12 Le Soleil de Colombie, Vendredi 21 Octobre 1977 Au programme; L’Age d’Or, vrai ou faux? Toutes les personnes de 65 ans et plus déchantent de leur situa- tion et les pré-retraités, qui sacheminent inexorablement vers cette période de leur vie, Vappréhendent, pour la plupart. Pour nous, l’A4ge d’or est un terme qui ne veut rien dire, si ce n'est anxiété, désarroi, inquié- tude. C’est un terme vidé de son sens. Le retraité peut-il s’atten- dre a un repos doré quand, durant toute sa vie il a durement trimé pour des salaires de fami- ne et plus récemment, pour un salaire minimum? Un salaire minimum qui, l’instant d’aprés, ne correspond plus a |’augmenta- tion du coit de la vie? Le retraité peut-il vraiment jouir d’un repos quand il a di accep- ter de travailler dés l’age de 14 ans, faire des semaines de 60 heures ou travailler durant des nuits entiéres? Ces derniéres années, il n’était pas rare de voir des gens accepter deux occupations pour se permettre un plan de pension. Or, que valent présentement ces pensions? Les cotisants a des fonds de pensions privés n’ont pas leur di. C’est ce qui ressort d’une étude publiée sur le sujet par Henri Gagnon et ayant pour titre “Le racket des fonds de pension”. Quant aux pensions étatiques, ces mesures sociales sont arri- vées tard dans le paysage illu- soire d’un repos doré. Ces lois de l'état canadien sur la sécurité de la vieillesse sont un trompe l'oeil et une fausse étiquette. Com- ment parler de sécurité quand le retraité vit avec une pitance inférieure au seuil de la pauvre- té? Quant a celui-ci, plusieurs études ont proposé une limite. Et malgré cela, on constate que la majorité des retraités n’at- teint pas le seuil de la pauvreté. Certains ont des revenus infé- rieurs a ce seuil de l’ordre de 20%. Des pensions, de la situation financiére des retraités, du loge- ment, il en sera question pro- chainement’ _lors d’un COLLOQUE qui aura lieu a Montréal, au Cegep Rosemont, les 5 et 6 novembre 1977. Vous étes tous invités. Le programme détaillé sera annoncé sous peu. 32K 2 2K Le synode et la cathéchése Deux phénoménes marquent l'Eglise aujourd’hni Le premier consiste dans la p4énurie de vocations sacerdotales et reli- gieuses; le deuxiéme, dans l’émergence des nouveaux minis- teres. C’est 14 comme un “signe des temps”. Les évéques, au Synode, sont conscients de cette situation. Ils tentent de la lire avec l’Esprit- Saint. Fveiller Ja conscience des laics chrétiens A leur réle indis- pensable a lintérieur des com- munautés chrétiennes. les ame- ner a prendre place dans |'Eglise pour l’animation. la formation, Yorganisation, la eél4bration et Yengagement, ce pourrait étre l'un des fruits du Synode sur la catéchése. SELEEESEEEESEELEE CELE ETS SEECECELESELEEEPELECECE TRAVEI.LER’S CHEQUE (fin., tourisme) Définition: Chéque facilement encaissable, garanti contre la perte et le vol et aui évite d’emporter beaucoup d'argent en espéces au cours des déplacements. Traduction: CHEQUE DE VOYAGE “MONETAIRE” (Trav.) 1) Cet adjectif signifie relatif 4 la monnaie. Ex.: Les fluetuations monétaires de juillet. 2) C’est 4 tort qu’on lui donne, dans le monde du travail, le sens de “relatif au salaire. A la rémunération”. (FAUTF) Il reste a négocier les clauses MONETAIRES de la convention, (CORRECT) JJ reste a négocier les clauses SALARIALES de la convention. 5 CLINIQUE [21 (méd.) “Cliniaue de vaccination” 1) Dans la langue médicale, le mot “clinique” posséde une acception bien précise qu’il convient de respecter si l’on veut parler francais. 2) Les séances de vaccination massive ne sont pas des cliniques. (FAUTF) Il v aura trois CLINIQUES de vaccination. (CORRECT) J] v aura trois SEANCES de vaccination. 3) De méme, ]’endroit ot l’on dispense des soins sommaires dans une entreprise n’est nas une CLINIQUE mais un DISPENSAIRE. (FAUTF) Adresser ou diriger les blessés 4 la CLINIQUE MFDICALF. (CORRECT) Adresser ou diriger les blessés au DISPENSAIRE. Il est tout a fait logique que le client bénéficie d’une période de le prestataire. rieur 4 4% dans la région ou reside client n’aura droit a cette prolon- gation de prestations que s'il a ac- (OFFICIELLEMENT> Depuis le liseptembre, | le taux de chOmage de votre region -joue un r6le accru dans la determination. de vos prestations d'‘assurance-chomage. / trois parties en cause (employé/ employeur/gouvernement). a prestations plus ou moins longue selon le nombre de semaines d’emploi assurable qu’il a accu- mulées et selon la difficulté qu’il éprouve a trouver et a conserver un emploi dans sa région 4 cause du taux de chémage existant. Cela signifie qu’en plus d’une phase initiale pouvant aller jusqu’a 25 semaines, le travailleur sans em- ploi pourra recevoir 13 autres prestations hebdomadaires. De plus, dans certaines circonstances, il pourra avoir droit a une phase additionnelle pouvant aller jusqu’a 32 semaines. Cependant, le nom- bre maximal de prestations hebdo- madaires payables est de 50. Une des conditions essentielles a - cette derniere prolongation, c’est que le taux de chomage soit supe- a Présentement, le Canada compte 16 régions économiques aux Iins de lassurance-chomage. On pré- voit cependant que Pe tard, en 1978, le taux de chomage sera ealculé pour 54 régions, ce qui ermettra alors une structure eaneeit plus précise et plus adap- tée aux variations régionales du taux de chomage. En premiére phase, on peut -maintenant toucher jusqu’a 25. prestations hebdomadaires. Ce sont des prestations initiales. La deuxieme phase peut durer jusqu’a 13 semaines. C’est la pha- se de prolongation des presta- tions. Cette deuxiéme phase a elle aussi ses exigences particulieres. Le cumulé plus de 26 semaines d’em- ploi assurable. Il pourra alors tou- cher de 1 a 18 prestations comple- mentaires selon le nombre de se- maines d’emploi assurable en sur- plus des 26 premieres. C’est dire comment la nouvelle loi a simplifié le Régime d’assu- rance-chémage: de cing périodes sous l’ancienne loi, nous en som- mes maintenant a trois phases. Ce n’est la qu’une.des nombreuses modifications apportées a la loi de lAssurance-chomage. Cet effort de simplification a été mis en bran- le pour le plus grand bénéfice des La nouvelle Commission de l’em- ploi et de l’immigration du Cana- da garde comme objectif de servir adéquatement les_ travailleurs qui ont besoin de ses services et de bien administrer les sommes qui lui sont confiées. Pareil but ne saurait étre pleine- ment atteint des demain. Mais nous y arriverons avec la compré- hension de tous et la collaboration de chacun. Si nous souhaitons le respect de nos droits, nous devons également étre soucieux de nos oblipations. L’‘Assurance-chomage du Canada: ; pour ceux qui cherchent a travailler Emploi et iv Bud Cullen Ministre Immigration Canada Employment and Immigration Canada Bud Cullen Minister créée par la fusion dela Gommission d'assurance-chomage et du ministére dela Main-d'oeuvre et de I’Immigration.