a lt

—

>») auprés

Contestation
judiciaire:

Le program-
me doit étre
reconduit

et élargi

Tous sont unanimes, le)
Programme de contestation
judiciaire sur les droits
linguistiques doit 6tre renou-
velé afin d’assurer la survie et
le dével t des mino-
rités linguistiques.

Par Gilles Belleau [collabora-
tion spéciale pour APF]

Les quelque 60 participants
réunis a Moncton les 10, 11 et
12 mars, afin de discuter de
Vavenir’ du programme qui
vient a échéance a la fin mars
1990, ont donnéleur appui au
programme qu’ils souhaitent
voir élargi.

Cette premiére conférence}
du Programme de contesta-
tion judiciaire a été un
véritable succés aux dires de
ses organisateurs. «Tous nos
objectifs ont été atteints.
Nous avons brisé |/isole-
ment, 6changé nos opinions,
confronté nos suggestions et
invité les participants et

_leffort et la pression requis
des preneurs de
décisions dans leur région»,
-analyse le président du

"ques
‘ contestation,
- Lévesque.
Les discussions et échan-
‘ges ont duré trois jours au
cours desquels on a pu
entendre des témoignages
saisissants de groupes qui
ont eu recours au pro-
gramme.

Les démarches de |’Asso-
ciation del’école Georges-et-
Julia Bugnet contre le
gouvernement de |’Alberta,
une Cause qui se rendra en
Cour supréme; le Comité de
parents de Summerside
contre le gouvernement de
|’lle-du-Prince-Edouard, et le
cas Mercure contre le
gouvernement de la Saskat-
chewan. Ce sont tous autant

du Programme de
M. Gérard

permis aux participants dese
familiariser avec le Program-
me de contestation judiciai-

participantes a y mettre) .

> des droits linguisti-}

des témoignages qui ont}.

re.
Suite page 2

ee ee

Instruction dans la langue de la minorité

Deux poids,
deux mesures

Les provinces a majorité
anglophone au Canada ne
t pas aux besoins
instruction de la minorité, et
‘elles = doivent se pencher
Un etxalblel ou la Comsat du
respect les accordent a leur
goer de la Constitution.

Par Yves Lusignan

Voila la conclusion massue a
laquelle en arrive |’auteur du
projet de recherches sur la
gestion scolaire en milieu
minoritaire, réalisé sous |’égide
du Commissariat aux langues
Officielles, et dont l’APF a
obtenu une copie de |’ébauche.

Ce document, qui a fait l'objet
de discussions lors du 3iéme
Congrés annuel de la Commis-
sion nationale des parents
francophones met en relief,
chiffres al’appui, la situation de
l’enseignement en milieu mino-
ritaire pour chacune des
provinces canadiennes.

Véritable petite mine d’infor-
mations pour qui s'intéresse au
sort de la minorité francophone
au pays, cette étude renforce, si
besoin était, les craintes

maintes fois exprimées sur tous
Jes tons par les leaders des
communautés

francophones

Toujours au bord de la Loire, Jean-Claude Boyer visite et vous fait
visiter ce «bijou» qu’est Chenonceau. A cause de l’influence
prépondérante de ses chatelaines, Chenonceau a été sumommé
«le chateau des six femmes...» Lire en page 19.

minoritaires au pays, ence qui a
trait a |’6ducation en frangais.
On y apprend tout d’abord que
1,025,615 Canadiens et cana-
diennes en dehors du Québec
déclaraient que le francais était
leur langue maternelle lors du
recensement de 1986; ce qui

~€quivalait & 4 pour 100 de la

population canadienne totale.
Le nombre de francophones
hors Québec était de 942,085
cing ans plus tét lors du
recensement de 1981, soit 3.9
pour 100 de la _ population
canadienne. Selon l’auteur de
l'étude, cette hausse de la
population maternelle de lan-
gue francaise s’explique par la
décision de Statistique Canada
de permettre en 1986 le choix de
plusieurs langues maternelles
lors du recensement. La
population de langue maternel-
le frangaise inclut donc cette
fois-ci ceux qui ont déclaré que
seul le frangais était leur langue
maternelle, et ceux qui ont
déclaré que le francais et
l'anglais, ou le frangais et une
autre langue non officielle,
étaient leurs langues maternel-
les. Concrétement, le double
choix a eu pour effet d’augmen-
ter le nombre de personnes se
déclarant de langue maternelle
minoritaire.

Une des principales constata-
tion de l’auteur, c'est que la
minorité francophone, malgré
un pourcentage plus élevé (4
pour 100) que la minorité
anglophone (2.9 pour 100) «a
subi des torts historiques plus
grands notamment a cause de
Sa dispersion sur un _ vaste
territoire qui la soumet aux
gouvernements de neuf provin-
ces et de deux territoires».

Sur le plan scolaire, 151,996
éléves étaient inscrits a des
programmes dans la langue de

‘la minorité frangaise a l’exté-

rieur du Québec, soit 3.2 pour
100 de la population scolaire

_ totale au Canada. Mais on note.

que les effectifs scolaires de la
minorité francophone ont dimi-
nué dans une plus grande
Proportion que ceux du pays
depuis 1981. L’auteur constate
en effet que malgré |’avénement

de l'article 23 de la Charte sur
les droits a |’instruction dans la
langue de la minorité, les
effectifs de la minorité franco-
phone ont diminué de quelque

SN ee ee

6,000 éléves depuis 1981, et Opération Loi Scolaire»
sont en baisse de 22.9 oe 100 2
depuis 1971, alors quelabaisse Campagne
de la population étudiante
totale au Canada est de 21.4 de sensibilisation
pour 100. ‘
Seuls le Québec, |'Ontario et la Prochaine 6tape:
Nouvelle-Ecosse nae NANAIMO
dans lalangue dela minorité, un
nombre d’enfants de 6 a 17 ans le 20 mars a 19h30
équivalent a tous ceux qui au 905 rue Hécate
parlent déja la langue de la
minorité, selon les chiffres du Soyez au
dernier recensement. Rendez-vous !
L’Alberta, Terre-Neuve, les
Suite page 10
VOL. I. No. 1.
a ae
‘=| LE COURRIER
age
Bad SOCIETE D'HISTOIRE DES FRANCO-COLOMBIENS

9, Avenue Broadway E. Vancouver C.-B. V5T 1V4 Canada (604) 879-3911

DEUNIEME ANNEER: Vancouver, C1 Canada

DEPOT. LEGAL: Mars 1989. ISSN 0810-9536

LETIRE DU PRESIDENT

Coase vous vous en souvenez sans doute,
Je vous avais fait part dans aa derniére}
Tettre (LE COURRIER, vol.t #1, déc. 1988)

FRANCOPHONES EW C.B.

APPEL AUI FRANCOPHONES ET FRANCOPHILES
SOUTENANT L'ETABLISSEMENT D? ARCHIVES

“
et re
Sait o'Thstome

wes Beanco Coton ns

de nos efforts continuels pour aboutir
enfin 2 La sise sur pied d'un centre
@archives et é'inforsations francopho-
nes en C.8.. Ce centre, en plus de I'ie-
portance qu'il aura sur le plan de la
préservation du patrisoine culturel
fanco-colosbien (qui date des presiers
jours de Larrivee des isaigrants dans
cette région du Canada) se devra de par-
ticiper activesent 2 la vie des coasu-
nautés de cette région du Pacifique qui
est appelée & jouer un rile de presier
plan dans le destin du Canada.Coase vous,
le savez, j'avais desandé dés 1985 1'ap-
pui des gouvernesents pour créer cette
institution, Avjourd'hui, nous restons
plus que jasais confiants que i'intértt
Sincere eanifesté par les agences gou-
vernesentales se concrétisera tit ou
tard. C'est 2 vous tous, Franco-Colue-
biens, qu'il y a liew d’attribuer ce
presier succes et ce sera grace 3 vous

constant, que nous devrons bientst, et

noe. Encore une fois aerci. Je voudrais

Coase vous le savez, la langue francaise
fut parlée dans cette région du Canada
bien avant son entrée dans la Confédéra-
tion en 1871, Aujourd'*hui, ta langue
lrancaise est enseignée d grande échelle
dans les écoles et les universités. Par
ailleurs, la vie culturelle trance-co-
} itue un apport tie?
Ja vie de la Langue francaise au Canada.
Nalheureusesent, 1a Société é'Histoire
na toujours pas obtenu les soyens né-
Cessaires pour constituer des archives
franco-colosbiennes dignes de ce nos.
Depuis 1985 nows nous battons pour ob-
Nenir un poste d'adeinistrateur, d'ar-
chivaste et de secrétariat & plein tesps
(au Liew de "unique poste actuel a ei-
teaps).Soutenez cet effort. Exiger avec
nous I'établissesent d'un centre @’ar-
chives et de docusentation francophones
en Colosbie Britannique au service des

tas fi a

op iy anglop

Suite pege 3

aussi, surtout en raison de votre appul —

nous Iespérons de tout coeur, des ar- ais geen:
¥ i lori: ja

chives tranco-coloabiennes dignes de ce ies de laS HFC

a Membres d'Honneur & Consei!

Saluer aussi la décision du bureau ac- yy, Franco-G ;

Table des Matiéres

fuel de la Fédération des Franco-Col.,
notre représentante & tous, d’étudier

Rubrique Canadienne-trangaise....

LE COURRIER se
ses aw ds

lite de :
du Canada et Ab

bien:

+1 de cotte difticulté nous possédons des

- En Coloebie Britannique nous avons
7 beaucoup d’organisees qui s'occupent de
= 3 Sune poge ¢

s
ienne du

fe

2 are G
: ul S*Ex occure > :

Lorsque nous parions de Socsété
Histoire, nous pensons archives,
Conservation du patrisoine.

Un pays sans “Histoire’ ne peut avorr de
raison é'Ptre , tout dans la vie de cha-
que jour nows rastne ow sentionne va
fait historique ; nous célébrons nos
sorts , nos héros , nos victoires, nous
soases fiers de la participation de nos
aiewr 2 1a construction de ce pays .

Un fait historique n'est pas seulesent
wane action resarquable , c'est aussi et
avant tout le travail acharné de ceux
qui ont 3 coeur de proscuvorr leur
hératage culturel .

Vous n'agnorer pas qu'il est difficile
de proteger sa Culture , pour faire fi

eoyens ; vivre avec sa culture , éduquer
et en nourrir nos enfants , nous donner
les outils nécessaires & sa prosotion...

at sous ba
gAce A une subvention du Secrétariat

Duecteur de ba
Collaboration &
Ranblame SEC:

How hard de Montmorency
plion & mise en page: G
Ru hholtzer;

*S.1LF.C, 1988, CANADA

Tons droits iservés pour tous pays ' All rights reserved worldwide

Po Ruchhottzer @ PL Row hard de Montinorency
tation informatique: G. Buchhaltver & G. Mah, 1988.

Vol. 2 ne. 1

LE COURRIER de la SALE, Mars 1989

Ne manquez pas en pages centrales,
COURRIER, !e bulletin de la Société
Franco-Colombiens.

le deuxiéme numéro du
Histoire

nes