Te Bastion mai ~- juin 1996 Si les Canadiens anglais connaissaient l’histoire du Canada... Si les Canadiens anglais se donnaient la peine de connaitre histoire du Canada, ils accueilleraient leurs partenaires Canadiens francais a bras ouverts car sans les Canadiens frangais des années 1770, le Canada n’existerait pas aujourd’hui. Si les Québécois avaient été anglais, toutes les colonies de |’ Amérique du nord se seraient débarrassées du roi George III d’ Angleterre et se seraient jointes a la révolution américaine. Ce fut la société distincte des Canadiens frangais, leur langue, leur religion et leurs coutumes qui donnérent a l’Angleterre sa derniére chance de demeurer en Amérique du nord. Sans Québec, |’ Angleterre n’aurait pas eu de centre d’opérations pour se battre contre les insurgés américains. Aprés la conquéte du Québec en 1759, |’Angleterre essaya d’assimiler les Canadiens francais au milieu anglais [proclamation royale 1763]. On se demande peut-étre comment 65,000 Canadiens frangais ont pu survivre dans un empire américain de deux millions et demi d’habitants qui ne parlaient que l'anglais. Les Canadiens francais ne savaient plus ow aller. A exception d’environ 5 000, tous étaient nés au Québec. Ils y étaient chez-eux. Québec n’était pas une terre sauvage mais un pays bourgeonnant. Les problémes d’aujourd’hu trouvent leur genése dans ce fait indéniable. Les Canadiens francais sont distincte et 1’ Angleterre .,; bien d’autres chats a fouetter la langue francaise et la sans aucun doute une société reconnut ce fait. L’Angleterre avait .,... que de s’occuper d’essayer d’extirper religion catholique. Bien que la religion catholique ait été déclarée illégale en Grande-Bretagne, elle ne fut pratiquement pas touchée au Québec. De plus, l’Acte de Québec de 1774 fut passé en Grande-Bretagne. Il représentait le désistement final de la régle d’assimilation. L’Acte annexait aussi les territoires de |’ouest entre les riviéres Ohio et le haut Mississipi a Québec. L’Acte de Québec spécifiait que la province de Québec avait été accordée un statut spécial par un acte impérial du parlement de la Grande-Bretagne [No. 2 l’Acte de Québec 1774, 14 George III. ch. 83 (R.-U.). “Un acte qui solidifiait le gouvernement de la province de Québec dans |’Amérique septentrionale”. Seulement 16 ans aprés la conquéte du Québec, les 13 colonies américaines déclaraient leur indépendance de la Grande-Bretagne. Moins de 40 ans plus tard, en 1812, les insurgés américains du sud essayérent d’envahir le Canada. Dans les deux cas, les Britanniques eurent besoin des Canadiens francais. Les Britanniques savaient que les Canadiens frangais étaient déterminés a demeurer une société distincte. Les Britanniques savaient aussi qu’ils auraient besoin de leur aide, ou du moins de la passivité des Canadiens francais pour repousser l’invasion. Ce n’est qu’en les exaspérant que la Grande-Bretagne pouvait obtenir leur appui. Sans les Canadiens frangais, il n’y aurait pas de Canadiens anglais aujourd’hui. Nous serions tous citoyens des Etats-Unis d’ Amérique. Je remercie donc mes fréres, les Canadiens francais, d’avoir sauvé le Canada. Je suis un Anglo-Canadien mais je ne suis pas d’accord avec I’attitude des anglais. Frank Hart Membre de |’ AFN -3- A occasion de la féte des méres que nous célébrerons bientdét, Sylvie Daigneault, la monitrice de notre pré- maternelle Les Lutins, nous a soumis un poéme qu’elle a écrit en ’honneur de sa mére et de sa belle-mére il y a quelques années. (Mes méres Le jour ou je suis née, tu es devenue ma mere. Le temps était d’une grande joie. C était le début d’un amour spécial. Le genre d’amour que seulement une mere et une fille peuvent partager. Lequel, a certains moments, d'autres peuvent trouver injuste. Tu m'as montré comment sourire et cela, maintenant, peut me transporter sur une longue distance. J'ai appris, par moi-méme, comment pleurer mais tu as toujours été la pour essuyer mes larmes. Je ne serais pas qui je suis aujourd'hui si tu n’avais pas été la pour me montrer le chemin. Les jours d’école, les chums, l’adolescence, toutes choses qu'une femme doit savoir, lesquelles aujourd’hui on appelle PM.S.; par moments, c’était joliment confus. Une mére, c’est une personne trés spéciale. Vous pouvez penser que vous en avez seulement une, mais vous pouvez toujours en trouver une autre le long du chemin, si vous regardez bien. Elle nous aide a devenir mere en donnant naissance a un fils qui, aujourd ‘hui, est notre mari et pere de nos enfants. A vous deux, je dis ‘Merci’ et je vous aime. Votre fille