Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 16 juin 1995 - 14 Theatre a Vancouver. *** P Pour ceux qui auraient AR RICHARD BEAMISH raté quelques bons films. Le Ridge Theatre vous les ¢€ I] est toujours possible présente cette semaine : ip de vendre une histoire RESERVOIR DOGS, du W d'amour, surtout si elle 16 au 18 juin. est conforme 4 la réali- Un film de Tarantino, trés (int inquiétante de la génération baby- boom, c'est-a-dire parents Agés, mariages en difficulté, avenir incer- tain; ce qui donne souvent envie de retourner en arriére 4 une époque ot les valeurs étaient, disons, plus sfi- res sans étre forcément meilleures. Cependant, le passé n'est pas tou- jours aussi simple qu'on le croit. C'est une formule gagnante etsila mise en application est habile, on peut faire un bon film sentimental tel que The Bridges of Madison County, mettant en vedette Meryl Streep et Clint Eastwood dans une bien réalisé mais trés dur qui raconte l'histoire d'un vol de banque qui tourne PULP FICTION, dul6au 18 juin. Un autre long métrage de Tarantino avec John Travolta, Samuel L. Jackson et Uma Thurman. Un film audacieux et dia- bolique. Un spectacle tout a fait sensationnel. A voir. Et si vous voulez voir des — en frangais, neratez ee LE COLONEL zs années soixante en Iowa aux CHABERT, le21 et22 juin. tats-Unis. Or, les fonds manquent rare- ment 4 une production du Wamer Brothers et la belle mise en scéne montrel'lowa sa juste valeur, ce qui Avec Gérard Depardieu et Fanny Ardant dans une histoire d'amour et de tra- jevue américaine~ National Geographic et envoyé au comté Madison pour prendre des photos des ponts et il demande, par hasard, gue et lacheté perpétrés sous la royauté frangaise au XVle siécle. The Mongoliz Grill . 467, Broadway ouest, 874-6121 8900, Alexandra Road, Richmond, 276-0303 818, Thurlow, 683-8834 201 - 4895 Blackcomb Way, Whistler, 938-9416 nan me QUARTIERS DU 60a ANDGE SRETIER & ¥, MCKENZIE Denag hate lbs Goanichaspnors 836 rue Denman, Vancouver, V6G 218 689-8023 4800 -#3 Road, Richmond, V6X 3A6 270-2219 _honnéte, qui aime tout le monde ' Elle decide méme de tout noter hison a l'époque napoléonnienne. constitue une jolie carte postale. QUEEN MARGOT, le 21 Mais c'est surtout les ponts du comté et 22 juin. Madison qui nous intéressent ici. Un film de Patrice Chereau Robert Kincaid (Clint avec Isabelle Adjani. Intri- Eastwood) est photographe pour la Nos meilleurs voeux a l'occasion dela Stean-Baptiste Ga&teaux de mariage Y Mousses #Patisseries francaises® Petits fours secs Pains & Croissants & etc. SURCOMMANDE : Eeaqieiniene nicl St-Honoré® Savarin Mille Feuille etc 3675 10e Avenue O., (coinAlma) Tél.: 731-6551 Ouvert du mardi au dimanche Eastwood et Streep The Bridges of Madison County, un film de Clint Eastwood au Park son chemin 4 Francesca Johnson (Meryl Streep), femme au foyer, dont la famille est absente pen- dant quelques jours. Ce qui s'en- suit, c'est quelques jours de pas- sion qui pousse Francesca 4 vou- loirtout quitter poursuivre Robert Kincaid, nomade désabusé, mais sans aimer quelqu'un en particu- lier. Choisir entre la liberté etla sécurité n'est pas facile surtout pourune femme mariée avec deux enfants, mais Francesca voit clair et considére tous les aspects de la question avant de se décider. dans son journal que liront plus tard ses deux enfants, ce qui en utilisant des retours en arriére, donne un cété plus modeste et plus nostalgique a l'histoire. Souvent les films de ce genre ne font qu'affirmer les valeurs traditionnelles de la société améri- caine : travail, famille, patrie, méme la liberté. Heureusement, The Bridges of Madison County va un peu plus loin en posant des questions sur le mariage et sur la fidélité, ce qui colle a l'époque ow une certaine ouverture d'esprit commengait 4 se faire aux Etats-Unis. Alors, l'idée de quitter sa : amour passager Mery! Streep dans «The Bridges of Madison County». ; famille n'a rien d'impossible pour Francesca, méme si elle habite dans un petit bled ot les gens sont trés conservateurs et pas forcémentaima- bles. Meryl Streep, certainement une des meilleures actrices am€ricai- nes, ne décoit pas dans ce film. Elle fait preuve de versatilité en jouant une immigrée italienne vivante et amusante. Clint: Eastwood, pres- qu'un acteura réle unique est crédible en Robert Kincaid, homme capable de tendresse, qui n'a rien d'un Dirty Harry. The Bridges of Madison County n'est pas un grand film, mais il plaira 4 ceux quiaiment une histoire d'amour bien faite et assez intelli- gente. Vendredi, 9 juin 1995. Magnifique banquet et soirée de gala a la salle Versailles de I'hétel Sutton Place. L'occasion? Rassemblement de nom- breux membres -d'hier et d'aujourd'hui- du Club Toastmasters de Vancouver, ainsi que d'invités spéciaux, pour la célébration du cinquiéme anniversaire dela réception de sa charte (de Toastmasters International, en Californie). L'atmosphére de féte était soutenue par I'irrésistible séduction dela guitare enchantéed' Yvon Langlois. De plus, une exposition élaborée de splendides dessins signés Amir Golestani et de «photos historiques» dégageait un air de fierté bien justifié. Liévénement s'est déroulé sous la gracieuse présidence de Johanne Raynault, dont les bréves présentations se sont suivies 4 l'en- seigne de l'excellence. Mme Raynault était flanquée de deux so- lides et joviaux acolytes : Maurice Lefrangois et Egidio Sabelli, respec- tivement meneur des discours im- provisés (rétrospectives des activi- tés essentielles du club) et Toastmaster. Emouvant toast 4 la lueur de deux bougies, le regard des convives tourmné vers l'avenir. Place. Mec banquet et pairks de gala a lasalle Versailles del'hotel Sutton Par ailleurs, un linguiste (vo- tre serviteur) était chargé de relever «perles de culture» et «perles de cancre» (belles tournures et angli- cismes, par exemple), alors que Margaret Wilson maitrisait le gou- - vernail du temps -tissu méme de la vie-. Puis, succession de plaisante- ries bien orchestrées et de discours humoristiques d'orateurs chevron- nés : Jean-Claude Arluison et Paul Merckx: Tous et chacun rivalisaient de mots spirituels, calembours 4 l'em- porte-piéce, feu d'artifice verbal, élo- quence classique -le plaisir de vivre, quoi! Autre fait saillant de la soi- rée : remise de prix oranges et citrons (un plein panier!), initiative amusan- te de Michelle Hébert. Effets instan- tanés : explosions de rire, rictus de satisfaction, plus d'un grincement de dents, sans cependant la moin- dre... amertume. Quelle limonade! Vers la fin de ces joyéuses séquences, captées sur le vif par Michel Gascon, notre membre pho- tographe professiontiel, et la caméra non moins habile des Lefrangois, vint la présentation d'une plaque honorifique 4 Nathalie Gauffre, re- crue de l'année, et au signataire de ces lignes, le trophée Toastmaster de 1994-1995. Quant 4 la touche finale de ce prestigieux gala, elle fut mise parnul autre que le fondateur du Club, Deni Lamonde, en présence de sa mére et d'une de ses soeurs venues du Québec,. rehaussant ainsi davanta- ge ce mémorable anniversaire. Si un tendre poulet a tenu la vedette au menu du banquet, le plat = de résistance du gala, lui, fut ]'amitié et l'amour familial témoignés les uns ~ envers les autres sous le patronage du Bon parler frangais. La communi- cation sans cesse plus efficace, prin- cipale raison d'étre du Club Toastmasters de Vancouver, un art * qui se développe pour le plus grand bienfait de notre société. Renseignements surle Club : Deni au 737-8189 ou Jean-Claude au 222-7828. ; Et _ Jean-Claude Boyer }