canada avant d’ acquérir la nationalité canadienne. 2. Mon an- cien maftre est venu 4a Vancouver du Japon en vue de donner un cours de conférences sur le Boud- dhisme. (‘Monsieur N., étes-vous prét a donner des conférences quotidien- nes en anglais pour six semaines? ’ ‘Mais ce ne sera pas du tout néces- saire! Enfin, Hurvitz est la, et il me servira d’in- terpréte.’ Je 1’ai fait, bien sOr.) 3. Unautre monsieur, également sous-louer mon apparte- ment. mais il nous a fait savoir qu’il n’arriverait que le 10. Aussitot que je serai ins- — tallé. A Paris, je vous adresserai une lettre, dans laquelle je vous ferai sa- voir mon adresse exacte. Puis, de temps en temps, je vous en adresserai d’ autres, soit de France, soit d’autres pays, vous faisant part de mes im- pressions. Peut-étre que certaines de celles-ci in- téresseront vos lecteurs. Mon seul regret est de ne pas assister au début de la télévision francophone a Vancouver. Meilleurs voeux, toujours. Léon Hurvitz japonais, va On l’attendait le 6, - comme lh aida wii as | Pe RS CME eT es ee ee ee Nat lone om any ae * lant eh ee ee pa aah bl Sea