* en ee So " one a scrt gli teeren ~~ - : mi omprendra ae DESOMS Este questes tenons de mettre ee" es AUTOMNE, 1985 — c “,gnernwess 4 =~ SAAS > te - 27 t Pour une fois, les jeunes... Suite de la page 11 aux services popu- _laires assumés_ par lEtat. L’actuelle généra- tion s’avére la pre- miére a avoir bénéficié - quasi entiérement du programme de chances €gales pour tous introduit par le gou- vernement provincial, avec l'appui évident du fédéral, au courant des années soixante. Attention, mous ne prétendons aucune- ment que les disparités -régionales ont toutes été exterminées, au contraire, mais cer- taines portant atteintes directement a la jeu- nesse, surtout pendant son éducation furent amoindries considéra- blement. Par souci d’espace, nous nous en tiendrons a celles-la. La seconde démar- cation d’importance a laquelle nous nous attarderons momenta- nément est celle fami- liale. Le dernier recen- sement met en évidence la fin de ‘Une geénération en primeur toute revanche’ des berceaux. Donc, la présente génération est issue de familles signi- ficativement moins nombreuses. Par ce fait méme,_ les res- sources familiales consacrées a chaque membre de la famille sont plus importantes, et ce méme si ces res- sources sont limitées. Parallélement, ces familles moins nom- breuses exigent évi- demment peu, sinon pas d’apport .des enfants aux ressources ’ qu’autrement d’ensemble. Bien entendu, une telle conjoncture contribue, dans une certaine mesure, a plus d’égo- centricité individuelle chez les jeunes qui savére plus souvent favora- ble a un essort per- sonnel spécifique de chaque membre. Tan- dis qu’a peine quel- ques décennies pas- sées, l’élément jeunesse d'une famille dont les aptitudes semblaient plus prometteuses, recevait la plus grande partie des ressources familiales. destinées a laccomplissement personnel. Sans contredit, la jeunesse acadienne francophone’ néo- brunswickoise contem- poraine n’est quasi pas teintée de la psychose dus martyr = acadien caractérisant les géné- rations antécédantes. Ses résultats, sur les scénes provinciales, nationales et méme internationales en font foi, que ce soient Génies en Herbe, la Coupe Gail en droit, le hockey inter-univer- sitaire, la gymnastique artistique, et j’en passe. Par contre, cette confiance en soi, ces attentes de pair avec tant d’autres jeunes occidentaux changent les enjeux pour tout ensemble de la société acadienne néo- brunswickoise. En effet, ces jeunes d’au- jourd’hui n’accepte- ront pas volontiers de sauto-sacrifier a une sils n’en sont bénéficiaires. cause pas Aussi, ils sont trés peu, méme pas du tout, enthousiasmés par les vieux slogans comme la _ fierté acadienne... Ghislain Michaud directeur général Activités-Jeunesse (1980) Inc. “Suite de la page 19 Les jeunes des diffe- rentes communautes sont parfois craintifs a Vidée de-penser qu'il y a une année spéciale prévue pour cux. Nous sommes sceptiques car nous nous demandons comment nous allons “avoir Pappui financier, -qui nous écoutera et nos Parents appuieront nos ides. ON “pas. “et comment? = En bref, qu’est-ce Se eet Aol OU donne! A Saskatoon, | le projet. pour Année Le président André Fortier, debout, discute avec Yves Rivet et Kevin -Mailloux. Lueur internationale de la Jeunesse est la mise sur pied dyne Maison des jeunes. Nous croyons en ce projet. Crest la raison princi- pale pour laquelle, depuis plusieurs mois, nous travaillons en regroupant une masse de jeunes. Depuis que nous projet sur pied, le nombre de jeunes est passe de 3°a 12 et.a chaque semaine d’au- “tres. jeunes s’embar- quent. Nous sommes tres motives, Mais C'est certain quil y a des blocages qui nous d’espoir empéchent de réaliser ce réve commun, Nous nous sommes posé plusieurs ques- tions dont celle de ‘lhypothése d’une non- réalisation dans le temps prévu. 2 Pour la majorite, nous nous. sentirions décus, découragés, et fachés. On aurait la Sensation Gavoir Subi une perte car on a tra- vaillé tellement fort pour que ¢a marche et on ne verrait: pas le fruit de nos labeurs. D’autre part, ¢a nous ne découragerait pas car on sait trés bien que la Maison Le trésorier Francis Marchildon, en compagnie de Guy Lafreniére, ou année de déceptions? Claude Dion et autres membres de la A.J.F. écoutent attentivement les propos de Chantal Morin. des jeunes est un pro- jet pilote qui est réali- sable; c'est juste que Youverture se fera un peu plus tard que preé- vue. Ca_ serait bon d’évaluer notre travail et -de =veir- au devrait mettre — plus detfort. La réflexion générale du groupe est que ¢a nous découra- gerait mais on est pas pret a lacher, ON CONTINUE! N on III. Les conditions de la réussite des projets des jeunes Nous croyons que nous, les jeunes, avons droit a une année spé5 ciale, une année qui nous permettra de prendre notre place dans la société. L’ap- pui des parents et de la communauté, comme on le mentionnait auparavant, est trés important. Cependant “et nous nous demandons ‘SI NOs parents ont une vision de ce qu’on est cest quoi notre place dans la société. la société comprend plusieurs niveaux. Nous commengons a prendre place dans cette société pour la- simple raison qu’on a été stimulé a le faire et a demander lappui des gens qui nous entourent par des. ses- et et aoe sions de planification pour l’Année interna- tionale de la Jeunesse organisés par lAsso- ciation jeunesse fran- saskoise inc. I] reste, cependant, un grand probleme: celui du manque de compre- hension globale de la part des gouverne- ments. Nous croyons quwil y a eu un grand manque d’organisation duo gouvernement {édéral dans Yorgani- sation de PALJ. Le retard de Tannonce de ses intentions par rap- port a Année interna- ~ tionale de la Jeunesse et surtout la distribu- tion des formulaires et des informations ont rendu particuli¢rement difficile notre partici- pation. Ceci étant dit, nous avons réussi a surmonter les difficul- ics, a nous regrouper autour des projets. et acheminer nos deman- des au Secrétariat de PA.LJ. Imaginez notre stupéfaction lorsque nous nous sommes fait dire que la majorité de nos projets étaient rejetés faute d’argent pour nos types de projets. Ces projets sent fait par nous, les jeunes, et ils répondent a nos besoins et a nos aspit rations. L*°Année internationale de la Jeunesse* risque alors de devenir facteur de déception™ plutét que de motivation et de développement.