i ahaa i ci Ae dant quelle langue ~ du répondant pend SPLOT ; _ fait. Il s'agit donc plutét pour du Nouveau-Brunswick con- _ phones”. ey, @ 4 E D eS x enc enter ent nn tt tnt et — ea ay EE =) Le M aS = x « =gie—= ee rt a _ ne Oe ee ee eee es a ee Courrier de 2éme classe Second class mail N° 0046 Série VOL 17 No 25 VENDREDI 12 OCTOBRE 1984 Méme en 1984, il existe en Louisiane des milliers de vieilles personnes qui ne parlent que le francais et Yenseignement “type immersion” des trés jeunes bat aujourd’hui son plein. Grace 4 David-Emile Marcantel, un des plus ardents défenseurs de la Louisiane francophone, nous suivrons durant trois semaines Vhistoire de- notre langue & Baton-Rouge et ailleurs: ses hauts [1699-1803 “La Louisiane frangaise], ses bas [1803 - 1968 “Le francais langue étrangére”], et son renouveau [1968 - 1984 “Le retour aux sources’ |. - “Il existe un peuple franco- phone en Louisiane.” Ce fait a été documenté dans maintes études bien que le nombre de francophones est beaucoup moins certain. Le gouver- nement des Etats-Unis a peu d'intérét quant aux langues minoritaires parlées dans le pays et pour cette raison la uestion n’est jamais posée dane les recensements qui ont lieu tous les dix ans. En 1970 le gouvernement a néanmoins inclus une question deman- autre que Utilisant pour “langue maternelle”, le ce critére recensement a dénombré 572 000 francophones. dans VEtat.--de Louisiane en 1970. Le recensement de 1980 n’a pas posé de question sur la langue maternelle mais s'est contenté de demander lVorigine ethnique de la popu- lation. Ainsi on sait qu’en 1980, 947 690 Louisianais se sont dits au moins en partie d’origine francaise ou cana- dienne-francgaise et, de ces personnes, 480 711 se sont dit uniquement d’ascendance francaise. Le recensement a mpté 4 205 900 Louisianais spiaRiE A 209 200 Losnai 22,5% sidentifient avec un héritage francais. Puisque les Le seul journal de langue fran francophones sont surtout concentrés dans le sud-ouest de l’Etat, on peut voir que dans cette région, connue sous l’appellation d’Acadiana, le pourcentage est plus fort et, avec la population noire, comprend la quasi-totalité de la population. Ces chiffres sont parfaits pour nous donner un apercu sur le pourcentage de la population qui s’identifie avec un héritage francais, mais ne nous disent rien sur le nombre qui soit toujours capable dutiliser la langue. John Smith-Thibodeaux a estimé le nombre de se Og a entre 300 000 et 500000). Roland J.-L. Breton estime que le chiffre du gouverne- ment fédéral est peut-étre ‘trop bas pour la raison qu’un Louisianais ne déclare pas toujours volontiers que sa langue maternelle est le fran- 1970, aprés la . seulement deux ans Naissance du La Louisiane frangaise CODOFIL (Conseil pour le Développement du Francais en Louisiane) et avant que le francais ne redevienne a la mode en Louisiane. Le fran- Cais était pour beaucoup d’an- nées une marque d'infériori- té dans notre Etat et il est fort possible qu’en 1970 bon nom- bre de francophones ont nié une connaissance de la langue francaise qu’ils possédaient e réalité. : Oi en est la vérité? Personne ne sait. Selon-beaucoup, un chiffre de 500 000 franco- phones en Louisiane est sire- ment raisonnable et méme conservateur. Quel est donc le statut légal de cette langue parlée par 500 000 Louisianais? On lit assez souvent dans des articles en France concernant notre état que la Louisiane est le ~ seul €tat américain ou le francais est une langue offi- _ Gais. Le recensemen' ent aie: zoe Relig shai : is il n'y a pas de loi _ —_ ried question était en en scene area la 7 francais est une langue offi- Suite page 6 Manitoba Le verdict de la Cour supréme repoussé ? . Le verdict des juges de la Cour supréme concernant la question du bilinguisme au Manitoba pourrait étre re- poussée. On attendait la déci- sion. des juges courant octo- bre, mais il semble qu’ils veuillent d’abord entendre une cause similaire concer- nant le Québec dont |’au- dience est prévue le 18 decem- bre prochain. II s’agit 1a aussi d'un refus de payer une contravention parce qu’elle était rédigée en une seule langue. Si le cas celebre Bilodeau remet en question toutes les lois manitobaines écrites en anglais uniquement depuis 1890, la contravention non payée par M. -MacDonald (appuyé par Alliance Québec et le gouvernement fédéral) ne pourrait obliger le gouver- nement du Québec a rédiger toutes ses lois dans les deux langues... puisque c'est déja M. MacDonald d’obtenir que certaines piéces de procédure ‘(comme les contraventions) soient obligatoirement présen- tées aux juges dans les deux langues. - D’autre part, les juges de la Cour Supréme devront au cours de cette session d’au- tomne chargée régler un autre cas concernant le bilinguisme, au Nouveau-Brunswick cette fois: la Société des Acadiens teste le fait qu’un des trois juges de la Cour d’appel rovinciale ne comprenne pas e francais et puisse quand méme traiter des cas “franco- Musique La révolution en chantant n aura pas lieu Le spectacle “Musique, chants et histoire de la révolution francaise”, prévu al’ héum de Vancouver et soutenu par Alliance francaise, a été reporté & une date ultérieure a cause d’une gréve des employes de la Bibliotheque nationale de Paris. David S , linspirateur du pre parle néanmoins avec passion des surprenantes u'il a découvertes entre la musique aristocratique du Villeme siécle et les chants de la grande révolution. Il y a quelques mois quand David Skulsky décide de mon- ter a Vancouver un spectacle de chants révolutionnaires francais, il a naturellement pris contact avec. la biblio-- théque nationale de Paris pour qu'elle lui envoie une copie des partitions uniques au monde qu’elle posséde. Sa demande reste plusieurs mois sans réponse, mais cela ne l'inquiéte pas outre mesure: “On regoit toujours les parti- tions au dernier moment” dit-il. Début septembre, il commence a s'agiter un peu et envoie télex sur télex, les services culturels du Consulat de France font d’ailleurs de méme, sans obtenir plus de résultats. _ Finalement |'intervention de l’attachée_culturelle Corinne Pasquier, aboutit a I’envoi d'un fonctionnaire parisien (de administration des rela- tions extérieures) a la biblio- théque,qui découvre alors que ’ le département de copie est en gréve depuis plusieurs semai- nes. Pas de copie de la musique, pas de musi- que... Il faut donc annuler ce spectacle qui s’annongait... spectaculaire. Au menu: dra- peau tricolore de quinze mé- tres de long, costumes venus de Paris, mise en place au milieu du public d’un batail- lon de figurants cha de recréer l’ambiance révolution- naire de l’€poque etc... Histoire Le plus vieux - prisonnier du monde - Rudolf Hess, 90 ans, ancien haut dignitaire nazi, est enfermé dans une prison allemande, gérée a tour de réle les nations alliées, dont il est le seul occupant. Ce sah & qui ses gardiens n’ont pas le droit adresser la parole, cofite un million de dollars par an. Et sa prison ne lui survivra pas. Frantz Fischer, quatre- vingt-trois ans, condamné le 18 mars 1949, pour avoir causé la mort de treize mille juifs néerlandais, emprisonné a Breda. Ignatius Gong Pinmei, quatre-vingt-quatre ans, évéque, arrété en septem- bre 1955 A Pékin. Juan Acuna, soixante-dix ans, syn- dicaliste, arrété en juin 1977 a Montevideo iecgroay) - Danylo Shumuk, soixante-dix ans, Ukrainien, emprisonné prison de dans un camp de travail en Union soviétique depuis 1972. Nguyen Chan, quatre-vingt- un ans, ancien général du Kuomintang, emprisonné au Vietnam depuis 1975. Pham Van Tan, soixante-douze ans, ancien sénateur vietnamien incarcéré depuis 1972 dans la i Hoa (Ho-Chi- inh Ville), aucun d’entre eux ne peut disputer le titre de “plus vieux prisonnier du monde” a “Numéro 7”, I’in- bb SD PP ib kd abot contestable doyen. Jamais depuis son incar- cération, le 18 juillet 1947, © dans la prison de Spandau, Rudolf Hess: (il a eu quatre- vingt-dix ans le 26 avril der- nier) n’a counnu d’autre ap- pellation. Emprisonné le. 10 avril 1941 a la Tour de Londres, aprés son extraordi- naire _ parachut sur l’Angleterre, l’ancien ~secré- taire particulier d’Adolf Hitler a été condamné par le tribunal de Nuremberg en j, 1946 a la détention a per- pétuité pour “conspiration et crime contre la paix”. uis quarante-trois ans cet homme n’a pas entendu Suite page 6 ise de la Colombie britannique. - Portrait d’une francophone La reine des bénévoles > ae, Par Annie Granger. “Il n’y a pas trente ans, si on parlait francais entre nous dans l’autobus on se faisait répondre “Speak White”; je me souviens de - cette Canadienne francaise_ qui travaillait au magasin Army & Navy de New Westminster et qui ne voulait pas qu’on lui parle en francais de peur de perdre son emploi.” “Cela a bien changé depuis.” Henriette Sévigny a tou- jours défendu le francais, elle a toujours parlé a ses quatre enfants en francais -“Mémesi j'ai eu de la misére;’ dit-elle. Elle se bat encore mais avec moins de vigueur et trouve dommage qu’au Foyer Maillard, ow elle a on ne force pas les em- ployés a parler francais. Henriette qui, _habite Maillardville depuis plus “de trente ans trente- quatre exactement - est surtout connue pour toutes ses années de bénévolat - trente ans - dans la com- munauté francophone de Maillardville, elle la con- nait sur le bout des doigts. Donc pas étonnant, si je suis allée la voir a Maillardville pour qu’elle midentifie tous ces visages de pionniers que vous trou- travaillé pendant cing ans, © 30 cents verez sur les supplément que Le Soleil offre cette semaine. “Pion- niers? Ah j'en ai eu des discussions; des pionniers cesont ceux ou celles qui photos du défrichent un pays, et ceux-la ne sont plus 1a, a part peut-étre monsieur Beaudoin Proulx, qui a actuellement 94 ans et qui est arrivé a l’age de 18 ans a Maillardville. Les autres, ceux qui vivent encore, sont arrivés a l’age de huit mois, d’un ou de deux ans. On devrait plutét les appe- ler les Anciens, comme vous l’avez si bien dit dans le Soleil.” C’est Henriette Sévigny qui avait pour tache lors des célébrations de Maillardville de recher- cher ces anciens venus sétablir. 4 Maillardville. il y a 75 ans. x “Pas trop difficile, car ceux qui ne vivent plus ici ont encore de la famille.” Henriette, née Delisle et originaire a2 Debdon en Saskatchewan tout comme son mari Ernest Sévigny, vit depuis trente-quatre ans dans la méme maison sur la’ rue Lebleu 4a Maillardville. En riant Henriette me _ souligne © quiils l’avaient achetée ‘Suite page 6 Vous avez [sans doute| remarqué que les trombes d'eau et les parapluies qui vont avec ont fait leur réapparition ces temps-ci. C’est un comme si la dinde de l’Action de grace, avait voulu jouer une mau- On peut toujours réver décidé de braver les élé- + I en cette sematne, comme la semaine derniére_ dail-